24 septembre 2019

  • AVERTISSEMENTS ABUSIFS

    À chaque fois que je prends le TGV, je suis surpris d’entendre le chef de train annoncer qu’il faut attendre l’arrêt complet avant de descendre, et vérifier qu’il y a bien un quai avant de descendre. Ces avertissements sont d’autant plus étonnants qu’il est généralement impossible d’ouvrir les portes tant que le conducteur ne déverrouille pas les fermetures automatiques.

    C’est le même principe de précaution qui me conseille de ne pas mettre un animal mouillé et vivant dans le micro-ondes, ou que je ne dois pas utiliser mon rasoir électrique sous la douche.

    De fait, si on ne me prévient pas d’un risque ou d’un danger, je peux porter plainte et même gagner des procès.

    Or, il semble que nos contemporains soient devenus très procéduriers et que les entreprises, les organismes, les institutions cherchent de plus en plus à se protéger de pareilles menaces. Au final, on nous infantilise : ne traversez la rivière que s’il y a un pont ; ne sautez pas de l’avion sans parachute ; ne saupoudrez pas votre pizza d’un savon en poudre pour lessive…

    On a envie de hurler : Et le bon sens, purée !

    Mais le bon sens est sans doute la chose la moins partagée au monde lorsque l’on constate jusqu’où va la bêtise et la complaisance à l’égard de la bêtise. 

    Des consommateurs d’une boisson gazeuse énergisante ont porté plainte contre le fabriquant pour publicité mensongère. Le slogan était (et est toujours) : « La boisson qui donne des ailes ! » Comme les clients de cette boisson n’ont pas observé l’effet annoncé, ils ont décidé de réclamer des dommages et intérêts !

    Faut-il en rire ? Faut-il s’affliger ? Faut-il encourager ce type de procédures et d’inepties ?

    Le plus surprenant dans cette escalade, c’est que la compagnie incriminée, pour éviter un recours collectif en justice, a accepté de verser plus de 13 millions de dollars à ces consommateurs américains.

    À ce train-là (attention à l’espace entre le marchepied et le quai !), on peut se poser des questions sur l’intelligence humaine. Et si le ridicule ne tue pas, malgré l’adage, il faut désormais porter plainte contre lui.

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  • Pourquoi devriez-vous mourir ?

    Avec musique
    Sans musique

    “Le Seigneur voudrait que tous parviennent à se convertir.” 2 P 3. 9

    L’apôtre Pierre explique que Dieu retarde le jour de son jugement parce qu’il reste des hommes à sauver. “Le Seigneur ne tarde pas à réaliser Sa promesse, comme certains le pensent. Mais Il use de patience envers vous, car Il ne veut pas que qui que ce soit aille à sa perte ; au contraire, Il veut que tous aient l’occasion de se détourner du mal. Cependant, le jour du Seigneur viendra comme un voleur” (2 P 3.9-10). Ce sursis dure encore. Depuis la chute jusqu’à aujourd’hui, Dieu use de patience envers les pécheurs que nous sommes. S’Il avait dû éliminer tous les pécheurs dès une faute commise, la race humaine serait exterminée depuis longtemps. Heureusement Dieu a choisi de laisser les pécheurs en vie pendant un temps, pour qu’ils aient l’occasion de se repentir, qu’ils vivent et que chaque génération – jusqu’à la dernière – entende l’Évangile et y adhère. Ce sont là des preuves de la bonté et de la miséricorde de Dieu qui ne touchent pas seulement les croyants ; elles s’observent dans les bénédictions qu’Il accorde à des personnes encore indignes. Lorsque Jésus rencontre le jeune homme riche, il est écrit que “l’ayant regardé, Il l’aima” (Mt 10. 21). Pourtant, à l’issue de l’entretien, le jeune homme se détourne des propositions offrant la vie éternelle avancées par le Seigneur. Il leur préfère ses richesses terrestres immédiates. L’amour de Dieu à l’égard de tous est l’illustration des dispositions favorables dans lesquelles est inscrite encore Sa volonté de pardonner et de lever la condamnation toujours en suspens. Le châtiment n’est pas annulé ; il est seulement différé. Le message est clair : Dieu ne prend aucun plaisir à l’exécution du jugement final, mais Il se réjouit du salut de ceux qui se tournent enfin vers lui. “Ce que je désire, dit le Seigneur, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez de votre mauvaise voie ; pourquoi devriez-vous mourir ?” (Ez 33.11).

    B-1 an : Es 31-33 & Ga 5

    B-2 ans : Jr 47-48

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  • Hai notato…?

    L’espressione del nostro volto è spesso lo specchio delle nostre emozioni interiori. Giuseppe notò la tristezza che si dipingeva sul volto del panettiere e del coppiere del Faraone. Malgrado la propria sofferenza, Giuseppe trovò gioia nell’aiutare e nel toccare il cuore dei due uomini in prigione con lui. Per lui sarebbe stato più facile di pensare solo a sé stesso. È quello che siamo tutti tentati di fare. Ma questo non porta da nessuna parte, oltre all’isolamento e all’insoddisfazione.
    L’evangelista scozzese Henry Drummond ha scritto: “Col passare degli anni, ci rendiamo conto che gli eventi più incisivi e ricchi della nostra vita sono quelli in cui abbiamo agito per amore degli altri… La felicità di avere o di ottenere non esiste, solo quella del dare conta.” Quando Giuseppe comprese che non era il solo a soffrire, fece quello che avrebbe fatto Gesù: espresse compassione ai suoi compagni di sventura. Hai notato tristezza sul volto di chi ti sta attorno? Quando passi un momento difficile, ti senti coinvolto dalla sorte degli altri o pensi solo a te stesso? Una parola d’incoraggiamento può avere una grande importanza per qualcuno che lotta con le proprie difficoltà.
    René Bazin ha scritto che il migliore rimedio per sedare i mali della nostra epoca… era di consacrarci a quelli che sono caduti così in basso da perdere la speranza di avere giorni migliori.
    Quando il coppiere fu rilasciato, dimenticò la promessa fatta a Giuseppe, ma Dio non dimenticò Giuseppe. Gli anni migliori di Giuseppe dovevano ancora venire: la sua ascesa folgorante, il suo ruolo di dirigente d’Egitto, la sua influenza su tutto un popolo, la sua riconciliazione con la sua famiglia. «Se voi avevate pensato del male contro di me, Dio ha pensato di farlo servire a un bene, per compiere quello che oggi si avvera: far vivere un popolo numeroso.» (Genesi 50:20)
    Dio farà lo stesso per te se sei pronto a servire e amare gli altri! Hai notato la tristezza e il fatica che patiscono molti di quelli che ti circondano regolarmente?

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