Cette nuit-là, ils ne prirent rien. Jean 21.3
novembre 2020
Quand tous vos efforts échouent
Seigneur, souviens-toi de moi !”
Avec musique Sans musique “Souviens-Toi favorablement de moi, mon Dieu, à cause de tout ce que j’ai fait pour ce peuple” Ne 5. 19
Quel est l’artiste, l’écrivain ou l’homme politique qui ne souhaite pas que l’on se souvienne de lui après sa mort ? Or Néhémie était un homme très riche : il accueillait chaque jour à sa table, environ 150 fonctionnaires, sans compter les hôtes de passage, sans même toucher le salaire qui lui était dû ! Qui plus est, c’était un homme influent à la cour d’Artaxerxès, qui accéda à la position de gouverneur, responsable directement devant le roi de Perse (Ne 2. 5-9). Pourtant il ne recherchait pas l’adulation des foules ni la renommée de l’Histoire. Il était concerné par ce que Dieu pensait de lui. Et la seule récompense qu’il demanda à Dieu, c’est qu’Il se souvienne de lui pour tout le bien qu’il avait fait au peuple hébreu. Néhémie se trouvait alors dans une situation difficile : les notables juifs du pays s’étaient mis de mèche avec les ennemis de Néhémie (Ne 6. 17-19), alors qu’il faisait de son mieux pour défendre les intérêts des petites gens, réparer les injustices sociales qui régnaient parmi le peuple (Ne 5. 2-14), tout en reconstruisant les murailles de Jérusalem. Posons-nous chacun la question : “Pouvons-nous prier la même prière ? Souviens-toi de moi pour le bien que j’ai fait à d’autres de tes enfants ?” Tony Evans écrit: “Si vous posiez cette question à Dieu, que répondrait-Il ? Vous dirait-Il : “Oui, Je me souviens de ta fidélité, de tout ce que tu as accompli pour Ma gloire. J’étais la priorité de ta vie. Tu servais Mon peuple. Tu n’étais pas égoïste. Tu honorais Mon nom et quand tu t’égarais un peu, tu venais vite confesser tes fautes. Oui, je me souviens favorablement de toi.” Ou bien vous dirait-Il : “En effet, je Me souviens de toi. Tu étais toujours trop pressé pour Me parler. J’étais toujours le dernier sur ta liste de choses à faire. Tu me donnais les restes de ton temps, de ton énergie, de tes ressources… Je me souviens que tu accordais très peu de temps à Ma famille. Oui, Je me souviens de toi…” Quand nous nous approcherons de Dieu, comment se souviendra-t-Il de chacun d’entre nous ?
N’oubliez de Lui dire merci !
Avec musique Sans musique “Oui, je veux dire merci au Seigneur, sans oublier un seul de Ses bienfaits.” Ps 103. 2
Le septième mois, le 24 du mois selon Néhémie, se passa un événement unique dans l’histoire d’Israël. Les Israélites revenus d’exil, qui avaient travaillé jusque là d’arrache-pied à la reconstruction des murailles de Jérusalem, s’étaient rassemblés quelques jours plus tôt sur une grande place de la ville pour écouter la lecture du livre de la loi faite pas Esdras (Ne 8). Mais le 24, ils vinrent devant Dieu pour confesser leurs péchés et ceux de leurs ancêtres (Ne 9. 2). Remarquez comment se déroula cette journée : pendant un quart de la journée, “on lut dans le livre de la loi” (v. 3), puis, pendant un deuxième quart de journée, ils confessèrent leurs péchés (v. 3). Ensuite les Lévites conduisirent le peuple dans une longue prière (v. 4-5). Ils rappelèrent longuement au peuple combien leur Dieu s’était montré généreux envers eux, comment Lui, le Dieu créateur avait accompli miracle après miracle pour les libérer, les protéger, les nourrir, leur parler, multiplier leurs familles, détruire leurs ennemis, les installer dans un pays riche et fertile, avec quel résultat ? “Ils se sont rebellés et révoltés contre Toi” (v. 26). Pourquoi les Israélites ont-ils pu se montrer si peu reconnaissants envers Dieu, après tout ce qu’Il avait accompli pour eux ? Parce qu’ils ont toujours vite oublié de Qui ils dépendaient et omis de Lui exprimer leur reconnaissance ! Ne faites pas la même erreur. N’oubliez pas “un seul de Ses bienfaits” ! Malgré tout Dieu est plus grand que notre péché. Malgré leur manque de reconnaissance, Dieu s’occupa d’eux au lieu de les exterminer, car Il est un “Dieu clément et compatissant” (v. 31). Il s’occupera aussi de vous à travers le désert, si vous revenez à Lui dans la prière !
Ne pêchez pas par excès de confiance ! Priez sans cesse !
