“Avec humilité, considérez les autres comme supérieurs à vous-mêmes.” Ph 2. 3
Certains chrétiens déclarent que notre société encourage l’esprit de supériorité et favorise la création de groupes élitistes. Par exemple, les anciens d’élèves d’écoles prestigieuses recherchent la compagnie de leurs pairs. Ainsi se forment les couches “supérieures” de la société qui ne se “mélangent” pas avec celles considérées inférieures. Une telle attitude n’est pas nouvelle. Au temps de Moïse et de Josué Dieu ordonna aux 70 anciens du peuple de se rassembler devant Lui afin de recevoir une onction spéciale (Nm 11. 25-29). Quand l’Esprit les toucha, ils se mirent à prophétiser. Or deux d’entre eux étaient restés dans leur tente sans se rassembler avec les autres. L’esprit les toucha également et ils se mirent à prophétiser eux aussi. Josué réagit en demandant à Moïse de les en empêcher. Parce que les deux anciens ne s’étaient pas rassemblés avec les autres Josué voulait les exclure des bénédictions divines. Ne faisons-nous la même erreur parfois ? Parce que nous ne comprenons pas la façon d’agir de Dieu, nous avons tendance à rejeter ceux qui ne partagent pas nos opinions. Jésus fit face au même état d’esprit lorsque Jean Lui déclara que les disciples avaient rencontré quelqu’un chassant les démons en Son nom, mais qu’ils avaient voulu l’en empêcher, car “il ne faisait pas partie de notre groupe” (Mc 9. 38-40). Jésus affirma : “Ne l’en empêchez pas… En effet, celui qui n’est pas contre nous est pour nous”. Soyons reconnaissants de la grâce qui nous a été accordée en Jésus, sans nous sentir supérieurs à d’autres parce que nous agissons de manière différente. Paul déclare : “Mais ce que je suis, je le dois à la grâce de Dieu et Sa grâce à mon égard n’a pas été vaine. Au contraire, j’ai travaillé plus qu’eux tous : non pas moi, mais la grâce de Dieu qui est avec moi” (1 Co 15. 10). En fin de compte, estimer les autres plus que nous-mêmes est le plus sûr moyen de ne pas tomber dans ce travers !
B-2 ans : Ps 146