septembre 2020

  • Demeurer prudent et modeste.

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    “Comme il était en chemin et qu’il approchait de Damas, tout à coup, une lumière qui venait du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre et entendit une voix lui dire : “Saul, pourquoi me persécutes-tu ?” Ac 9.3

    Quand on lit la conversion de Saul de Tarse, sur le Chemin de Damas, on se trouve devant la conversion la plus spectaculaire qui soit dans le Nouveau Testament. On voit les disciples suivre Jésus sur une parole : “Toi, suis-Moi !” On voit des gens croire en Lui après une guérison ou un miracle précis, mais le choc par lequel passe Saul est vraiment exceptionnel. Jésus frappe fort. Est-ce que Paul ne pouvait se convertir qu’avec une telle mise en scène ? Sans doute qu’il fallait ébranler totalement ses convictions pour qu’un vrai changement s’opère en lui. Pour bien comprendre ce que sera le ministère de Saul qui devient Paul, il ne faut pas seulement mesurer l’impact qu’a représenté sa conversion, mais ce qu’il était avant cette expérience. Saul de Tarse était persuadé être un fidèle adorateur de Dieu et, fort de cette croyance, il s’acharnait à défendre sa perception, avec le sentiment d’être parfaitement vrai. Légaliste, il respectait tous les préceptes de Moïse. En cela, il était un excellent Juif : “Je surpassais par mes progrès dans le judaïsme bon nombre de ceux de mon âge, par mon zèle excessif pour les traditions” (Ga 1. 14). Orgueilleux, mais authentique ! Puisque la loi de Moïse vient de Dieu et que Moïse est la référence parfaite du bon juif, Saul se sent du bon côté. Et le message des disciples lui apparaît comme une hérésie. Même la façon dont meurt Étienne sous ses yeux ne bouleverse ni son cœur ni sa raison. Quand en est sûr de soi, on est sourd aux autres. Et pourtant, Saul se trompe. Il est sincère, mais dans l’erreur. Cette constatation doit nous conduire à toujours être prudents dans nos certitudes. Saul se fait une image de Dieu et du Messie. Jusqu’à ce que Jésus se manifeste avec une certaine brutalité : “Je suis Jésus que tu persécutes !” Sans toujours tout remettre en doute, et tout en construisant notre foi sur ce que dit la Bible (et non ce qu’on lui fait dire), nous devons toujours être modestes dans nos conceptions de Dieu et de Jésus. Être capable de revoir ses acquis, ce n’est pas être inconstant ou faible, c’est être humble.

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  • Il ne cligne même pas des yeux !

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    “Veillez! Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer…” 1 P 5.8

    Savez-vous que les serpents ne peuvent cligner des yeux, car ils ne possèdent pas de paupières ? Une sorte d’écaille transparente et dure protège leur cornée. Leurs yeux sont ainsi grands ouverts 24 heures sur 24. Ils sont toujours à l’affût d’une proie qui pourrait passer près d’eux. Même quand ils semblent dormir, leur attention est sans cesse en éveil. Certaines espèces nocturnes possèdent également des récepteurs thermiques qui, comme un radar infrarouge, leur permettent de distinguer une proie même dans l’obscurité la plus totale. Cela devrait nous aider à comprendre pourquoi Satan, le serpent, notre ennemi, est sans cesse en train de nous épier, de nous observer, d’analyser notre comportement, dans l’espoir de nous faire chuter au moment où nous ne sommes plus sur nos gardes. Voilà pourquoi Pierre a écrit : “Veillez !” La pire erreur serait de nous endormir près de notre ennemi, inconscient du danger. Mais la bonne nouvelle c’est que notre protecteur, notre Seigneur, ne dort jamais ! Mary Conley a dit un jour : “Chaque soir je remets mes soucis entre les mains de Dieu, car, de toute façon, Il passera une nuit blanche !” Et le psalmiste s’est écrié : “D’où me viendra le secours ? De l’Éternel qui a fait les cieux et la terre. Il ne permettra pas que ton pied chancelle ; celui qui te garde ne sommeillera pas. Il ne sommeille ni ne dort” (Ps 121. 1-4). Si parfois Il paraît dormir, comme le jour où, en pleine tempête, Jésus s’était “endormi” dans une barque alors que Ses disciples paniquaient autour de Lui (Mt 8. 23-27), en réalité Sa protection est permanente. Même si le serpent ne vous quitte jamais des yeux, sachez que votre “protecteur” est prêt à tout moment à vous abriter sous Ses ailes (Ps 57. 2) !

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  • Rétablir la confiance

    L’amour… excuse tout, croit tout, espère tout, endure tout. 1 Corinthiens 13.7

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  • Evaluez-vous avant de critiquer !

