mai 2020

  • Où est Dieu quand vous souffrez ?

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    “Quand je suis dans la crainte, en Toi je me confie.” Ps 56. 3

    Vous sentez-vous écrasé par la vie, incapable de voir une issue à vos problèmes ? Vous sentez-vous abandonné, mal compris, solitaire ? Le ciel vous paraît-il de plomb et Dieu inaccessible et silencieux ? Voici une prière pour vous encourager et vous rappeler que Dieu est toujours au gouvernail, quels que soient vos sentiments : “Seigneur je me sens abattu aujourd’hui, et pourtant Tu m’as rendu plus que vainqueur (Rm 8. 37). Enchaîné, et pourtant Tu es mon libérateur (Rm 11. 26). Confus, et pourtant Tu es mon conseiller (Es 9. 6). Je me considère comme en échec et pourtant Tu as fait de moi un vainqueur (1 Jn 5. 4). J’ai peur et pourtant Tu ne m’as pas donné un Esprit de frayeur, mais de force, d’amour et de sagesse (2 Tm 1. 7). Je n’ai pas d’amis et pourtant Tu es un ami plus proche qu’un frère (Pr 18. 24). Je suis dans les ténèbres et pourtant Tu es une lampe à mes pieds (Ps 119. 105). Je me sens seul et pourtant Tu as promis de ne jamais m’abandonner (He 13. 5). Mal compris, et pourtant je suis accepté et approuvé par Toi (Ep 1. 4). Pauvre, et pourtant Tu pourvois à tous mes besoins selon Ta richesse en gloire (Phm 4. 19). Malade, et pourtant Tu es Celui qui guérit toutes mes maladies (Ps 103. 3). Troublé, et pourtant Tu me donnes Ta paix (Jn 14. 27). Sale, et pourtant Tu me purifies comme l’or (Ml 3. 3). Vulnérable, et pourtant Tu es ma force et ma haute tour (Ps 18. 2). Sans valeur, et pourtant Tu me considères comme une perle de grand prix (Mt 13. 46). Aussi ai-je choisi désormais de me voir de la même manière, et de me comporter comme tel. Au nom de Jésus-Christ. Amen.”

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  • Quel est votre délai de réponse ?

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    “Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias. Il répondit : Me voici Seigneur !” Ac 9.10

    Combien de fois Dieu a-t-Il besoin de vous appeler avant que vous répondiez ? David a dit : “Il m’est bon d’être humilié afin que j’apprenne Tes statuts” (Ps 119. 71). Cela veut-il dire que Dieu n’avait pas parlé à David avant qu’il ne s’empêtre dans ses ennuis ? Non, cela veut dire que David n’avait pas écouté, ou qu’il n’avait pas aimé la réponse de Dieu ! Dans tous les cas David aurait mieux fait d’écouter et d’obéir. La question n’est pas : “Dieu me parle-t-Il ?” mais plutôt : “Suis-je en train de L’écouter ?” Jonas n’apprécia pas ce que Dieu lui disait, aussi s’enfuit-il loin de Dieu, mais voyez les problèmes que cela lui apporta ! Faites-vous de même ? Quand Dieu dit à Moïse d’aller devant le Pharaon, celui-ci répondit à Dieu de trouver quelqu’un d’autre pour cette mission (Ex 3. 11). Lui avez-vous déjà dit des paroles semblables ? Lui avez-vous déjà affirmé : “Seigneur, je ne suis qu’un raté. Je manque d’expérience, ou d’argent ou d’éducation” ? Si vous essayez de tout comprendre à l’avance, ou si vous attendez d’avoir toutes les réponses à toutes vos questions avant de vous lancer, vous ne ferez jamais rien ! C’est en agissant que vous comprendrez le pourquoi de vos actions. Jésus a dit : “Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie” (Jn 6. 63). Ce que Dieu vous dit personnellement vous donne la direction à prendre, la force et la capacité d’accomplir la mission qu’Il vous a confiée. Quand Dieu appela Ananias, celui-ci répondit tout de suite : “Me voici Seigneur.” Quand Dieu appela Samuel il répondit : “: Parle ! Moi, Ton serviteur, j’écoute’ (1 S 3. 10). Voilà ce que Dieu vous demande aujourd’hui : une réponse sans délai !

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  • Levez-vous et prenez possession !

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    “J’ai commencé à vous donner… alors, commencez à en prendre possession !” Dt 2. 31

    Parce que nous sommes souvent très impatients de voir la réalisation des promesse divines, nous rechignons à l’idée de devoir attendre. Aussi la Bible nous exhorte souvent à demeurer calmes et à patienter dans la présence de Dieu : “Attends le Seigneur ; sois fort et prends courage ; attends le Seigneur” (Ps 27. 14). Mais parfois c’est Dieu qui attend avec patience que nous nous levions et que nous nous mettions en marche ! Ecoutez ce qu’Il dit au peuple d’Israël : “Vous êtes restés assez longtemps près de cette montagne. Maintenant, reprenez la route…” (Dt 1. 6-7). Ne passez pas à côté de Ses bénédictions par peur de vous lever pour aller dans la direction qu’Il vous indique ! Certaines situations exigent de réagir rapidement à l’appel divin. Les promesses faites à Abraham ne pouvaient s’accomplir sans son départ de Chaldée. Il lui fallait d’abord quitter son pays, sa famille, son mode de vie pour emprunter des chemins inconnus. La foi devient stérile si elle ne débouche pas sur de l’action (Jc 2). Jésus ordonna aux dix lépreux venus Lui demander la guérison, d’aller se montrer aux prêtres (Lc 17. 14), et “pendant qu’ils y allaient, ils furent purifiés de leur lèpre”. Il y a là une leçon importante pour nous aujourd’hui. Quand Dieu nous dit “J’ai commencé à vous donner…” comprenez qu’il est temps de devenir “plus que vainqueur” et d’aller conquérir ce qu’Il nous a promis de nous accorder. Trop attendre équivaut à douter de Sa capacité à nous bénir. Et la parole de Dieu affirme : “Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu (He 11. 6). Sa parole pour vous aujourd’hui est : Levez-vous et prenez possession !

