19 mars 2019

  • On l’appelle “l’enfant gaspilleur” (2)

    Avec musique
    Sans musique

    “Il alla… se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya… garder les cochons…” Lc 5.15

    Après avoir dilapidé tout son argent à l’étranger, loin du pays de son peuple et de ses lois, il ne lui restait que deux solutions : retourner vers son père, ou rester dans ce pays païen où personne ne le connaissait. Il choisit la deuxième, ce qui le força à chercher un emploi pour pouvoir se nourrir. Il était si désespéré qu’il accepta un emploi qu’aucun juif fidèle n’aurait envisagé : garder des cochons ! Dieu a le sens de l’humour ! Il nous oblige parfois à faire ce que nous détestons le plus pour nous faire entendre raison. Voilà donc notre “gaspilleur” arrivé au plus bas de son existence, incapable même de manger la nourriture des cochons, les gousses de caroubier n’étant pas digestibles par l’homme dans leur état naturel. Pourquoi ne se résout-il pas plus vite à rentrer humblement chez son père ? Parce qu’il sait ce qu’il risque en revenant dans son village. Les us et coutumes juifs comportaient une cérémonie humiliante appelée Kezazah (littéralement : découpé, tranché, coupé de…). Lorsqu’un jeune juif gaspillait son héritage parmi les païens, s’il osait revenir chez lui, toute la communauté se rassemblait devant lui, brisait un pot de terre cuite à ses pieds et déclarait : “Un tel est coupé à jamais de son peuple”. En conséquence, il devenait un paria que nul n’accueillerait ou n’aiderait. Mais la peur de mourir de faim loin de son peuple, plus que le remords d’avoir brisé le cœur de son père et humilié son peuple, fut la plus forte et le “gaspilleur” prit enfin le chemin du retour.

    B-1 an : Dt 33-34 & Mt 10

    B-2 ans : Dt 14 & Ps 84

    Ajouter comme favoris (0)
    ClosePlease loginn

    No account yet? Register


  • Si vede Gesù in te?

    Bill era un ubriacone, ma si convertì quando entrò in un rifugio cristiano per i senzatetto di Skid Row. Prima della sua conversione si era fatto la reputazione di buono a nulla, alcolizzato ed egoista, per il quale non c’era speranza d’intraprendere nessun tipo di riabilitazione. Eppure, diede la sua vita a Cristo e il suo comportamento cambiò completamente. Divenne la persona più altruista, più preoccupata di aiutare gli altri di tutto il rifugio. Trascorreva le giornate a compiere con diligenza tutto quello che gli si chiedeva di fare. Nulla lo schifava, anche se doveva pulire il vomito di un ubriaco malato o i bagni del rifugio. Faceva tutto con un cuore riconoscente. Gli si poteva chiedere di occuparsi dell’ultimo entrato nel rifugio, ed era sempre pronto a fargli da mangiare, svestirlo e metterlo a letto se quest’ultimo non era in grado di farlo da solo.
    Una sera, mentre il direttore del rifugio stava terminando il suo messaggio sul Vangelo di fronte al solito gruppo di uomini riunito nella piccola sala riunioni, uno di essi si avvicinò e si mise in ginocchio davanti a lui, chiedendo a Dio di trasformare la sua vita.
    L’ubriacone si mise a piangere ripetendo fra i singhiozzi: “O Dio, rendimi un poco come Bill, rendimi come Bill, rendimi come Bill.”
    Il direttore del rifugio si chinò su di lui e bisbigliò: “Sarebbe meglio chiederGli di renderti come Gesù, di farti assomigliare a Gesù, non credi?” Dopo un momento di riflessione, l’uomo alzò il capo, un po’ sconcertato, per chiedere: “Gesù, assomiglia a Bill?”
    Anche tu, vivi la tua vita in modo che gli altri vedano Gesù in te!

    Ajouter comme favoris (0)

    Close

    Please loginn

    No account yet? Register