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    “C’est de la façon dont vous jugez qu’on vous jugera…” Mt 7.2

    Avant d’analyser le comportement de quelqu’un ou d’analyser la relation que l’on entretient avec lui ou elle, il importe de considérer nos propres faiblesses et ce que nous cherchons dans cette relation. Jésus nous met en garde contre une critique ou une analyse trop rapide. Mieux vaut donc évaluer qui nous sommes vraiment avant de porter nos regards sur les autres. Pour cela deux écueils à éviter : 1- Celui qui consiste à rabaisser l’image que nous présentons aux autres. Vous essayez de ne pas paraître arrogant, certes mais évaluez vos propres valeurs sans faire de compromis. N’acceptez pas de les mettre de côté afin de gagner l’approbation des autres. Vous avez de la valeur aux yeux de Dieu, aussi reconnaissez votre propre position et votre image d’enfant de Dieu. Dieu ne vous encouragera jamais à compromettre votre foi et votre intégrité pour gagner l’attention de quelqu’un. 2- Celui qui consiste à appliquer votre standard en matière de comportement ou de croyances à ceux que vous approchez. Dieu ne vous demande pas non plus d’essayer de changer la conduite ou les croyances de quiconque. Son Esprit est mieux qualifié que vous pour le faire ! Paul écrit : “Ne portez donc aucun jugement avant le temps fixé, avant la venue du Seigneur qui mettra en lumière les secrets des ténèbres et qui rendra manifestes les décisions des cœurs” (1 Co 4. 5). Nous sommes incapables de juger les pensées du cœur de notre prochain, comment pouvons-nous le juger dans son comportement que nous sommes en peine de comprendre ? Paul écrit aussi : “Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas chercher ce qui nous plait” (Rm 15. 1). Nous devons éviter ces deux écueils si nous voulons entretenir de saines relations avec nos frères et sœurs, et ainsi plaire à Dieu.

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  • Vivez en accord avec vos valeurs !

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    “Persévérez tant que dure le processus de transformation de votre être jusqu’au jour où votre caractère sera parfait et achevé.” Jc 1.4 TP

    La vie que vous menez est la conséquence directe des valeurs en lesquelles vous croyez. Ces valeurs sont importantes, car elles deviendront : 1- L’ancre qui vous retiendra à travers les tempêtes. Sans ces valeurs vous risquerez d’être entraîné au gré des courants et des vents vers des lieux où vous ne souhaitez pas aller, ou pire d’être submergé par l’épreuve. Attaché aux valeurs divines que vous avez embrassées, vous tiendrez bon même quand la tempête fera rage autour de vous. 2- L’ami fidèle qui vous accompagnera tout au long de votre vie. Abraham Lincoln a dit: “Le jour où je quitterai les fonctions officielles qui sont les miennes aujourd’hui, je tiens à ce qu’il me reste au moins un ami, et cet ami réside au fond de moi.” 3- Votre boussole qui vous guidera à travers les saisons ou les changements de direction. Les circonstances de votre vie changeront souvent, vos buts évolueront, mais les valeurs divines, qui sont les vôtres à présent resteront immuables. Telle une boussole parfaite, elles indiqueront toujours votre nord magnétique ! Est-ce une vie facile qui vous attend ? Certes non ! Ceux qui doutent sans cesse vous prendront pour un fou parce que vous marchez par la foi. Ceux qui ne croient pas à la valeur de la famille ne comprendront pas votre amour pour la vôtre. Ceux qui ne recherchent que le plaisir rejetteront votre engagement derrière la bannière du Christ. Ceux qui ne respectent pas vos valeurs feront tout pour vous dissuader de les conserver ou pour vous humilier. Vous devrez vous battre chaque jour pour les honorer. James Dobson, parlant de la crise de la quarantaine qui touche tant d’adultes a dit un jour : “Ce problème me semble être plus la conséquence de la poursuite de mauvaises valeurs au cours des années passées que le résultat d’un état d’âme particulier à un âge donné. Beaucoup d’adultes se rendent enfin compte qu’ils ont passé bien des années à gravir une échelle qui était adossée à un mauvais mur !” Si vous faites du Christ le centre de votre vie, cela vous évitera de faire ce genre d’erreur !

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  • Voilà mon titre !

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    “Quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur.” Mt 20.26