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  • Dieu aime tout le monde… et vous ?

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    Comprends-tu ce que tu lis ? Il répondit : comment le pourrais-je, si quelqu’un ne me guide ?” Ac 8.30-31

    L’eunuque que Philippe venait de rencontrer était un marginal vis-à-vis de la société de son temps, mais aussi un Ethiopien, un étranger pour les Juifs. Néanmoins c’était un homme assoiffé de vérité. Avant de s’approcher de lui, Philippe dut d’abord surmonter ses scrupules religieux, oublier les traditions de son peuple, puis repousser la peur qu’il devait avoir d’être rejeté lui-même au cas où quelqu’un l’aurait vu en conversation avec l’Ethiopien. Mais l’histoire nous apprend que cet étranger découvrit Jésus, s’en retourna dans son pays, parla de Christ à la reine Candace, et grâce à lui des centaines de milliers d’Ethiopiens se convertirent à Jésus. Que se serait-il passé si Philippe avait proclamé la supériorité de ses principes et de ses croyances ? Nous élevons des barrières infranchissables et prétendons que Dieu les a érigées. Or Dieu aime tout le monde, y compris les marginaux. Souvenez-vous de la femme samaritaine ; elle avait été mariée 5 fois, et vivait alors avec un homme qui n’était pas son mari. Comment aurait-elle été traitée dans nos églises ? Mais Jésus s’approcha d’elle, lui prouva Son amour en lui offrant le salut avant de l’envoyer vers les gens de son village avec pour mission de leur parler de Celui qu’elle venait de rencontrer. “Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait : ne serait-ce pas le Christ ?” (Jn 4. 29). Puisse Dieu nous libérer de nos carcans d’idées préconçues ! Nous rejetons trop souvent une génération de jeunes aux cheveux bariolés et aux lèvres percées d’anneaux, ou des marginaux de toute espèce qui ne se conforment pas à notre manière de vivre ou encore des hommes respectables et bien connus qui sont différents de nous. Quand nous ne rejetons pas des gens ordinaires qui ne font que travailler dur pour élever leur famille et payer leurs dettes ! Comment comprendront-ils le message du Christ si personne ne s’approche d’eux pour leur expliquer ce que Philippe expliqua à l’eunuque ? C’est notre responsabilité de faire la même chose. Mais n’oubliez pas que vous devez commencer par les aimer et le leur montrer !

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  • À PROPOS DE LA DETTE

    La gestion d’un budget familial n’est pas toujours facile, surtout en période de crise. Je tente de faire au mieux, en « bon père de famille » et avec un commandement personnel : « Tu ne dépenseras pas l’argent que tu n’as pas ». 

    Ce principe n’est pas partagé par tout le monde puisque la Banque de France doit gérer, chaque année des dizaines de milliers de dossiers de surendettements.

    Je suis extrêmement prudent pour ce qui est des crédits parce que j’ai une confiance très limitée à l’égard des banques. En effet, je n’en connais aucune qui soit philanthrope, altruiste, désintéressée et généreuse.

    Quand le gouffre devient abysse

    Du coup, je me pose bien des questions quant à la gestion financière d’un pays. 

    Surtout lorsque l’on ne cesse de dire que ce pays est endetté.

    Certaines dépêches sont affolantes : « La dette publique de la France a grossi de 43,6 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent pour atteindre 2 358,9 milliards d’euros.« 

    Mais à qui devons-nous autant d’argent ? 

    Et comment rembourser ? 

    À quel taux ? 

    À quelle échéance ?

    Ces questions primaires de « bon père de famille » semblent ne pas empêcher de dormir nos gouvernants qui parlent toujours d’économies, mais n’en font pas !

    Quand il a autant de dettes, où l’État trouve-t-il l’argent qu’il promet pour payer les millions de salariés en chômage à cause du confinement ? Pour sauver les entreprises, les commerces, le tourisme ?

    Certains spécialistes prédisent que l’on s’achemine vers un « déficit budgétaire abyssal » !

    Là, le « père de famille » regarde avec inquiétude son livret à la Caisse d’Épargne !

    Que faire ? Comment faire ? 

    Le nez dans le masque, nous n’avons peut-être pas bien pris note de cette information :

    Le G20 suspend le remboursement de la dette des pays pauvres, sans lannuler

    Cest une grande avancée diplomatique et un petit geste envers les pays pauvres. Les ministres des finances du G20 se sont mis daccord, mercredi 15 avril, sur une suspension partielle de la dette de 77 États à bas revenus, à hauteur de 14 milliards de dollars (12,8 milliards deuros), sur un total de 32 milliards de dollars.

    On mesure le « petit geste » quand on met la dette française (2 358 milliards) face à la remise aux pays pauvres (12,8 milliards)

    Ces remises évitent tout de même un peu l’asphyxie (ou la retarde) de peuples déjà fortement menacés. 