Avec musique Sans musique “Ils appelèrent les apôtres… et les relâchèrent.” Ac 5. 40
Les apôtres étaient exubérants : “de nombreux signes et prodiges se faisaient au milieu du peuple par leurs mains” (Ac 5. 12). Des multitudes d’hommes et de femmes les rejoignaient, venus des villes voisines. Evidemment, cela ne plaisait pas au pouvoir religieux, le même qui avait fait crucifier Jésus. Aussi les apôtres, un après-midi, se retrouvèrent-ils au fond d’une prison de Jérusalem, sans avoir eu le temps de voir venir la persécution. Mais ils n’eurent pas beaucoup le temps de pleurer sur leur sort ou d’implorer la délivrance divine, car un ange s’empressa d’ouvrir les portes de la prison et de les libérer. Puis il leur enjoignit d’aller directement au temple et d’y prêcher l’Evangile ! Les apôtres ont dû s’imaginer invincibles, Dieu ayant prouvé Sa puissance et les ayant libérés aussi facilement. La nature humaine étant ce qu’elle est, nous nous approprions vite une victoire obtenue grâce à l’intervention divine, au point de relâcher notre vigilance dans la prière. Peu de temps après cette délivrance miraculeuse, la persécution s’intensifia à l’encontre de l’assemblée des disciples, à l’instigation du roi Hérode (Ac 12. 1). Jacques, le frère de Jean fut arrêté. Aucune mention n’est faite de prières d’intercession de la part des autres disciples. Imaginèrent-ils qu’un ange interviendrait à nouveau, comme la première fois, sans qu’il soit nécessaire de prier ? Ne pêchons pas nous-mêmes par excès de confiance, si Dieu a permis que nous bénéficiions d’une délivrance miraculeuse. Voilà pourquoi Paul a écrit : “Priez sans cesse…”(1 Th 5. 17).Quelqu’un a dit : “Les gens trop confiants et sûrs d’eux-mêmes font comme l’eau : ils suivent le chemin le plus facile, celui qui coule vers le bas !” L’exécution de Jacques dut ébranler les croyants, car nous retrouvons vite toute l’église en prière pour demander la libération de Pierre (Ac 12. 5). L’excès de confiance est l’alliée de la défaite, alors que la prière est l’alliée de la victoire !
Faites-Lui confiance, Il a tout prévu !
Avec musique Sans musique “David fit… monter ses compagnons… et ils s’installèrent dans les villes d’Hébron” 2 S 2. 3
De retour à Tsiklag, David, ses hommes et leurs familles auraient pu reconstruire la ville incendiée et reprendre leur vie d’exilés. Mais la Bible nous apprend que David ne resta que deux jours à Tsiklag (2 S 1. 1). Le plan divin était en train de se dérouler comme prévu. Le troisième jour arriva la nouvelle que Saul avait été tué dans une bataille contre les Philistins. La promesse que Dieu avait faite à David en le faisant oindre roi des années auparavant allait enfin se réaliser. Dieu avait orchestré la destruction de Tsiklag pour que David retourne dans la région d’Hébron où il serait sacré roi de Juda et où il règnerait plusieurs années avant de prendre Jérusalem. Parfois de dures épreuves sont nécessaires pour nous faire aller de l’avant sur la destinée que Dieu a prévue pour nous. La persécution força la jeune église des Actes à partir sur les chemins de l’évangélisation dans les contrées avoisinantes. Sans la terrible épreuve que le peuple juif dut traverser au cours de la Deuxième Guerre mondiale, aurait-il eu le courage et la détermination de fonder la nouvelle nation d’Israël sur la terre de Canaan ? On raconte que Theodor Herzl mourut déçu du manque d’enthousiasme au sein de son peuple pour la création d’un état juif, beaucoup préférant “s’assimiler” aux peuples parmi lesquels ils vivaient, plutôt que s’expatrier en Palestine ? 50 ans après sa mort était déclaré le jeune Etat d’Israël. Dieu voit l’Histoire dans son ensemble, puisque pour Lui 1000 ans sont comme un jour ! Faites-Lui confiance, Il a tout prévu de votre avenir. Si votre Tsiklag a été incendiée, sachez que ce n’est pas un accident ni du hasard. Dieu l’a voulu ainsi pour vous faire aller de l’avant !
Ne baissez pas les bras !