    Dans le livre de Josué, le narrateur évoque souvent le souvenir de Moïse. À 13 reprises, évoquant le guide, on parle de lui comme étant le “serviteur du Seigneur”. Aussi important qu’ait été son rôle de leader, il n’est jamais qu’un serviteur. Pourtant, il est le plus important qu’aient connu les Hébreux dans l’Histoire, et le Judaïsme est largement construit sur le maître incontesté qu’il est et sur la Torah dont il est le rédacteur. Mais pour Dieu, le maître n’est qu’un serviteur. Sans vouloir minimiser l’action et la mission de Moïse, il est important de se souvenir que le serviteur ne doit jamais être plus grand que son maître, ni l’héritier plus important que son mentor. C’est une inclinaison très humaine que de mettre sur un piédestal certains hommes (ou femmes) pour en faire des modèles, des références, des exemples. Ces chefs deviennent parfois des systèmes, voire des mouvements politiques, philosophiques, idéologiques jusqu’à se croire eux-mêmes des dieux. Le risque est grand de placer sur des podiums nos champions, d’autant que nous les choisissons en fonction de ce qui nous arrange. Nous pouvons rallier un chef, mais souvent nous décidons du chef à suivre en plaçant nous-mêmes celui à qui nous obéirons volontiers puisque c’est notre manœuvre qui l’aura placé où il est. En 1811, Joseph Le Maistre écrivait : “Toute nation a le gouvernement qu’elle mérite”. Or, jusque dans l’Église, nous faisons de certains serviteurs des chefs de file, quand d’autres s’auto-proclament. C’est alors une erreur grossière qui ne peut être tolérée par Dieu qui fait de tout homme qui se confie en Lui – et dont Il fait un instrument pour Son œuvre – un serviteur. L’apôtre Paul, autre immense figure de la Bible, se présente toujours comme “serviteur”, voire “esclave”. Jacques, le demi-frère de Jésus, fait de même (Jc 1. 1), tout comme Pierre (2 P 1. 1) C’est finalement le seul titre dont nous pouvons nous prévaloir devant Dieu. Le seul qui nous permettra d’entendre de Sa voix : “C’est bien, bon et fidèle serviteur… viens te réjouir avec ton maître” (Mt 25. 21).

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  • Toute la journée ?

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    “Du soleil levant au soleil couchant, loué soit le nom du Seigneur !” Ps 113. 3

    Peut-être êtes-vous de ceux qui se lèvent tôt et passent un moment privilégié avec Dieu avant de partir au travail. Ou peut-être préférez-vous passer davantage de temps en Sa compagnie, le soir, quand vous vous sentez moins stressé d’arriver à l’heure au bureau. Dans les deux cas, s’entretenir chaque jour avec Dieu, votre Père céleste, est d’une importance vitale. Pouvez-vous vivre plusieurs journées sans boire ? Mais David va bien plus loin ! Il tenait à louer Dieu et donc venir dans Sa présence “du soleil levant au soleil couchant” ! Vous allez dire qu’il est impossible de “prier sans cesse” malgré la recommandation de l’apôtre Paul (1 Th 5. 15-18). Oui, cela est impossible si cela signifie que vous devez vous isoler, vous agenouiller devant Lui et ne rien faire d’autre que prier. Certaines circonstances dans votre vie exigeront certes un abandon total de vous-même devant Dieu, mais dans la vie de tous les jours, vous approcher de Lui à n’importe quel moment de la journée pour Lui dire quelques mots est toujours possible. Au feu rouge, dans l’ascenseur, dans la file d’attente des caisses du super-marché, pendant votre pause café ou déjeuner, dans les transports en commun, dans votre bain ou sous la douche, chaque instant de votre journée peut être une occasion de vous adresser à votre Père qui est toujours près de vous pour vous écouter. Mais cela demande une certaine discipline et le développement d’une attitude nouvelle. N’espérez pas soudain acquérir une telle habitude du jour au lendemain. Vous adresser à Lui sans cesse prouve que vous reconnaissez Sa présence à vos côtés, où que vous soyez, où que vous alliez, quoi que vous fassiez. Notez que chaque prière de David débutait par une parole de louange. Et c’est encore David qui s’écrie : “Cherchez le Seigneur et Sa force, recherchez toujours Sa face” (1 Ch 16. 11). Sa parole pour vous aujourd’hui est : louez le Seigneur et recherchez Sa présence du matin jusqu’au soir !

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  • Un fleuve mais trois courants !

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    “Il est un fleuve dont les courants réjouissent la cité de Dieu.. Dieu est au milieu d’elle.” Ps 46.5-6

    L’Eglise est semblable à un fleuve qu’animent trois courants distincts. Le courant liturgique, animé de symboles et de rituels. Le courant évangélique, animé par son accent sur la Parole de Dieu. Et le courant charismatique, animé par les dons de l’Esprit. L’épouse de Christ embrasse ces trois courants à la fois. Jésus a dit que dans Son royaume se trouvaient des “choses anciennes et des choses nouvelles” (Mt 13. 52). Nous suivons ainsi l’exemple donné par le peuple d’Israël : le peuple choisi par Dieu avait sa liturgie chargée de symboles. Il était évangélique par principe, annonçant la Parole de Dieu au reste des nations, et charismatique par les miracles et les signes que Dieu accomplissait en son milieu. Telle est notre fondation: nous ne sommes pas là pour l’abolir, mais pour bâtir dessus. Vous êtes-vous jamais demandé comment pouvait se réaliser la prière de Jésus : “Père saint, garde-les… afin qu’ils soient un comme nous” (Jn 17. 11). Puisque Jésus n’aurait pas prié une prière qui ne soit exaucée par Son père, comment celle-ci peut-elle se réaliser ? Dieu a promis : “Je répandrai Mon Esprit sur toute chair” (Jl 2. 28). Cela est en train d’arriver de nos jours. Beaucoup de chrétiens ont commencé à se rendre compte que leur “courant” manquait de quelque chose et ils sont partis à la découverte des autres “courants”. Ils ont faim et soif de puissance et d’action, parce que Dieu est en train de les remuer, de les pousser au bord du nid. L’époque où les églises s’amusaient à construire des barrières entre elles est révolue : quand le fleuve gonfle et déborde, les barrières ne sont plus d’aucune utilité, car tous les courants se mêlent entre eux dans le flot de l’inondation. Quelle merveille de voir le fleuve se gonfler ! Enfant de Dieu, regardez autour de vous : vous vivez le moment de l’inondation !