    Une sagesse venue d’ailleurs 

    La question de la remise des dettes est abordée par la Bible, dans des textes législatifs de l’Ancien Testament (comme quoi la question n’est pas nouvelle !) :

    « Tous les sept ans, vous accorderez une remise de dettes à vos débiteurs. Voici comment cette règle doit être appliquée : Lorsque l’année de remise de dettes est proclamée en l’honneur du Seigneur, tous ceux qui ont prêté de l’argent à leur prochain doivent renoncer à être remboursés ; ils ne doivent pas contraindre un compatriote, leur prochain, à payer sa dette. » (Deutéronome 15. 1-2)

    Effacer les ardoises tous les 7 ans n’est sans doute pas la démarche la plus facile pour un créancier. J’imagine qu’il était plus difficile d’emprunter à l’approche de cette fameuse septième année. Mais là encore, le texte biblique est pertinent :

    « Et attention, ne vous laissez pas gagner par de mauvaises pensées en vous disant : C’est bientôt la septième année, l’année de la remise des dettes. N’allez pas vous montrer durs, pour cette raison, à l’égard d’un compatriote pauvre, en refusant de lui accorder quelque chose. Il adresserait alors au Seigneur une accusation contre vous et vous seriez coupables. Accordez-lui donc un prêt, et accordez-le-lui de bon cœur. À cause de cette générosité, le Seigneur votre Dieu vous bénira dans tout ce que vous entreprendrez. » (Deut. 15. 9-10)

    Mais peut-on espérer qu’un gouvernement laïc mette en place des lois bibliques que même Israël, en son temps, a eu du mal à pratiquer.

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  • Comment réagissez-vous face aux critiques ?

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    “Les blessures d’un ami prouvent sa fidélité” Pr 27. 6

    Regimbez-vous face aux critiques? Vous sentez-vous rejeté ? Vous mettez-vous tout de suite sur la défensive ? Nous avons tous besoin, un jour ou l’autre, de personnes capables d’être honnêtes avec nous, car nous sommes facilement aveuglés par notre vanité. Quand Adam fit face à Dieu, après la chute, il se disculpa tout de suite : la faute, selon lui, revenait à Eve qui l’avait entraîné. Par contre, lorsque Nathan alla voir David, ce dernier s’écria : “J’ai péché.” Les deux options possibles sont les suivantes : 1- Dieu vous envoie quelqu’un pour vous réprimander parce qu’Il vous aime. Il n’agit ainsi qu’avec ceux qui sont Ses enfants, ceux qui ont de la valeur à Ses yeux. 2- Dieu ne vous réprimande pas, alors cela veut dire que vous n’êtes peut-être pas Son enfant. Ecoutez ces mots : “Si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils” (He 12. 8). Vérifiez donc votre acte de naissance ! Serait-il possible que vous soyez un enfant illégitime ? Quel est donc le choix qui s’offre à vous ? Eviterez-vous celui qui vient vous corriger ? Allez-vous prendre vos distances vis-à-vis de ceux que vous ne voulez pas écouter ? Ou mettre en valeur tout ce que vous avez fait au nom du Seigneur et demander : “Et vous qu’avez-vous fait ?” Soignerez-vous d’abord votre amour-propre en disant : “Je ne suis pas compris, je ne suis pas apprécié à ma juste valeur?” Vous disculperez-vous en affirmant : “C’est le diable qui est en train de m’attaquer ?” Pierre eut besoin d’être réprimandé par Paul. Josué eut besoin d’être instruit et corrigé par Moïse. Tous ceux qui comptèrent dans l’histoire du peuple de Dieu, apprirent à accepter les conseils et les réprimandes et à faire de leur mieux pour se corriger. Ainsi Salomon pouvait-il déclarer : “Comme le fer aiguise le fer, ainsi un homme aiguise un autre homme” (Pr 27. 17). Telle est la manière d’agir de Dieu !

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  • Avez-vous envie de tout abandonner ?

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    “Le soir arrivent les pleurs, et le matin l’allégresse !” Ps 30. 6

    Les grands efforts ne produisent pas souvent des résultats immédiats. La moisson n’arrive que bien des mois après les semailles; n’importe quel fermier vous le dira ! Il lui faut se lever tôt pour partir aux champs, les préparer pour les semailles. Puis attendre les pluies qui feront germer, le soleil qui fera pousser les graines. Il faut des semaines de travail et des mois d’attente, avant que la plante minuscule s’affermisse et croisse au-dessus des sillons. De jour en jour la transformation se fait plus apparente. Jusqu’au jour où les champs sont prêts pour la moisson. Celle-ci est le fruit de travail, d’investissement, de temps et d’attente… d’attente… et encore d’attente ! Paul a écrit : “Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas” (Ga 6. 9). Avez-vous envie de tout abandonner ? Vous n’êtes pas le seul sur la terre à penser la même chose. Chaque personne qui entreprend quelque chose d’important passe par des moments de doute et de découragement. David lui-même était tellement fatigué à un point de son existence qu’il souhaitait s’engager dans l’Armée de l’Air ! Ecoutez : “Oh, si j’avais les ailes de la colombe, je m’envolerais et je trouverais le repos ! Oui, je fuirais bien loin !” (Ps 55. 7). Quant à Jérémie, il considéra un moment l’idée de monter un motel aux confins du désert, plutôt que continuer son ministère de prophète. Ecoutez : “Oh, si j’avais au désert une cabane de voyageurs, j’abandonnerais mon peuple et je m’en éloignerais !” (Jr 9. 2). Nous traversons tous des moments de découragement. Mais n’abandonnez pas votre lutte ! Les saisons changent ! Même vos besoins et vos souhaits peuvent changer. Voilà pourquoi Jacques a écrit : « Que la patience accomplisse parfaitement son œuvre” (Jc 1. 4). L’avenir vous appartient, si vous apprenez à contrôler vos émotions, à organiser votre temps, à conserver votre vision intacte, et surtout à ne pas vous avouer vaincu ! La vie est une succession de saisons, et les saisons, nous le savons tous, changent sans cesse ! Peut-être pleurez-vous aujourd’hui, mais la joie est en route, et arrivera bientôt.