Avec musique Sans musique “Poursuis : tu rattraperas et tu reprendras…” 1 S 30. 8
Un jour, David et sa troupe retournèrent, après quelques jours d’absence, dans la ville de Tsiklag où ils s’étaient installés pour échapper au roi Saul et ses sbires. Ils découvrirent qu’entre temps les Amalécites avaient fait un raid sur la ville, l’avaient pillée, avant de l’incendier et d’emmener comme esclaves les femmes et les enfants. Leur première réaction fut le désespoir : “ils sanglotèrent jusqu’à ce qu’ils n’aient plus la force de pleurer” (v. 4). Face à une situation apparemment sans issue, ne réagissons-nous pas tous comme David et ses hommes ? Pourtant Dieu fait preuve de patience. Il attend que nous reprenions courage en nous appuyant sur Ses promesses comme le fit David (v. 6). Alors Il indique la bonne marche à suivre : “Poursuis-les, tu les rattraperas et tu reprendras…” En obéissant, David et ses hommes récupérèrent tout ce qu’ils avaient perdu (v. 19). Dieu n’a pas changé depuis l’époque de David. Il vous aidera à tout reprendre de ce que l’ennemi a pu vous voler. Pleurez et exprimez votre frustration si vous en avez le besoin, mais ne baissez pas les bras. Reprenez courage en relisant les promesses de Dieu à votre égard, recherchez Ses conseils, puis allez de l’avant. Sa parole déclare : “Toute arme forgée pour te nuire ne te fera aucun mal…” (Es 54. 17) et aussi : “Si tu traverses les eaux, Je serai avec toi ; si tu passes les fleuves, ils ne t’emporteront pas ; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et les flammes ne te dévoreront pas. Car Je suis le Seigneur, ton Dieu…” (Es 43. 2-3). Prier pour qu’Il nous permette d’éviter les difficultés n’affermira jamais votre foi. C’est quand Il vous aide à traverser les épreuves et à en sortir victorieux que vous découvrez la réalité de Son soutien et de Sa bienveillance à votre égard. TD Jakes a écrit : “J’ai toujours pensé que les croyants qui louent le Seigneur de les avoir délivrés d’une situation difficile ne font que gratter la surface de la vraie louange ! La vraie louange intervient quand vous commencez à Le louer de vous avoir portés à travers les épreuves traversées qui n’ont pas pu vous submerger parce que Sa grâce a agi rapidement en votre faveur !” Ne baissez donc pas les bras, vous serez plus forts de l’autre côté de l’épreuve !
Trop facilement incrédule !
Avec musique Sans musique “Je crois, Seigneur ! Viens au secours de mon incrédulité !” Mc 9. 24
Lorsque l’on parle de chrétien, on parle aussi de croyant. Du coup, même lorsque le chrétien n’est pas fidèle aux offices religieux, il peut se présenter comme un “croyant non pratiquant”. Dès lors, celui qui ne croit pas est un incroyant, un incrédule. Cependant, l’incroyant n’est pas seulement celui qui ne partage pas la foi du croyant parce que le croyant peut se montrer, lui aussi, incrédule. Même en lisant la Bible. En effet, il est possible de parcourir des chapitres et des chapitres de la Parole de Dieu sans pour autant lui donner crédit en tout point. Certes, il ne s’agit pas de ne plus croire, mais de ne croire que partiellement. Bien des chrétiens acceptent des promesses de Dieu pour eux, en fonction de leurs expériences vécues et de bénédictions reçues, mais il leur arrive de ne pas croire que toute la Parole de Dieu est pour nous, véritablement, complètement et en toutes circonstances. Une petite voix peut leur susurrer que telle ou telle promesse n’est pas pour eux, qu’il y a des déclarations de Dieu qui sont pour d’autres, meilleurs ou pires qu’eux. Ainsi, nous savons que Dieu a promis de donner Son Saint-Esprit à ceux qui le Lui demandent. C’est là une affirmation inconditionnelle. Or, il nous arrive de penser que cette annonce ne concerne pas tout le monde, et peut-être même qu’elle n’est pas pour nous ! Il vous est sans doute arrivé de prier pour recevoir cet Esprit et en même temps, de douter d’être exaucé en pensant, intérieurement : “Je ne vais pas Le recevoir !” Ce genre d’incrédulité va au-delà du doute. Si nous ne croyons pas ce que Dieu dit dans Sa Parole, nous devenons incrédules, mais surtout, nous faisons de Dieu un menteur. Ce qui est un comble ! Évitons donc ce genre d’attitude parce que c’est elle qui limite l’action de Dieu. N’oublions pas que “sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu, car celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’Il existe et qu’Il récompense ceux qui Le cherchent”.