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  • Passage obligé

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    “Jésus à Nicodème : “Ne sois pas étonné parce que Je t’ai dit : Il vous faut tous naître de nouveau.” Jn 3.7

    “L’évangélisation n’est plus à la mode ! Le prosélytisme est une atteinte à la liberté !” Ce sont- là deux déclarations qui paralysent les Églises et les chrétiens dans leurs rayonnements et leurs témoignages. La société laïque pense s’en sortir et faire des progrès sans les béquilles que sont, selon elle, les religions, et notamment le christianisme. Mais il faut que nous, chrétiens, refusions ces raisonnements fallacieux et trompeurs. Le monde ne fera jamais d’avancées déterminantes sans la prise en compte réelle du message de l’Évangile. Il pense évoluer dans le bon sens à coup de lois, d’éducation, de formation, de découvertes, mais tant que le cœur de l’homme demeure ce qu’il est, il ne fera pas reculer les perversions du mal dans la société, la-quelle manque d’amour, de justice et de bienveillance pour tous. Les idolâtries, voire les superstitions et le paganisme ancien dont nous pensions nous être affranchis dans notre modernité, sont de plus en plus présentes au quotidien. Il est impossible de devenir meilleur sans un ébranlement de notre vie par le Prince de la Vie, une conversion à Dieu. Pareil propos heurte aujourd’hui, mais il est comme la vérité biblique : qu’on l’accepte ou pas, elle reste vérité. On peut espérer, par la bonne volonté et par une philosophie humaniste et altruiste, améliorer la vie des hommes, et leurs relations en société. Ceux qui œuvrent dans ce sens font bien ; mais améliorer la vie n’est pas la sauver, même si ce n’est déjà pas si mal. C’est un leurre de penser que la conversion n’est pas nécessaire. S’approcher de Dieu est sympathique, mais il faut Le rencontrer et vivre de Lui pour devenir enfin la personne idéale dans un monde qui ne l’est pas. On ne peut faire l’économie du sacrifice de Jésus pour être sauvé. Ou alors, la mort du Christ en croix ne servirait à rien, et le plus grand des dons serait inutile ! La conversion n’est pas une option. Il faut en être convaincu. Examinons-nous et prions pour nos contemporains.

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  • Le plus grand paradoxe

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    “La prédication de la croix est une folie.” 1 Co 1.18

    Dans les ruines du palais de Septime Sévère, empereur romain de 193 à 211, un étrange graffiti a été repéré. Il représente un homme en position d’adoration devant une croix où il y a un crucifié affublé d’une tête d’âne. Sous ce dessin dérangeant, on peut lire la légende suivante : “Alexaminos adore son dieu.” On imagine qu’une personne – le dessinateur – s’est ainsi moquée d’un confrère, d’un esclave, voire d’un ami chrétien. Adorer un homme en croix serait donc une ânerie ! Paul, bien avant ce tag ancien, avait écrit aux Corinthiens que prêcher la croix était une folie. Comment comprendre, et donc accepter comme plausible et juste, qu’un Dieu laisse mourir Son Fils sur une croix ? Comment expliquer que pour ôter le péché du monde, il faut en être victime ? Comment concevoir que pour vivre, il faut mourir ? Comment juger juste une justification par l’exécution d’un innocent ? Tout cela n’a pas de sens ; tout cela est un non-sens ! Mais Paul explique l’inexplicable et dénoue le paradoxe : “C’est une folie pour ceux qui périssent !” Les détracteurs de la croix meurent parce qu’ils ne veulent pas discerner l’amour fou manifesté au travers d’une faiblesse consentie par Dieu. Il y a de la dynamite dans l’action de Dieu qui ainsi renversé tout raisonnement raisonnable d’un homme qui ne peut raisonner juste. La Croix fait voler en éclats la sagesse et les orgueils humains. Il ne faut pas chercher une logique dans le comportement de Dieu qui sauve ceux qui ne le méritent pas, qui veut se réconcilier avec ceux qui s’éloignent de Lui, qui veut offrir le meilleur à ceux qui refusent Son existence. Dieu est Amour, et il n’y a aucune équation intellectuelle qui puisse comprendre ce que l’Amour est capable de faire. Par amour de l’autre, de la patrie, ou d’une cause, il arrive que certaines personnes se sacrifient totalement. Ce qui peut se faire parfois chez l’homme est l’essence même de Dieu.