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  • Trouver sa satisfaction en Jésus !

    Une joie totale Psaume 16.11

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  • Les pierres ne cessent de crier !

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    “Il répondit : Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront !” Lc 19. 40

    Au 18e et 19e siècles se développa en Allemagne une école d’analyse critique de la Bible, dite “critique haute”. Ces érudits entreprirent de “démanteler” la Bible, scindant certaines livres en plusieurs parties avant de reconstruire la Bible à leur manière. L’influence pernicieuse de ce mouvement fut importante sur la plupart des pays européens. Mais Dieu avait prévu une telle éventualité ! Jésus avait dit, des siècles plus tôt : “s’ils se taisent, les pierres crieront !” Au moment où les leaders chrétiens se mirent à compromettre leur foi avec les analyses critiques de cette école allemande, et cessèrent donc de proclamer la vérité, Dieu entreprit de réaliser la prédiction de Jésus. L’archéologie en tant que science à part entière date de la même époque. Les pierres se sont mises à crier ! Depuis ce jour l’archéologie n’a cessé de prouver l’exactitude de la Bible. L’un des exemples les plus remarquables est la découverte de la civilisation hittite. Bien que mentionnée dans huit différents chapitres de la Bible, cette civilisation était considérée comme une nation mythique jusqu’au jour où Hugo Winckler découvrit une quarantaine de ses cités, y compris sa capitale, Hattusa, au début du 20e siècle. Un autre exemple : John Garstang, archéologue britannique de renom déclara, dans les années 1930, après avoir travaillé sur les fouilles de la ville de Jéricho : “Il n’y a aucun doute possible. Les murailles de Jéricho sont tombées en avant du haut du tertre de manière si complète que les attaquants n’ont eu aucune peine à grimper sur leurs décombres et entrer dans la ville.” En 1997, une équipe d’archéologues italiens a fait la même constatation et a découvert, intacte, une petite partie du rempart avec quelques maisons. Sûrement l’une d’elles était la maison de Rahab (Jos 2. 15). Les pierres continuent de crier !

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  • Jetez votre bâton !

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    “Le Seigneur lui dit : “Qu’as-tu à la main ?” – “Un bâton”, dit-il. “Jette-le à terre.” Ex 4.2-3

    Lors de la rencontre entre Dieu et Moïse devant le buisson enflammé, Dieu donna un ordre étrange à Moïse : “jette par terre ton bâton de berger.” Ce “bâton” était une houlette de berger, longue d’environ deux mètres, dont le bout était courbé, comme une crosse d’évêque. Les bergers s’en servaient comme d’une canne lors des transhumances, pour guider le troupeau, parfois pour attraper un mouton récalcitrant ou encore pour faire fuir des prédateurs trop proches du troupeau. Cette houlette était sa sécurité financière et sociale. Elle représentait aussi l’identité de Moïse. “S’il se regardait dans un miroir, il voyait un berger, ni plus ni moins” a écrit Mark Batterson. Moïse n’était plus le prince d’Egypte. Il avait renié son éducation, son libre accès au pouvoir, son identité passée. Cela explique pourquoi Moïse demanda à Dieu d’envoyer quelqu’un d’autre remplir la mission que Dieu voulait lui confier. Dieu vous a-t-Il demandé de jeter à terre votre “bâton”, tout ce qui représente votre identité présente ? Avant d’endosser un nouveau rôle, vous aurez besoin de vous débarrasser de l’ancienne identité. Ne vous faites pas d’illusion, il n’est pas facile de tourner le dos à ce qui correspond à votre assurance, votre bien-être, votre avenir. Néanmoins, vous ne découvrirez pas qui vous êtes vraiment aux yeux de Dieu avant d’avoir accepté d’abandonner votre sécurité humaine. Notez que Dieu ne répondit pas directement à la question de Moïse : “Qui suis-je pour aller auprès du pharaon et pour faire sortir d’Egypte les israélites ?” (Ex 3. 11). Il dit seulement : “Je serai avec toi…” (v. 12). Peut-être est-Il en train de vous dire exactement la même chose ! Jetterez-vous votre bâton, vous aussi ?