Laissez Dieu diriger vos pas
Avec musique Sans musique “Nous savons que toutes choses contribuent au bien de ceux qui aiment Dieu…” Rm 8. 28
Après la victoire éclatante d’Elie au sommet du mont Carmel et l’anéantissement des faux prophètes, il serait tentant de croire que le prophète allait être encensé par tout le peuple et respecté par le roi Achab, témoin des événements. On pourrait imaginer que la destinée d’Elie avait atteint son point culminant et que Dieu en avait fini avec celui-ci. Il méritait un repos bien gagné, ne croyez-vous pas ? Pourtant le contraire arriva : Elie perdit tout courage et prit la fuite pour échapper aux tueurs lancés par Jézabel (1 R 19. 3-4). Encore une fois Dieu doit le nourrir afin qu’il regagne des forces. Cette fois, ce n’est rien moins qu’un ange qui vient rassasier le prophète épuisé et effrayé ! Dieu sait que vous avez besoin d’un soutien très particulier quand vous vous sentez découragé, au bout du rouleau, décidé à tout abandonner, même la vie. Il adapte Sa provision à la nécessité de votre état. Paul a écrit : “Toutes choses contribuent au bien de ceux qui …” Remarquez la deuxième partie du verset, trop souvent passée sous silence : “ceux qu’Il a appelés selon Son dessein.” Dieu n’en avait pas fini avec Elie, même si le prophète l’imaginait. Le point culminant de la destinée d’Elie n’était pas la victoire du Carmel, mais une tâche encore à venir : former un prophète qui poursuivrait sa tâche et accomplirait des miracles encore plus éclatants que les siens. Si Dieu dirige vos pas, ce n’est pas seulement pour que vous accomplissiez une tâche qui Le glorifie, mais aussi pour que vous passiez le bâton à quelqu’un qui continuera votre héritage, et ira plus loin que vous. Paul savait de quoi il parlait ! Arrivé à la fin de sa course, il encourage son successeur, Timothée, à poursuivre son travail avec autant de vigueur que possible. Sa deuxième lettre à Timothée, la dernière qu’il ait eu le temps d’écrire, est en quelque sorte, une “passation de pouvoir”. Et pour Elie, sa mission se terminait avec la reprise de son flambeau par Elisée. C’est ainsi que Dieu continue d’agir avec nous !
Grande est la fidélité de Dieu
Je ne mérite pas la bieneillance et la fidélité dont Tu as fait preuve à mon égard. Genese 32.11
Pourquoi Dieu a-t-Il créé la famille ? (2)
Avec musique Sans musique “Il nous a prédestinés à être pour Lui, des fils adoptifs par Jésus Christ…” Ep 1.5
Dieu a institué la famille pour une seconde raison : pour nous aider à assimiler des vérités intemporelles qui nous seraient difficiles à comprendre sans l’exemple de l’unité familiale au sein de la société humaine. Rejeter le concept de la famille ou le redéfinir d’une manière différente de celle de Dieu équivaut à nous éloigner de Lui toujours davantage. Un danger évident si nous examinons les tendances “modernes” qui régissent notre époque. Quelles images la famille selon Dieu représente-t-elle ? 1- La famille divine, avec Dieu, le Père, qui aime Son Fils d’un amour total et qui prend plaisir à Le suivre au cours de Sa marche sur cette terre. Père chrétien, vous avez la responsabilité d’aimer vos enfants comme votre Père céleste aime Son Fils et de les soutenir sur leur parcours. 2- La famille des enfants adoptés par Dieu. Ceux qu’Il a choisis ont été ajoutés à Sa grande famille et sont devenus cohéritiers de Son royaume avec Jésus-Christ. Le Père nous a introduits dans une famille éternelle, dont la nôtre est un exemple ici-bas. 3- La famille formée par Christ et Son Eglise. “Le Christ a aimé l’Eglise : Il s’est livré Lui-même pour elle, afin de la consacrer… pour faire paraître devant Lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et sans défaut” (Ep 5. 25-27). L’union entre Christ et Son Eglise est décrite comme l’union entre un homme et une femme à travers le lien sacré du mariage. 4- La famille formée par les croyants “frères et sœurs en Christ. Jésus Lui-même, montrant Ses disciples, déclara : “Voici Ma mère et Mes frères ; quiconque fait la volonté de Mon Père qui est aux cieux, c’est lui Mon frère, Ma sœur, Ma mère” (Mt 12. 49-50). Comprenez-vous alors l’importance du concept de la famille dans l’esprit de Dieu ? Sa parole pour vous aujourd’hui : modelez, du mieux possible, votre famille sur l’idée de la famille selon Dieu !
Pourquoi Dieu a-t-Il créé la famille ? (1)
Avec musique Sans musique “L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.” Gn 21. 24
Dieu ne nous a pas créés comme des êtres totalement indépendants, libres de suivre notre volonté où qu’elle nous mène. Il a initié des relations qui nous lient et la base de toute société est la famille. Aucun gouvernement n’a le droit de se substituer à Dieu. Aucun homme n’a reçu l’autorité de redéfinir ce qui est constitue une famille. Nous appartenons à Dieu, tout comme la terre, la faune et la flore qui y vivent. La définition divine de la famille est, selon le mot d’Andreas Kostenberger, “un homme et une femme unis par le mariage auxquels s’ajoutent, au premier niveau leurs enfants, biologiques ou adoptés, et au second niveau, d’autres personnes liées par le sang.” Ni les enfants ni les autres membres de la famille ne forment l’unité de la famille ; ils y sont ajoutés, comme des bénédictions, des faveurs divines (Ps 127. 3). Au fait, pourquoi Dieu a-t-Il choisi de créer la famille ? La première raison est pour qu’elle puisse accomplir ici-bas Sa volonté. Nous lisons : “Dieu les bénit ; Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tous les animaux…” (Gn 1. 28). Deux rôles que nous devrions prendre au sérieux : élever nos enfants afin qu’ils maintiennent le témoignage de notre foi et leur inculquer la notion d’obéissance et de respect de l’autorité. C’est au sein de la famille que les enfants doivent apprendre les valeurs divines, même si le monde autour de nous fait de son mieux pour détruire le fondement même de la famille selon Dieu.