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  • Savoir accepter sa vocation

    Il nous a sauvés et nous a adressé une vocation… 2 Timothee 1.9

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  • Cinq mots grecs que nous devrions connaître ! (5)

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    “Celui qui a l’épouse est l’époux…” Jn 3.29

    Le cinquième mot grec est numfios, “l’époux” en français. Qui est l’époux ? Jésus, le Messie, le Roi des rois, venu une première fois pour servir et mourir pour nos péchés. Mais aussi pour s’acquérir une “épouse”, l’Eglise constituée d’abord par Ses disciples, puis enrichie peu à peu de tous les croyants qui sont devenus, eux-aussi, Ses disciples jusqu’à former une Eglise “parfaite” et adornée pour le retour de l’Epoux. Le rituel du mariage juif ancien différait surtout du nôtre en ce que les mariés ne se voyaient pas pendant une semaine, entre le jour des “fiançailles” et celui du mariage proprement dit. Un délai s’imposait entre les deux cérémonies. De même Jésus est venu se “fiancer” avec sa future épouse, il y a près de deux mille ans. Son retour futur s’accompagnera de son “mariage” avec l’épouse. Le délai s’inscrit dans notre attente de Son retour. Jean Baptiste avait compris que Jésus était le futur époux, quand il s’écrie : “Celui qui a la mariée, c’est le marié ; mais l’ami du marié qui se tient là et qui l’écoute éprouve une grande joie à entendre le marié” (Jn 3. 29). Quant à Jésus, Il annonça que le marié devrait s’éloigner un temps avant l’avènement des noces : “ Les amis du marié peuvent-ils être en deuil tant que le marié est avec eux ? Les jours viendront où le marié leur sera enlevé ; alors ils jeûneront” (Mt 9. 15). Nous vivons le temps du jeûne, annonçant ainsi à notre Seigneur qu’Il nous manque et que nous souhaitons qu’Il revienne nous chercher. Remarquez que nous appartenons déjà à l’Epoux et non le contraire : “Celui qui a l’épouse est l’époux…” Bientôt aura lieu le mariage de l’Eglise et de l’Agneau, prélude à l’Eternité dans la présence de Dieu. Au fait, y serez-vous ?

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  • Cinq mots grecs que nous devrions connaître ! (4)

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    Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.” 1 Jn 4.8

    Le quatrième mot grec est agapé, “amour” en français. L’ennui c’est qu’en grec pas moins de quatre mots sont traduits par amour ! Chacun correspond à une forme d’amour différente : fileo à l’amour d’un ami, eramai à l’amour sexuel, stergo à l’amour entre membres d’une famille, et enfin agapé, l’amour total, allant jusqu’au sacrifice, l’amour divin pour tous (Jn 3. 16). Ce dernier mot est en fait très rare en grec ancien, comme si Jésus l’avait choisi pour distinguer l’amour divin de toute autre forme d’amour. Lui seul nous aima jusqu’à donner Sa vie pour nous, le sacrifice ultime pour que nous nous sentions vraiment aimés. Un psychiatre a écrit que la principale aspiration de l’âme humaine, dès la naissance, est de se sentir aimée. Le sentiment de se sentir aimé est ainsi l’antidote du stress et de la peur. Dieu nous a ainsi créés que nous sommes incapables de connaître la paix et d’échapper à l’angoisse et à la peur de vivre dans un monde qui nous échappe trop souvent, si nous ne nous sentons pas aimés de Dieu. Lui seul peut combler ce vide en nous. Jean ajoute : “Voici ce qu’est l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est Lui qui nous a aimés et qui a envoyé Son Fils en victime d’expiation pour nos péchés” (v. 10). Pas étonnant que notre capacité à aimer Dieu et les autres soit bien inférieure à notre désir de nous sentir aimés. Aimer Dieu et les autres est le fruit de notre volonté, tandis que nous sentir aimés est une émotion. Aussi devons-nous admettre que bien souvent nous trouvons difficile d’aimer nos ennemis (Mt 3. 43), et que nous devons reprendre à notre compte l’expérience de Pierre (Jn 21. 15-17), qui se sentait incapable d’aimer Jésus d’un amour total (agapé), seulement capable de L’aimer comme un ami (fileo). Difficile pour nous, mais rien n’est impossible à Dieu !