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  • L’inconnue de Samarie ou le salut d’une femme immorale

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    “Or il Lui fallait traverser la Samarie…” Jn 4. 4

    Pourquoi la Bible dit-elle que Jésus devait traverser la Samarie ? Pour rejoindre la Galilée, Jésus emprunta la route la plus directe qui passait par Sychar en Samarie, au lieu de suivre la route traditionnelle, plus longue, que tous les Juifs préféraient, car ils refusaient tout contact avec les Samaritains qu’ils méprisaient au plus haut point. Jésus avait en fait planifié un rendez-vous avec une inconnue près d’un puits à Sychar. Pour-quoi elle ? Connue de tous pour ses mœurs faciles et ses multiples divorces, aucune église ne l’aurait choisie comme porte-parole. Mais Jésus savait quel diamant se cachait dans ce caillou rugueux. Grâce à elle, toute une ville allait découvrir le Messie (v. 39). Qui plus est, Jésus avait décidé de révéler à cette inconnue le secret de la vraie adoration à Dieu “en esprit et en vérité” (v. 23-24). Jésus n’a pas pensé une minute aux difficultés qui risquaient de contrecarrer cette rencontre prévue : la chaleur de la route, le manque de points d’eau sur cette région aride, la présence possible d’hommes près du puits, l’animosité des habitants contre un juif de passage, la fuite possible de cette femme à l’approche d’un groupe d’étrangers… Le besoin spirituel de tout un peuple était dans la balance, aussi Jésus bouscula-t-Il la tradition et adopta-t-Il une attitude radicalement différente pour aborder cette inconnue. Il était venu en ce monde pour sauver des âmes perdues, comme Zacchée, comme cette femme samaritaine, et seule comptait Sa mission. Il resta deux jours dans cette ville et beaucoup crurent en Lui. A nous, comme à Ses disciples d’alors, Jésus fait ensuite remarquer : “Levez les yeux et regardez les champs ! Les épis sont mûrs pour la récolte !” (v. 35).

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  • Zachée ou le salut d’un riche

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    “Zachée, descends vite : il Me faut aujourd’hui demeurer dans ta maison…” Lc 19. 5

    L’histoire de Zachée nous prouve que même les gens riches et corrompus ont autant besoin du salut que les pauvres ! Luc nous rapporte la rencontre entre cet inspecteur des impôts et Jésus : “Jésus entra dans Jéricho… Il y avait là un homme appelé Zachée ; c’était le chef des collecteurs d’impôts et il était riche. Il cherchait à voir Jésus… il grimpa sur un arbre… Quand Jésus arriva à cet endroit, Il leva les yeux et dit à Zachée : “Dépêche-toi de descendre, Zachée, car il faut que Je demeure chez toi aujourd’hui.” Zachée se dépêcha de descendre et le reçut avec joie” (Lc 19. 1-6). Sa richesse, il l’avait acquise en partie en collaborant avec les Romains, mais surtout en extorquant de l’argent à ses compatriotes. Ne vous fiez pas aux apparences, bien des gens riches cachent, derrière leur apparente vie facile, des blessures profondes et des regrets amers. Vous ne savez pas quelles manigances douteuses dont ils ne sont pas fiers les ont amenés à la position qu’ils occupent aujourd’hui. Jésus n’a pas dit qu’il était impossible aux gens riches d’être sauvés, seulement “difficile” (Mc 11. 23-27). Aussi Zachée s’empresse-t-il de promettre de rembourser ceux qu’il avait escroqués en leur rendant le quadruple de ce qu’il leur avait volé. Notez ce que Jésus dit à Zachée : 1- descends ! Pour aborder Jésus l’humilité est la seule posture requise. Zachée doit se mettre au même niveau que les autres s’il veut recevoir le salut. 2- vite ! Le passage de Jésus sera bref. Le temps est limité. N’attendez pas à demain pour penser au salut, sinon il risque d’être trop tard. 3- il Me faut demeurer chez toi. Le mot “demeurer” veut dire : “s’installer à demeure”. Jésus ne lui offre pas une simple visite, mais une présence permanente dans son cœur. Son passage à Jéricho transformera Zachée à jamais. C’est ce qu’Il offre encore à chacun d’entre nous !

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  • Aujourd’hui, pas demain, est le jour du salut !

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    “La moisson est passée, l’été est fini, et nous ne sommes pas sauvés !” Jr 8. 20

    Ces mots, Jérémie les a écrits il y a 2700 ans, aux heures les plus sombres du royaume de Juda. Parce que le peuple avait rejeté Dieu, Dieu les avait abandonnés et un désastre allait s’abattre sur Jérusalem. Le vieux prophète allait assister au carnage et à la destruction de la ville, sans pouvoir convaincre ses compatriotes que le salut était à portée de mains, en se tournant vers Dieu. Désespéré par l’endurcissement du peuple et de ses leaders, il demande : “N’y a-t-il plus de baume à Galaad ? N’y a-t-il plus de médecin là-bas ?” (Jr 8. 22). Galaad était une petite ville réputée pour son “baume”, une sorte de résine médicinale. Le salut n’était pas très loin, mais encore fallait-il aller à la rencontre du médecin capable de les guérir. La situation de notre société n’est pas très différente de celle dans laquelle vivait Jérémie. Même violence, même immoralité, même idolâtrie, même refus d’écouter les avertissements divins, même obstination. Pour combien de temps encore Dieu patientera-t-Il avant d’intervenir dans notre monde et de mettre un terme à la civilisation telle que nous la connaissons aujourd’hui ? Quand l’été se terminera, serez-vous sauvé ? Les laboureurs ont planté leurs graines au printemps, elles ont poussé et produit une récolte. Maintenant elle est près d’être engrangée, mais si vous n’avez pas encore accepté le salut, demain risque d’être trop tard. Ceux qui n’ont pas accepté le salut forment deux camps, le groupe de ceux qui ont choisi de tourner le dos à Dieu et ne veulent pas d’une relation avec Lui. Mais encore plus tragique est le sort de ceux qui s’imaginent être prêts à rencontrer Dieu, mais qui n’ont pas accepté de croire que Jésus est “le chemin, la vérité et la vie” (Jn 14. 6). Sa parole pour vous aujourd’hui : ne méprisez pas l’offre du salut en Jésus. Maintenant est peut-être votre dernière occasion de l’accepter !