Qui décide de ce qui est bon et ce qui est mal ?
Avec musique Sans musique “Si quelqu’un sait faire le bien et ne le fait pas, il commet un péché.” Jc 5. 17
Qui est responsable des crimes commis par les générations passées ? Il est de bon ton de nos jours que les hommes politiques reconnaissent, au nom de leur pays, les fautes commises par leurs prédécesseurs, parfois longtemps dans le passé. Et les descendants de ceux qui ont souffert l’oppression aiment revenir sur ce que leurs ancêtres ont souffert et se sentent justifiés de promouvoir la violence aujourd’hui comme si celle-ci pouvait effacer les fautes du passé. Telle n’est pas l’attitude de Dieu. Le prophète Ezéchiel a écrit tout un chapitre, le 18, sur ce sujet. Dieu y déclare : “celui qui pèche, c’est lui qui mourra”(v. 4). Et aussi : “Un fils ne sera pas chargé de la faute de son père, un père ne sera pas chargé de la faute de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui” (v. 20). Chacun d’entre nous est responsable de ses actes, de ses paroles, de ses attitudes, de sa conduite qu’elle soit bienveillante, pleine d’amour et de compassion envers les autres ou motivée par la violence et la haine. Qui décide ? Dieu. C’est Lui qui a établi les fondations de notre civilisation, basée sur des principes immuables, que les êtres humains le reconnaissent ou non. Tout a commencé dans le jardin d’Eden. Adam était responsable de sa désobéissance, parce qu’il savait la différence entre le bien et le mal. Dieu très tôt dans l’histoire de l’humanité fit comprendre à l’homme que, s’il jouissait d’une liberté de choix, il devait assumer les conséquences de ceux-ci. A Noé, Dieu déclare : “Celui qui répand le sang de l’être humain, par l’être humain son sang sera répandu. Car à l’image de Dieu l’homme a été fait” (Gn 9. 6). Une dernière question : êtes-vous responsable des maux qui ravagent notre société ? Si nous savons comment alléger la souffrance de quelqu’un ou réparer une injustice et que nous décidons de passer outre, oui, nous serons tenus responsables par Dieu, car “Si quelqu’un sait faire le bien et ne le fait pas, il commet un péché.” Un avertissement solennel que nous devrions garder à l’esprit !
Dieu se souvient et Il récompensera
Avec musique Sans musique “La pareille te sera rendue à la résurrection des justes.” Lc 14. 14
Jésus avait été invité dans la maison d’un chef religieux bien connu et Il se permit de lui offrir le conseil suivant : “Lorsque tu donnes un dîner ou un souper, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu’ils ne t’invitent à leur tour et ne te rendent la pareille. Mais invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Tu seras heureux de ce qu’ils ne peuvent pas te rendre la pareille, car elle te sera rendue à la résurrection des justes”(v. 12-14). Remarquez les mots : “la pareille te sera rendue à la résurrection…” Il y a des choses qui n’obtiendront leur récompense divine qu’après votre mort. Beaucoup croient, à tort, que Dieu nous récompense et nous bénit seulement dans cette vie, ici-bas. Mais ces mots nous apprennent le contraire : en faisant le bien à quelqu’un qui ne peut vous rendre la pareille, vous recevrez une récompense pour votre acte de bonté, et cette récompense vous sera attribuée dans l’au-delà. Si vous ne comprenez pas cette vérité, vous risquez de vous dire parfois : “Je sers Dieu avec fidélité, aussi pourquoi suis-je sans cesse à me débattre dans des situations difficiles ? Dieu ne se préoccupe-t-Il plus de moi ?” Enfant de Dieu, Dieu se souvient de tout et Il se préoccupe toujours de vous. Mais Il n’a jamais promis que notre présente fidélité à Son égard résulterait en une pluie de bénédictions au cours de notre vie terrestre ! En revanche ce qu’Il a promis c’est qu’Il n’oublierait aucun de nos actes de bonté et de fidélité et qu’Il les récompenserait plus tard. La plupart des récompenses que Dieu a préparées pour nous sont tellement incroyables que nous n’aurons pas trop de toute l’éternité pour les apprécier à leur juste mesure ! Jésus a dit : “Quiconque vous donnera à boire un verre d’eau en Mon nom… en vérité ne perdra pas sa récompense” (Mc 9. 41). Pas même un verre d’eau froide, pas même une petite prière au cœur de la nuit ne seront oubliés !
