“Aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.” Lc 2. 11
Un reportage diffusé à la télévision, à une heure de grande écoute, avait l’intention de montrer toutes sortes de spiritualités vécues dans le monde. Des hommes et des femmes étaient filmés adorant divers dieux ou idoles. Certaines informations étaient surprenantes, inattendues, parfois suscitant l’interrogation, le respect ou la moquerie. Du moulin à prières à l’autoflagellation, des anachorètes modernes aux divinités traditionnelles, de Ganesh à la tête d’éléphant à Kâli aux nombreux bras, toutes les croyances et toutes les superstitions étaient montrées du doigt comme étant le réflexe primaire et évident d’un besoin de secours, l’espérance en un au-delà meilleur que l’ici-bas à fuir. Alors même que nos contemporains se flattent d’être hyper évolués et hautement intelligents, ils donnent toujours énormément de place à l’irrationnel, à l’inexpliqué, voire aux mystères les plus occultes. Face à ces rayons entiers de religions dans le super marché du spirituel, la Bible est-elle plus fiable que les autres discours ? Une des réponses surgit dès les premières pages de l’Évangile, lorsque des anges (êtres paranormaux, il faut bien le dire) viennent à la rencontre de simples bergers, dans la nuit des hommes, pour annoncer de façon directe et personnelle : “Il vous est né un Sauveur…” ils ne proclament pas “qu’un sauveur est né”, désormais référencé dans le long catalogue du religieux disponible. Ils disent : “Il vous est né…” Les bergers, et au travers d’eux, les hommes, sont les destinataires directs du Sauveur et non d’éventuels clients. Ainsi, Jésus naît pour chacun des bergers et au-delà, Sa naissance demeure pour chacun de nous un événement très personnel. L’accent est mis sur le “vous” de la proclamation des anges. Etes-vous sûr qu’Il est né pour vous en particulier ?