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  • Dieu aime la poussière !

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    “Le Seigneur Dieu façonna l’homme de la poussière de la terre…” Gn 2. 6

    Avez-vous l’impression que votre vie a été brisée, que vos rêves ne sont plus que des lambeaux irrécupérables ? Si un vase auquel vous tenez beaucoup s’est cassé dans votre maison, vous avez peut-être été tenté d’en coller les morceaux pour donner l’illusion qu’il existe encore. Mais que faire si les morceaux sont tellement petits et nombreux qu’il ne vous reste que de la poussière ? Coller la poussière est impossible. Difficile même de la garder entre vos mains. Est-ce votre expérience aujourd’hui ? Est-ce tout ce qu’il vous reste de votre vie passée et des plans que vous aviez formés pour votre avenir ? Vous avez envie de crier à Dieu qu’Il vienne “recoller” vos morceaux brisés, puis vous découvrez que Dieu n’est pas intéressé par ce genre de manipulation. Dieu aime la poussière, car Il peut la façonner afin de créer quelque chose de nouveau dans votre vie. La poussière est l’ingrédient dont Il a besoin pour créer un homme nouveau, une femme nouvelle. Lisa Terkeurst écrit : “Pensez à un cube de glace. Sa forme ne peut changer tant qu’il demeure un cube de glace, mais si vous le laissez fondre, vous pouvez verser l’eau qui en résulte dans un moule en forme de fleur ou de papillon et créer un très beau glaçon aux formes bien différentes. La poussière y ressemble. C’est l’ingrédient nécessaire pour créer une nouvelle vie !” Mélangez de l’eau à la poussière et vous avez de la glaise qui, entre les mains du potier, deviendra une poterie de valeur (Es 64. 8). La boue (ou la glaise) est la source du miracle de la création ou de la restauration. Jésus a redonné la vue à un aveugle en plaçant de la boue sur ses paupières (Jn 9. 5-6). Il peut faire la même chose avec votre vie brisée et vos rêves en lambeaux. Personne n’aime la boue, n’est-ce pas ? Pourtant, entre les doigts de Dieu, attendez-vous à voir un miracle surgir ! Ne méprisez donc pas la poussière !

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  • Français jusqu’au bout des ongles

    Tous Unis ! Tous ensemble ! Unité nationale !

    En période de crise, de vibrants appels à l’unité et à la solidarité sont lancés. Sur fond d’urgence nationale, on est proche de la mobilisation générale.

    Or, la France est composée d’individus foncièrement … individualistes. Ce n’est pas qu’ils soient vraiment égoïstes, mais ils sont profondément nombrilistes, indépendants, voire égocentriques. Sans oublier qu’ils ont une grande G…..

    Gaulois !

    Je me souviens de ce journaliste sportif qui, parlant des Bleus, disait : « Comment voulez-vous que l’Équipe de France sache comment jouer. Il y a 11 joueurs et 60 millions d’entraineurs ! »

    Même en temps de crise, la France n’est homogène ni dans ses sensibilités ni dans ses comportements. On peut vraiment plaindre le chef de l’État, mais surtout, après l’avoir beaucoup critiqué. Le général De Gaulle avait pleinement raison lorsqu’il s’exclamait : « Comment voulez-vous gouverner un pays où il y a 258 variétés de fromages ? »

    Petits malins !

    Cependant, la pandémie du Covid-19 a eu quelques effets positifs sur la population française. Même confinés, les français ont montré le visage d’un peuple capable de se mettre en mouvement en déployant une énergie insoupçonnée dans l’adversité et l’inquiétude. Certes, ils rouspètent, mais ils ont aussi une capacité remarquable au rebond, à l’inventivité. Ils peuvent également faire preuve d’humour par des créations, des improvisations et un système D toujours en effervescence. Des centaines, voire des milliers de vidéos ont déferlé sur les réseaux sociaux et sur le Net, témoignant de leur sens aigu de la résistance.

    À corriger !

    Pourtant, sur le fond, Dupont, Martin et Durand restent intrinsèquement français et donc râleurs. Ils commencent toujours par contester et terminent invariablement dans la défiance la plus totale. L’adage dit : « Chassez le naturel, et il revient au galop ! »

    C’est là que l’on voit la force de la nature sur l’éphémère posture.

    Or, la nature humaine n’est pas nécessairement la meilleure des conseillères. Si j’en crois la Bible, elle est même plutôt mortifère. C’est pourquoi la Bible nous encourage à la conversion, à un profond changement de nature. 

    Transplantation

    Cependant, pour parvenir à un vrai changement, il faut une opération venant de l’extérieur. Une véritable intervention chirurgicale. 

    Celui qui nous encourage à changer nous en donne aussi les moyens.