Un peu d’introspection
Avec musique Sans musique “Nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher de progrès en progrès.” 1 Th 4. 1
Dieu nous encourage à aller de progrès en progrès. Pour ce faire, il est utile que nous prenions le temps de nous examiner avec sérieux afin de découvrir et de discerner ce qui doit, dans notre vie, être corrigé. La facilité serait de se reconnaître pêcheur et d’avoir une prière de repentance, de façon globale. Mais si cette démarche est déjà une belle initiative, il n’est pas inutile d’être quelque peu plus scrupuleux et regardant. Charles Finey écrit : “Je ne dis pas que vous devez vous satisfaire d’une vue générale et de vous considérer en gros comme des pécheurs coupables, puis demander pardon à Dieu, après une confession générale. Je dis qu’il faut prendre vos péchés un à un.” L’évangéliste revitalise précise ensuite que des confessions générales ne serviront jamais à rien d’autant que les péchés ont été commis un à un. Il faut donc oser en faire la revue, et même les lister, les noter pour les affronter et demander pardon pour chacune des infractions à la loi divine. En agissant ainsi, nous pointons honnêtement chaque erreur, nous prenons le temps de nous y arrêter pour mieux les reconnaître et ainsi les repérer et les dénoncer pour y renoncer. C’est ici une façon d’ouvrir les yeux sur ce que nous aurions plutôt tendance à refuser de voir. Agir ainsi, dans l’intimité devant Dieu, nous ouvre les voies du pardon du Seigneur. Cette confession détaillée permet également de mieux prévenir le risque de retomber dans les fautes clairement identifiées et analysées. Il ne s’agit pas de ressasser ce qui est laid, ni de patauger dans notre propre boue, mais de connaître les perfidies du mal pour mieux l’éviter à l’avenir. Ce travail, nous ne pouvons le faire que dans la chambre dont la porte est fermée, là où Dieu seul nous voit et nous entend. Agissant ainsi, notre sanctification ira de progrès en progrès.
Qu’est-ce qui vous émerveille ? (3)
Avec musique Sans musique “Il ne nous a pas punis comme nous l’aurions mérité, Il ne nous a pas fait payer le prix de nos fautes.” Ps 103. 10
Le poète Heinrich Heine a écrit : “Dieu me pardonnera. C’est Son métier !” Nicky Gumble, l’auteur des cours Alpha, n’est pas d’accord ! Il affirme : “Nous avons trop tendance à prendre le pardon divin comme allant de soi, et à mésestimer le terrible coût du péché. Bien des passages de l’Ancien Testament nous paraissent atroces et cruels.” En effet, quand nous lisons le terrible châtiment infligé par Dieu à Coré, un lévite, et à 250 de ses supporters (Nb 16), ou l’exécution instantané des deux fils d’aînés d’Aaron, seulement pour avoir fait le mauvais choix du feu sacré (Lv 10), ou encore, au temps de David, la mort d’Ouzza, coupable d’avoir voulu stabiliser l’arche de l’Alliance lors de son transport (2 S 6. 6-8), nous nous rendons compte que Dieu prend beaucoup moins à la légère que nous le prix du péché. Si Dieu n’avait pas accepté le sacrifice de Christ à la croix, nous mériterions le même sort que ces hommes et leurs familles, nous devrions payer le même prix de nos fautes. Non, le pardon n’est pas automatique, comme le croyait le poète Heine. Mais il est rendu possible par l’œuvre de Jésus. Nifcky Gumble ajoute : “Si vous ne vous rendez pas compte combien le péché est sérieux aux yeux de Dieu, si vous ne comprenez pas, sur la toile de fond de l’Ancien Testament, la difficulté et la complexité du pardon avant la venue de Christ, vous n’apprécierez pas vraiment l’extraordinaire valeur du pardon divin…” Prions : “Seigneur, merci parce qu’à travers la mort et la résurrection de Jésus, je sais que Tu m’as pardonné. Merci parce que je vis à l’ère du Saint-Esprit. Merci de ce que les événements de la vie, de la mort et de la résurrection de Christ ont transformé ma vie. Que les yeux du monde soient ouverts et que beaucoup contemplent ces événements avec émerveillement et reconnaissance.”