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  • Cinq mots grecs que nous devrions connaître ! (3)

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    “Le vent souffle où il veut… mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit” Jn 3.8

    Le troisième est pneuma, “l’esprit” en français qui signifie d’abord souffle du vent, respiration, haleine, puis par extension, un être invisible, mais bien réel, comme l’Esprit divin. Ce double sens nous enseigne deux choses : 1- L’analogie entre le souffle du vent et l’Esprit, tel que Jésus l’expliqua à Nicodème, nous rappelle qu’il est impossible de comprendre, avec notre raison humaine, le travail et la personnalité de l’Esprit de Dieu. Nous ne voyons pas le vent, mais nous le sentons et nous l’entendons, sans pourtant savoir d’où il vient et où il va. L’Esprit est souverain et accorde Ses dons à qui Il veut (1 Co 12. 11). Notez que l’air, bien qu’invisible, peut soulever un objet aussi pesant qu’un avion et soutenir son vol. De même l’Esprit véhicule la puissance divine et peut l’investir dans un être humain, afin que ce dernier puisse accomplir la volonté de Dieu et agir selon Ses plans. 2- Pneuma est aussi la respiration, l’haleine. Les mots que nous prononçons sont produits par l’air que nous exhalons à travers nos cordes vocales. Sans respiration, aucun langage n’est possible. De même les paroles divines nous parviennent grâce à la “respiration divine”, ou l’Esprit. A la création, la Bible nous dit que “ le souffle de Dieu planait sur la surface des eaux” (Gn 1. 2), mais à ce moment “Dieu dit : ‘Que la lumière paraisse’ et la lumière parut” (v 3). L’Esprit est le véhicule de la parole créatrice de Dieu. Aucune parole divine ne quitte la bouche de Dieu sans le souffle de l’Esprit. Comprenons que la Parole de Dieu est inséparable de l’Esprit. Aucune contradiction n’est possible entre les deux. Soyons sur nos gardes dès que quelqu’un affirme avoir entendu une “parole de l’Esprit”, qui ne correspond pas exactement à la Parole de Dieu, la Bible ! Le mot de la fin ? Nous avons été créés par le souffle créateur divin, nous sommes nés de nouveau par le souffle de Son Esprit et notre vie dépend de toute parole tombée de la bouche de Dieu (Mt 4. 4) !

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  • Cinq mots grecs que nous devrions connaître ! (2)

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    “Au commencement était la Parole ; la Parole était auprès de Dieu ; la Parole était Dieu” Jn 1.1

    Le deuxième est logos, “la parole” en français. Peut-être à cause du navire appelé Logos, affrété par Opération Mobilisation, pour diffuser l’évangile à travers le monde en faisant escale dans de nombreux ports, le mot logos est le plus connu de ces mots grecs qui définissent la foi chrétienne. Mais que veut dire vraiment logos ? Selon les Grecs anciens, ce mot représentait “le principe spirituel et rationnel qui imprègne et contrôle toute réalité”. Ils disaient parfois qu’il était “l’âme de l’univers”. Jean va beaucoup plus loin dans sa définition. Non seulement le logos est la révélation de la parole de Jésus, mais il est inséparable de Sa personne même : “la Parole était Dieu” (v. 1). Le logos est donc une personne, et non un principe comme les Grecs le croyaient. Le disciple déclare la Parole divine a pris une forme humaine pour pouvoir venir vivre parmi nous. Kallie Sakaife écrit : “Le fait que les humains peuvent exprimer par des mots leurs pensées et leurs sentiments est la preuve qu’ils ont été créés à l’image de Dieu.” La création, telle qu’elle est décrite au début de la Genèse, est le fruit de la Parole divine : “Dieu dit…” (Gn 1. 3). Mais en même temps cette “Parole divine” implique la présence de Jésus au moment de la création, puisqu’Il est cette Parole qui crée à partir de rien. Notez que cette Parole doit devenir personnelle et diriger notre vie. Lire la Parole de Dieu ne suffit pas, la connaissance de Son Fils est essentielle pour entretenir une relation avec Lui. Ralph Shallis a écrit : “La parole est inaudible si elle n’est pas portée par le souffle. L’homme est incapable d’entendre la Parole divine, si Dieu ne souffle pas. Lorsque Dieu accompagne Sa Parole de l’énergie de Son souffle, c’est-à-dire de Son Esprit, elle devient intelligible à la conscience de l’homme…” Chaque parole qui prend vie grâce à Son Esprit devient chair et vient habiter en nous (Jn 1. 14).

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  • Cinq mots grecs que nous devrions connaître ! (1)

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    “Nous marchons en effet par la foi, et non par la vue” 2 Co 5.7