    Dieu dit à Ézéchiel, le prophète :

    « Je verserai sur vous l’eau pure qui vous purifiera ; oui, je vous purifierai de toutes vos souillures et de toute votre idolâtrie. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur insensible comme une pierre et je le remplacerai par un cœur réceptif. Je mettrai en vous mon Esprit, je vous rendrai ainsi capables d’obéir à mes lois, d’observer et de pratiquer les règles que je vous ai prescrites. » 

    Ézéchiel 36. 25-27

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  • Le garçon qui servait Dieu

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    “Samuel faisait le service en présence du Seigneur. C’était un enfant…” 1 S 2. 18

    Dieu nous avertit de ne jamais mépriser les humbles débuts. Néanmoins n’est-il pas surprenant de lire que Samuel, encore enfant, servait Dieu comme un prêtre du sanctuaire ? Etait-il déjà capable d’accomplir les tâches précises de la fonction sacerdotale ? Pourquoi Dieu avait-Il besoin d’un enfant comme assistant ? Dieu, qui a créé, par la puissance de Sa parole, l’univers et tout ce qu’il contient, et établi les lois qui le régissent, est parfaitement capable de continuer à le faire sans l’aide d’un petit garçon ni de nos conseils ! En fait s’Il choisit de déléguer certaines de Ses responsabilités à des humains tels que nous, c’est pour nous faire sentir que nous faisons partie de Sa famille. Aussi Samuel débuta très jeune dans le service de Dieu. Séparé de sa famille, qui venait lui rendre visite une fois par an, “il continuait de grandir et d’être apprécié, tant par le Seigneur que par les hommes” (v. 26). A une époque où concernant l’éducation des enfants l’accent est mis sur la liberté dont ceux-ci doivent bénéficier afin de grandir de manière harmonieuse, l’exemple de Samuel paraît déplacé. Pourtant la vie de Samuel prouve que son éducation fit de lui un prophète avec “la tête bien sur ses épaules” pour reprendre une expression familière. Les leçons apprises dans sa jeunesse, “dans la présence de Dieu” (v. 21), demeurèrent implantées dans son esprit le reste de sa vie. Parents même si un certain temps vos enfants semblent tourner le dos à l’enseignement que vous leur avez donné, soyez certains qu’il ne sera pas perdu, s’ils ont appris, jeunes, la valeur du service du Seigneur. S. Bricoe a raconté avoir rencontré lors d’un voyage au Vietnam un jeune adolescent âgé de moins de 15 ans qui dirigeait une petite église clandestine. Malgré son jeune âge, c’était lui qui encourageait la foi des autres !

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  • Avons-nous déjà eu l’impression d’être « vide » d’une vase dans un autre ?

    Moab était tranquille depuis sa jeunesse, il reposait sur sa lie, il n’avait pas été vidé d’un récipient dans un autre, il n’était pas allé en exil… Jeremie 48.11

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  • La “ville” de la paix parfaite

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    “Dieu est dans cette ville, elle ne tombera pas. Le jour se lève, et déjà, Dieu est là pour l’aider.” Ps 46.6

    “Dieu est dans cette ville, elle ne tombera pas !” Les menus tracas de la vie nous déstabilisent si souvent, qu’il semble presque inimaginable de vivre aujourd’hui sans subir de contrainte. Nous est-il possible d’arriver à ce lieu où Dieu réside où rien ne peut nous ébranler, nous troubler, nous voler notre paix ? La réponse pour l’apôtre Paul était un oui sans détour. Malgré les difficultés qui l’attendaient à Jérusalem et que le Saint-Esprit lui avait annoncées déjà, il affirmait n’accorder aucun prix à sa vie. Au contraire il se réjouissait de ses ennuis, de ses souffrances, des mauvais traitements qu’il avait reçus (Rm 5. 3-5). Parce qu’il avait atteint cette “ville” où Dieu réside, Paul était certain que rien ne pouvait le forcer à perdre “cette paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence” (Ph 4. 7). Apprendre à Lui faire confiance en tout est le seul moyen de vivre dans cet espace de tranquillité absolue. Nous lisons : “Le vainqueur, J’en ferai une colonne dans le temple de Mon Dieu…” (Ap 3. 12). Commentant ce verset, Hannah W Smith a écrit : “Devenir aussi solide et inébranlable qu’un pilier dans la somptueuse demeure de Dieu est un objectif digne de tous nos efforts. Atteindre ce but ultime vaut bien d’endurer les épreuves nécessaires à notre formation.” Quand Dieu défend une ville, elle est imprenable, comme la montagne de Sion (Ps 125. 1). Quand Dieu réside dans notre cœur, même si les catastrophes s’accumulent aux alentours, le calme règnera en nous, Le monde ne peut offrir une telle paix intérieure ni ne vous voler la nôtre. Le psalmiste a écrit : “Ceux qui comptent sur le Seigneur sont comme le mont Sion : il est inébranlable, il demeure toujours”. C’est après l’annonce de la disparition de ses quatre enfants dans un naufrage que Horatio Spafford écrivit le chant “Quand la paix, comme une rivière, accompagne mes pas, quand la tristesse me submerge comme les flots de la mer, quelles que soient les circonstances, Tu m’as appris à dire : tout est bien, tout est bien dans mon âme…”

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  • Croire ! (2)

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    “Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru.” Jn 20. 29