Qu’est-ce qui vous émerveille ? (2)
Avec musique Sans musique “Tant qu’il fait jour, il faut que nous accomplissions les œuvres de Celui qui M’a envoyé …” Jn 9. 4
Les actions de Jésus, tout comme Ses paroles provoquaient la stupéfaction, l’émerveillement ou parfois la controverse. Rien en Lui ne laissait indifférents ceux qui L’approchaient. A commencer par les miracles qu’Il accomplissait en grand nombre si la foi de Ses auditeurs le permettait (Mt 13. 58), ou en nombre restreint s’Il rencontrait peu de foi parmi eux (Lc 5. 17). Jésus était aussi capable de lire les pensées des autres, et de comprendre ce qui se passait au plus profond de leur cœur : “Jésus comprit ce qu’ils pensaient et Il leur dit : Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?” (Lc 5. 22). Pensez à la réaction de Nabuchadonosor lorsque le jeune Daniel lui dévoile le rêve que le roi avait fait la nuit précédente (Dn 2. 46). Le tyran se met à genoux devant Daniel ! Jésus étant à la fois un homme et Dieu omniscient, Il était à même de savoir exactement ce que les gens de Son entourage pensaient en leur for intérieur. Nous sommes émerveillés devant les miracles de Jésus, et devant Sa connaissance parfaite de nos pensées. Mais sommes-nous étonnés de lire que Jésus pardonnait les péchés des gens qu’Il rencontrait ? Le pardon était pourtant Sa priorité ! Il déclare : “Je veux que vous le sachiez : le Fils de l’homme a l’autorité pour pardonner les péchés sur la terre” (Lc 5. 24). Ne devrions-nous pas être émerveillés par les choix qu’Il fit au cours de ses trois années de ministère ? Le choix de Matthieu/Levi, un homme méprisé par les juifs, mais un homme d’influence néanmoins (v. 27-28). Ou de Zacchée, un autre financier véreux (Lc 19. 1- 10). Le choix de pécheurs dont Il devint l’ami, le choix de quelqu’un comme vous, dont Il a choisi d’effacer les péchés ?
Encouragez vos frères qui se sentent seuls
Lors de ma première défense, personne ne m’a assisté : tous m’ont abandonné. 2 Timothee 4.16-17
Qu’est-ce qui vous émerveille ? (1)
Avec musique Sans musique “Tous, stupéfaits, glorifiaient Dieu.” Lc 5. 27
Le 20 juillet 1969, l’astronaute Neil Armstrong marcha sur la lune. Le monde entier fut émerveillé d’assister, grâce à la télévision à cet événement étonnant. James Irwin, un autre astronaute à avoir lui aussi foulé le sol lunaire, déclara : “Le fait que Jésus ait marché sur la terre est bien plus important que la marche d’un homme sur la lune.” Les paroles, les actions, les miracles de Jésus plongeaient les foules dans l’émerveillement et la stupéfaction. Serions-nous aussi étonnés aujourd’hui ? Sommes-nous tant blasés au XXIème siècle ? De quoi devrions-nous être émerveillés ? Tout d’abord, considérez les personnes que Dieu choisit. Des milliardaires ? Des hommes politiques d’envergure ? Des génies inventifs ? Ceux que le monde admire n’impressionnent pas le Créateur ! Les gens qu’Il préfère sont tout le contraire : “Dieu a choisi ce qui est fou dans le monde pour faire honte aux sages ; Dieu a choisi ce qui est faible dans le monde pour faire honte à ce qui est fort ; Dieu a choisi ce qui est vil dans le monde, ce qu’on méprise…” (1 Co 1. 27-28). Il choisit les humbles : “les humbles posséderont le pays, ils jouiront d’une paix totale” (Ps 37. 11), ou les malheureux et les pauvres : “Les méchants tirent l’épée, ils tendent leur arc pour abattre le pauvre et le malheureux… mais les justes ont l’appui du Seigneur” (Ps 37. 14, 17), ou ceux qui sont persécutés : “Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car le royaume des cieux est à eux ! Heureux êtes-vous lorsqu’on vous insulte, qu’on vous persécute et qu’on répand faussement sur vous toutes sortes de méchancetés, à cause de Moi” (Mt 5. 10-11). Dans la parabole du grand festin, Jésus raconte l’histoire de cet homme qui prépara un banquet pour ses nombreux invités. Mais comme ceux-ci, un par un donnait une excuse pour ne pas venir, l’homme envoya ses serviteurs regrouper “les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux” (Lc 14. 21) pour les remplacer. Et quand cela ne suffit pas, il renvoie ses serviteurs rassembler tous ceux qu’ils rencontreraient dans les rues pour remplir la salle du banquet (v. 23). N’êtes- vous pas heureux de faire partie de ces gens-là ?
