18 mars 2019

  • On l’appelle “l’enfant gaspilleur” (1)

    Avec musique
    Sans musique

    “Père, donne-moi la part de fortune qui doit me revenir… Peu de jours après, le plus jeune fils convertit en argent tout ce qu’il avait et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune..” Lc 15. 12-13

    L’appeler l’enfant prodigue sonne bien, n’est-ce pas ? Mieux que l’enfant gaspilleur ou dépensier, ce qu’il était vraiment. D’ailleurs l’histoire que Jésus raconte est, pour la première moitié du moins, assez sordide. L’un des deux fils de ce propriétaire terrien demande à son père de partager, de son vivant, l’héritage destiné aux deux garçons, afin qu’il puisse jouir tout de suite et à sa guise, de sa fortune future. C’est un peu comme s’il disait à son père : “J’en ai assez d’attendre que tu meures. Je veux mon argent sur-le-champ”. Aux temps bibliques l’héritage n’était partagé qu’après la mort du père et selon la règle légale dans le cas de deux enfants : deux-tiers allaient à l’aîné, et un-tiers au cadet (Dt 21. 15-17). La réaction du père semble incompréhensible ! Comment peut-il accéder aussi facilement à la requête insultante de son plus jeune fils ? Mais Dieu n’agit-Il pas ainsi envers nous ? Il nous a créés, nous a accordé des talents spécifiques, nous poursuit de Son amour et de Sa compassion, et nous Le rejetons pour vivre notre vie loin de Lui ! Mais l’amour de Dieu est trop fort pour nous abandonner. Il ne se lasse pas d’attendre notre retour, sachant très bien que le monde et ses plaisirs ne sauraient nous satisfaire pleinement. Imaginez ce qu’a dû ressentir le père du “gaspilleur” et dans une moindre mesure, son frère, quand ils ont vu le cadet s’empresser de vendre, sans doute à vil prix, tout ce qu’il venait d’hériter afin de n’emporter que de l’argent liquide (v. 13) ? Des champs perdus à jamais, des meubles de famille, des souvenirs venus de générations passées… Personne n’avait agi ainsi auparavant. L’humiliation de voir une telle vente a dû se lire sur le visage du père, ainsi que la stupeur sur celui des voisins et des proches. Imaginez aussi la souffrance sur le visage de Dieu quand Il voit le salut en Son fils méprisé, tourné en ridicule, rejeté par ceux qu’Il aime pourtant ? Néanmoins, sans endosser Sa robe de juge, Il continue à nous aimer…

    B-1 an : Dt 31-32

    B-2 ans : Dt 13 & Ps 83

    Ajouter comme favoris (0)
    ClosePlease loginn

    No account yet? Register


  • Dai sempre il meglio di te

    Uno dei capolavori di Michelangelo è la scultura del David. Su questo progetto lavorò con così tanta passione che spesso si coricò senza spogliarsi, per paura di sprecare minuti preziosi per svestirsi e rivestirsi! Non smetteva mai di misurare e rimisurare i blocchi di marmo, cercando di scoprire quale fosse la posa migliore. Faceva fare centinaia di scenette in cui analizzava ogni atteggiamento, ogni movimento, fino a stabilire disegni molto precisi di ogni modello che veniva a conoscere. Testava le proprie idee in montagne di cera a scala ridotta e prendeva martello e scalpello solo quando si riteneva soddisfatto del risultato provvisorio. Intraprese gli affreschi della cappella Sistina con la stessa intensità creatrice. Sdraiato su panche di legno poste in angolazioni che avevano dell’incredibile, respirava l’aria soffocante dell’apice della volta, soffriva d’infiammazione agli occhi e d’irritazioni della pelle dovute dalla polvere della calce. Per quattro anni soffrì con agonia, sudando e soffocando ad ogni pennellata. Ma che risultato!
    Martin Luther King ha detto: “Se uno è chiamato a lavorare come spazzino, dovrebbe farlo con lo stesso fervore che aveva Michelangelo mentre dipingeva la cappella Sistina, o Beethoven mentre componeva una delle sue sinfonie, o ancora Shakespeare mentre scriveva una scena di teatro. Dovrebbe scopare le strade con un entusiasmo tale che tutti gli abitanti del cielo e della terra esclamerebbero: ecco un grande spazzino che fa il proprio lavoro al meglio!” 
    Se quello che fai non ti appassiona, cerca cosa ti potrebbe motivare di più. Non concentrare i tuoi sforzi sull’accumulo del denaro. Fai tutto il tuo possibile per fare la differenza in questo mondo. Sopravvivere non è la cosa più importante, scegli piuttosto di vivere una vita che significhi qualcosa. Paolo ci fornisce il vero motivo che ci dovrebbe spingere a dare sempre il meglio di noi stessi: “Fai più dello stretto necessario! Fai il tuo lavoro, qualunque esso sia, nel migliore dei modi … ricordati che, alla fin fine, il tuo Capo è Cristo!”

    Ajouter comme favoris (0)

    Close

    Please loginn

    No account yet? Register