    Le premier est pistis, “la foi” en français, qui dérive d’un verbe signifiant “être persuadé, ou convaincu”. La Bible définit ainsi la foi : “la foi, c’est l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas” (He 11. 1). Peu importe que ces choses puissent être prouvées ou non. Le salut en Jésus-Christ est une certitude, quels que soient vos opinions, sentiments ou impressions. Si vous avez reconnu Jésus comme votre sauveur, vous êtes sauvé, point barre. Rejetez les doutes soulevés par les théologiens, philosophes et penseurs de tous bords, oubliez les sarcasmes et les moqueries des gens bien-pensants. La foi ne s’obtient pas, ne s’achète pas, ne se découvre pas. Elle est un cadeau de Dieu (Ep 2. 8). La foi naît d’une simple décision de prendre Dieu au mot, de croire qu’Il est qui Il affirme être, qu’Il fera tout ce qu’Il a promis de faire, même si tout semble semble vous prouver le contraire ! Jésus a dit qu’il suffit d’une dose de foi à peine aussi grande qu’une graine de moutarde pour voir s’accomplir un miracle dans votre vie. La foi suffit à établir votre salut pour l’éternité. La foi est le seul moyen de plaire à Dieu. Sinon, “comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut ?” (He 2. 3). Chaque fois que vous entendez la voix de Dieu vous inviter à emprunter un chemin qui vous paraît impossible, souvenez-vous que si vous êtes devant la porte de l’impossible, tout est possible à Dieu. Même de permettre à une vieille dame de 90 ans de tomber enceinte (Sara), à une jeune femme encore vierge de donner naissance à un enfant (Marie), ou à un pécheur de Galilée de marcher sur l’eau (Pierre) ! Si la foi est de prendre Dieu au mot, comment Lui définit-Il Sa parole ? “Le ciel et la terre passeront, mais Mes paroles ne passeront pas” (Mt 24. 35). Le mot de la fin : n’écoutez pas vos impressions, mais écoutez votre foi !

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  • Au temps fixé !

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    “Ainsi parle le Seigneur : au temps de la grâce, Je t’exaucerai.” Es 49.8

    Avez-vous remarqué ? Dieu travaille selon un plan précis. Il a un “temps fixé” pour vous exprimer Sa faveur, ou Sa grâce, et pour agir en votre nom. Réfléchissez quelques minutes aux implications de cette attitude à notre égard. Sarah Utterbach a demandé un jour à un ami : “Sais-tu qui s’occupe d’organiser les rendez-vous ou les engagements de Dieu ?” Il a répondu, un peu interloqué : “Mais personne d’autre que Lui !” Elle a continué : “Connais-tu quelqu’un qui soit capable d’en changer un ou d’en annuler un autre ?” “Certainement pas”. Elle s’est alors écriée: “La seule chose donc que nous devons connaître, c’est l’heure précise de notre rendez-vous avec Lui, afin de ne pas Le manquer ! En attendant, faisons ce que Dieu nous a donné à faire, et laissons le Saint-Esprit faire le reste !” Tout cela simplifie la vie, n’est-ce pas ? Néanmoins vous devez garder deux choses importantes à l’esprit, en ce qui concerne le temps : d’abord il y a le “temps fixé”, puis il y a le “temps d’attente.” Le temps fixé est l’heure où Dieu a choisi d’accomplir Son plan à votre égard afin d’atteindre les buts ordonnés selon Son plan. “Car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon Son bon plaisir” (Ph 2. 13) et “Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut” (2 Co 6.2). Quant au temps d’attente, il parle de marche par la foi, jour après jour, de conversations avec le Seigneur, et d’apprentissage à la lumière de Sa Parole. En attendant le temps fixé, nous apprenons à être persévérants et à cultiver en nous le caractère du vrai chrétien, modelé sur l’exemple de Jésus. La traversée de la mer Rouge, et la bataille de Jéricho ne représentent qu’un pour cent de la totalité du voyage des Hébreux vers Canaan. Les autres quatre-vingt-dix-neuf pour cent étaient occupés à ramasser la manne, suivre la colonne de fumée ou de feu à travers le désert, et mettre un pied devant l’autre pour se rapprocher tous les jours un peu plus de la fameuse Terre promise! Encouragez-vous avec ces mots, enfant de Dieu, car Il a déjà coché une date de Son calendrier pour le début de votre prochaine mission. En attendant, demeurez en Sa présence.

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  • Quel est le sens de votre vie ?

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    ”C’est une occupation funeste que Dieu impose aux humains !” Ec 1.13

    Dans son essai “Le mythe de Sisyphe”, Albert Camus écrit : “Les dieux avaient condamné Sisyphe à rouler sans cesse un rocher jusqu’au sommet d’une montagne d’où la pierre retombait par son propre poids. Ils avaient pens ́e avec quelque raison qu’il n’est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir.” Camus considérait que notre vie est absurde débouchant sur deux seules solutions : soit le suicide pour y échapper, soit la volonté, pour survivre, de lui donner un sens. A dire vrai, à lire une bonne partie du livre de l’Eclésiaste, on serait tenté de croire que Salomon et Camus s’étaient concertés dans leur réflexion ! La vie ici-bas est-elle dénuée de sens ? Les plaisirs de cette terre, la poursuite d’une carrière, du bonheur et de la paix remplissent-elles le cœur de l’homme au point de le satisfaire et le combler ? Salomon avait tout essayé et rien n’avait pu lui apporter la sérénité. La vie de l’homme est en fait dénuée de sens parce que Dieu l’a voulu ainsi. Il nous a créés avec une soif d’absolu et d’éternité que nous ne pouvons étancher par nous-mêmes, malgré tous nos efforts. C.S Lewis a écrit : “Si je trouve en moi un désir auquel aucune expérience en ce monde ne peut répondre, l’explication la plus plausible, c’est que j’ai été créé pour un autre monde !” La vie ne prend son sens ici-bas qu’en compagnie de Dieu et dans l’attente d’un royaume où Christ sera Roi. Ce qui donne un sens à notre vie, n’en déplaise à Camus, ce n’est pas notre volonté de lui donner un sens futile comme rouler sans fin un rocher jusqu’au sommet d’une montagne, mais accomplir la destinée que Dieu a développée pour nous. Salomon en vint à cette conclusion: “Respecte Dieu et obéis à Ses commandements… En effet, Dieu jugera tout ce que nous avons fait, même nos actions cachées, bonnes ou mauvaises” (Ec 12. 13-14).

