“Seigneur,si Tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. Mais, même maintenant…” Jn 11.21
Quel est le mot le plus important dans cette affirmation de foi de Marthe ? C’est le mot, mais ! Car il forme la charnière entre deux niveaux de foi ! Quand Marthe déclare à Jésus: “si Tu avais été là, mon frère ne serait pas mort”, Lazare est mort depuis quatre jours ! Elle aurait dû s’arrêter là : l’inévitable était arrivé, son frère était mort et enseveli, tout espoir de guérison miraculeuse envolé. Avec Dieu pourtant, même un rêve enterré peut être ressuscité ! Quatre jours ou quarante ans ne font pas beaucoup de différence au calendrier divin. Même si vous devez attendre 20, 30 ou 40 ans pour voir votre rêve se réaliser, il n’est jamais trop tard pour Dieu. Ne mettez pas un point final à vos prières. Marthe avait assez de foi pour croire que Jésus était capable de guérir Lazare. C’était une foi “préventive”, celle dont nous faisons preuve lorsque nous prions que Dieu nous protège ainsi que nos enfants. Nous pensons que Dieu est puissant et désireux d’agir pour nous éviter de graves dangers. Mais Marthe a ajouté : “Mais même maintenant, je sais que tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te le donnera” (v. 22).C’est une foi de renaissance, une foi qui croit que Dieu peut inverser l’irréversible, une foi qui refuse de s’avouer vaincue même quand tout semble perdu ! Est-il facile de passer du premier niveau de foi de Marthe au second ? Certainement pas ! Il est plus facile de croire que Dieu répondra à nos requêtes quand la guérison est encore possible, que d’imaginer qu’Il renversera l’ordre des choses, si nous faisons preuve de persistance. Les épreuves et les crises ont l’art de nous enseigner à aller jusqu’au bout de nos prières !