    Il y a des moments dans la vie où la foi semble absurde : par exemple, comment une mer peut-elle s’ouvrir devant un peuple ? Comment un seul homme peut-il vaincre toute une armée ? Comment l’univers a-t-il pu être créé par une seule parole ? Les intellectuels nous prennent pour des simples d’esprit, car nous croyons de telles choses. Et pourtant certains ne misent-ils pas parfois leur vie et leur réussite sur le marché de la Bourse ? Certains ne déménagent-ils pas à l’autre bout du pays avec leur famille simplement sur une promesse d’emploi au salaire mirobolant, accompagnée néanmoins d’une période d’essai de 3 mois ? Où est la différence ? Leur foi est basée sur l’homme. La nôtre sur Dieu ! Sont-ils plus sages que nous ? Jésus a dit : “Ayez foi en Dieu” (Mc 11. 22). Ainsi notre foi ignore l’incertain et le faillible, pour s’attacher à un Dieu fidèle, fiable et sûr. Nous ne savons ce que demain nous apportera, mais nous faisons confiance à Celui qui sait. Nous ne pouvons faire confiance à notre propre entendement, aussi faisons-nous confiance à Sa sagesse pour savoir ce qui est le meilleur pour nous. C’est logique, non ? Même ceux qui se disent chrétiens, si l’on cherche bien, démontrent par inadvertance que leur vie est dominée par le doute. Dites-leur que Dieu vous a béni dans un domaine particulier et ils vous disent : “Ah bon, et qu’avez-vous fait pour cela ?” Parce qu’ils n’ont pas développé leur foi, ils agissent comme Delila, cherchant à découvrir le secret de la vôtre. Le secret est pourtant bien simple : lorsque vous marchez avec Dieu, Il vous bénit. Il ne le fait pas pour vous récompenser de vos belles actions ou de votre magnifique attitude devant la vie. Il le fait parce qu’Il vous l’a promis, parce qu’Il peut le faire et parce qu’Il aime à le faire. Alors, placez donc votre confiance en Lui aujourd’hui !

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  • Croire ! (1)

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    “Oh ! Que Ta fidélité est grande !” Lm 3. 23

    Ne soyez pas trop dur envers Thomas parce qu’il a succombé au doute. Il avait déjà quitté son emploi une fois pour suivre un homme qu’il venait de voir crucifié et enseveli. Aussi, quand on lui affirma : “Jésus est vivant”, ne voulut-il prendre aucun risque. N’agissons-nous pas de la même façon lorsque notre foi semble vaciller ? Nous la mettons en veilleuse pour rechercher des “faits” que nous croyons absolus et indéniables. Ecoutez Thomas : “Si je ne vois pas… je ne croirai point” (Jn 20. 25). Mais, au fait, le manque de foi de Thomas a-t-il aboli la résurrection ? Bien sûr que non ! De même si quelqu’un affirme : “Nous ne vivons plus au temps des miracles.” Est-ce que cette affirmation abolira les miracles ? Non, mais à coup sûr cette personne ne verra jamais de miracle, car Jésus a dit : “Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru…” (Mc 16. 17). Thomas a failli passer à côté du plus grand événement de sa vie parce qu’il avait limité sa faculté de croire à un seul domaine : la vue. Or les témoins oculaires sont souvent les moins fiables. Croyez-vous que le magicien puisse scier réellement la femme en deux ou qu’il parvienne à faire flotter la table à un mètre du sol ? Des savants illustres à leur époque regardèrent un jour vers le soleil et déclarèrent que la terre était plate et que le soleil tournait autour ! “L’évidence” scientifique d’aujourd’hui peut devenir la niaiserie de demain. Chaque fois que vous prenez l’avion, et que vous faites confiance à un pilote que vous n’avez jamais rencontré ; chaque fois que vous conduisez votre voiture, et que vous faites confiance aux autres usagers qu’ils ne rouleront pas à contresens, vous agissez par la foi. La vie exige beaucoup de foi ! Mais qui est vraiment digne de toute notre confiance ? Seul Dieu l’est totalement parce que “Ta fidélité est grande” (Lm 3. 23). Croyez-vous vraiment cela ?

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  • Votre position en Christ et votre situation aujourd’hui.

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    “En Lui nous avons la rédemption par Son sang.” Ep 1. 7

    Cessez de vous faire du souci à propos de votre situation actuelle et concentrez votre attention sur votre position “en Lui”. Voyez-vous, votre situation ne s’améliorera pas tant que vous n’aurez pas compris quelle est votre position aux yeux de Dieu. Toute situation est temporaire : elle peut changer au gré des jours. Mais votre position “en Lui” est acquise pour l’éternité. Paul a écrit : “Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature” (2 Co 5. 17). Autrement dit, vous êtes pardonné, sauvé et parfait aux yeux de Dieu, tout cela conjugué au présent ! Rédemption veut dire : “paiement d’une rançon.” Imaginez que Dieu vous a incarcéré, condamné à mort à cause de votre péché. Mais lorsqu’Il voit le sang de Jésus, toutes les accusations faites contre vous sont rejetées, votre porte de prison s’ouvre toute grande et vous êtes libre. Incroyable, n’est-ce pas ! Quels que soient vos efforts ou votre entêtement, vous ne pourriez jamais, même en vivant des centaines de vies consécutives, rembourser votre dette. Seul Jésus a pu le faire, parce Lui seul pouvait offrir une vie complètement libre de tout péché. Mais il ne suffit pas de faire une déclaration d’émancipation : les esclaves doivent être mis au courant pour apprécier leur nouvelle liberté ! Et la dernière personne sur terre qui veut cela, c’est le maître des esclaves. En effet, si vous ne savez pas que vous êtes libre, vous croirez être toujours en captivité et votre vie reflétera votre ignorance. Aussi, la prochaine fois que le diable vous rappellera dans quelle situation vous vous trouvez, parlez-lui de votre position éternelle. Dites-lui : “Certains domaines de ma vie sont peut-être encore en état de restauration, mais Dieu n’a pas cessé de m’aimer, de m’accepter tel que je suis et d’approuver entièrement mon salut !”

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