Reconstruction (3)
Avec musique Sans musique “Jusqu’à l’accomplissement de Sa prédiction, la parole du Seigneur l’éprouva.” Ps 105. 19
Dieu sait où vous êtes et où Il veut vous mener. Mais parfois Il doit vous faire toucher le fond avant de vous faire accéder aux sommets. Joseph dut passer par la case prison, avant d’arriver à la case trône ! Le plus dur est de souvenir, quand on touche le fond, que la reconstruction est possible avec Dieu. Imaginez ce qu’a ressenti le prophète Jérémie quand les hommes de main du roi le jetèrent dans une citerne au fond couvert de boue (Je 38. 6) ! Pourtant Dieu avait promis de le protéger : “Je te délivrerai de la main des mauvais, Je te libérerai de la main des brutes” (Je 15. 21). Certes ni Joseph, ni Jérémie n’oublièrent les épreuves qu’ils traversèrent. Nul doute que leur corps garda les marques des blessures dont ils avaient souffert, les coups de fouet sur le dos du premier ou les déchirures des cordes sur la peau du second. Vos blessures ne s’effaceront pas miraculeusement. Si le corps de Jésus montrera pendant toute l’éternité les souffrances subies ici-bas, pourquoi le nôtre serait-il affranchi des marques des épreuves que nous aurons traversées en gardant la foi ? Le parcours de Joseph semblait aller de déception en déception. Mais il maintint sa confiance en Dieu. Il avait des leçons à apprendre, et il fit preuve de patience. Il savait que Dieu éventuellement accomplirait la promesse des deux visions qu’il avait eues des années auparavant (Gn 37. 5-11). Treize ans après son arrivée en Egypte comme esclave, le voici enfin assis sur un trône, avec ses frères se prosternant devant lui. Les promesses divines s’accomplissent toujours, car Dieu est fidèle. Vous n’oublierez pas ce que vous avez dû traverser, certes, mais l’important est que la reconstruction s’achèvera un jour et que les blessures sembleront alors peu importantes.
Reconstruction (2)
Avec musique Sans musique “Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?” Rm 8. 31
Peut-être avez-vous découvert que les gens censés vous aimer et vous encourager sont les premiers à vous poignarder dans le dos. Sur les dix frères aînés de Joseph, neuf voulaient le tuer, et un essayait de le sauver. La majorité, si elle ne parvint pas à tuer le jeune homme, réussit à s’en débarrasser en le vendant comme esclave. Joseph venait d’une famille où régnaient la haine et la jalousie, mais Dieu était avec Joseph. Il se retrouva au milieu d’un peuple étrange, bien loin de chez lui, mais Dieu était avec Jospeh. Et parce que Dieu l’accompagnait, Joseph allait reconstruire sa vie. La première leçon, si vous voulez reconstruire votre vie, c’est de vous rapprocher de Celui qui seul compte. Si Dieu est pour vous, qui sera contre vous ? Quelles que soient les circonstances, si vous Lui demeurez fidèle Il modifiera votre parcours et vous permettra de réussir. Plutôt que focaliser votre énergie sur ceux qui vous ont mal traité ou rejeté, espérant les voir un jour payer pour leur conduite à votre égard, appliquez-vous à aller de l’avant sur le chemin tracé par Dieu pour vous. Certaines blessures ne seront jamais cicatrisées. Certains vous mépriseront toujours, et parleront en mal de vous, mais qu’importe, le Seigneur peut venir vous chercher même au fond d’une prison comme celle où croupissait Joseph et vous élever jusqu’à un “trône” ! Suivez le conseil de Paul : “Une seule chose compte : oubliant ce qui est en arrière et tendant vers ce qui est en avant, je cours vers le but…” (Ph 3. 13). Remarquez un détail : alors que Joseph commençait à jouir de la faveur de Potiphar, parce que Dieu était avec lui, néanmoins les circonstances allaient à nouveau l’abattre. Même si vous marchez aux côtés du Seigneur, acceptez la possibilité de souffrir de nouvelles déchirures relationnelles. Qu’importe, le principal est que Dieu soit avec vous !
Reconstruction (1)
Avec musique Sans musique “Le Seigneur était avec Joseph…” Gn 39. 2
Parce que la vie ne nous fait pas de cadeau, si vous n’avez pas encore souffert d’une relation qui a mal tourné, ayez de la patience, votre tour viendra ! Aussi devons-nous apprendre à nous reconstruire pour affronter plus tard d’autres circonstances difficiles. Les liens affectifs et sociaux dont nous avons besoin en tant qu’humains sont tous affectés par le péché qui règne en ce monde. Parfois les déchirures relationnelles (divorce, rejet que ce soit des parents se séparant de leurs enfants ou le contraire, amitiés qui se dénouent) durent longtemps et laissent des traces difficiles à cicatriser. Mais cela ne constitue pas un problème pour Dieu et les mots les plus encourageants qu’Il peut vous dire sont : “ Je ne te délaisserai jamais, Je ne t’abandonnerai jamais” (He 13. 5). La famille de Joseph était loin d’être idéale. Son père était un imposteur notoire, et bien que repenti, n’avait pu empêcher ses dix premiers fils d’imiter sa conduite d’antan. Un jour ils n’hésitèrent pas à mentir effrontément à un peuple dont l’un des chefs avait violé leur sœur afin de les massacrer tous sans le moindre scrupule. Peut-être vous sentez-vous, comme Joseph un peu perdu au sein de votre famille. Alors que vous avez choisi de suivre Jésus, vos parents, frères et sœurs vous prennent pour un illuminé et se moquent de votre foi. Certes, votre passé vous a marqué, mais aujourd’hui il est temps de vous reconstruire. Ne laissez pas ce passé de réjection contrôler votre avenir. Dieu a des plans pour vous faire réussir (Jr 29. 11). Si Dieu est avec vous, vous pourrez dépasser vos circonstances.