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  • S’échapper de la cage du confort

    Nous nous souvenons des poissons que nous mangions pour rien en Egypte, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et de l’ail ! Nombres 11.5

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  • Un chemin souvent oublié

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    “Tu te souviendras de ta conduite, et tu en auras honte.” Ez 16.61

    Un vieux pasteur retraité, installé au fond du temple, écoutait le témoignage de plusieurs personnes qui faisaient état d’une conversion personnelle. Il enregistrait des “Génial… Super… Trop bon… Merveilleux…” Il y avait de l’euphorie et de grandes manifestations de joie dans ces récits plus encourageants les uns que les autres. Et les gens applaudissaient. Lui, il restait stoïque et son visage marquait une ombre d’inquiétude. Son jeune collègue lui demanda alors pourquoi il ne se réjouissait pas avec ceux qui se réjouissent. Sa réponse se résuma à ceci : “La conversion, c’est avant tout prendre conscience de son ancien état de pécheur. Le premier effet n’est pas la joie, mais le repentir, la détresse et l’angoisse d’avoir tant et tant déplu à Dieu. Le premier chemin n’est pas la louange, mais la repentance.” Il est vrai qu’il faut parfois se méfier de ce qui n’est peut-être qu’un feu de paille. Nous sommes sauvés au travers de la souffrance du Christ en croix, lequel paie nos erreurs et nos manquements. Certes, l’apôtre Paul encourage les chrétiens à être toujours joyeux, mais c’est après avoir pris conscience du prix payé. “Dans le cas de la conversion d’un pécheur, le premier pas est une profonde repentance qui brise le cœur, qui nous jette dans la poussière devant Dieu, avec une profonde humilité et en nous faisant abandonner le péché” disait Charles Finney. Le Seigneur Lui-même déclare : “Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de repentance” (Lc 15. 7). Jésus parle de la repentance bien plus que de la conversion. La joie est au rendez-vous, mais seulement après un passage obligé. Oublier ou refuser ce passage peut vouloir dire que la conversion – qui semble pourtant sincère – n’est qu’un acte de sympathie à l’égard de la foi chrétienne, mais pas une adhésion solide après un tsunami intérieur. Examinons-nous, en toute lucidité !

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  • À l’ouvrage !

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    “Le semeur sort pour semer la Parole de Dieu.” Mc 4.14

    Nous savons que tout dépend de Dieu, créateur du monde et de ce qu’il contient. Nous savons que sans Ses interventions et Sa bienveillance, il n’y aurait aucune vie possible et notre univers s’effondrerait. Tout vient de Dieu. Il est le maître du temps et de l’Histoire, autant que de la vie de chacun. Il est le vouloir et le faire. Il est le générateur de toute chose et s’Il retirait Sa grâce omniprésente et universelle posée sur le monde, il n’y aurait plus de monde. Or, sachant qu’Il est le principe et le souffle de toute vie, nous n’attendons pas tout de Lui, les bras croisés, en comptant sur Ses actions et sur Son bon vouloir pour vivre. Dieu a aussi mis en place des principes vitaux qui font que les saisons se succèdent, portant toutes en elles des éléments qui préparent et produisent la vie. L’agriculteur, même très croyant, ne compte pas sur la puissance créatrice de Dieu pour avoir une excellente récolte s’il ne sème pas en son temps. Il ne pense pas minimiser l’action de Dieu en y participant à sa manière. Ce serait une fausse idée. Or, il en est de même pour le rayonnement de l’Évangile dans notre société. Nous savons que le message de Dieu est très puissant, qu’il donne un sens à la vie et qu’il offre même la vie éternelle. Mais il ne faut pas croire pour autant que l’Évangile se diffuse sans être semé, par la seule vertu du Saint-Esprit. Si Jésus insiste pour dire que Sa parole est une graine, il indique bien qu’à l’instar de l’agriculteur, le chrétien doit travailler la terre pour semer et donner une chance à la graine de porter du fruit. Nous sommes tous, en tant que chrétiens, engagés dans cette belle mission-moisson, et tout en comptant sur l’aide de Dieu, nous devons nous mettre à l’ouvrage : ne semer même qu’une graine par jour, changera les jours et la vie de quelqu’un.

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