janvier 2021

  • Il ne vous a pas oublié ! (1)

    “J’ai très envie de vous voir pour partager avec vous les dons de l’Esprit Saint, afin que vous soyez affermis. ..” Rm 1. 11

    L’apôtre Paul déclare aux chrétiens de Corinthe : “Frères et sœurs chrétiens, au sujet des dons de l’Esprit Saint, je ne veux pas que vous restiez ignorants…” Il aurait pu nous dire la même chose, tant le sujet des dons de l’Esprit soulève des questions et engendre aussi quelques controverses. Dans sa lettre aux Romains, Paul parle pour la première fois des dons de l’Esprit et dévoile la raison pour laquelle nous recevons des dons spirituels : “J’ai très envie de vous voir pour partager avec vous les dons de l’Esprit Saint, afin que vous soyez affermis. Ou plus exactement, quand je serai auprès de vous, la foi que nous avons, vous et moi, nous encouragera tous” (Rm 1. 11-12). Le but est d’affermir nos frères et nos sœurs en Christ, de les encourager et en même temps de nous sentir encouragés par leur foi. Ne soyons pas ignorants de l’importance des dons qui nous ont été impartis par l’Esprit Saint. Ils ne sont pas destinés à nous rendre forts au détriment des autres, mais à consolider notre foi afin que nous soyons tous plus forts lorsque les tourmentes s’abattent sur nous. Notre nature est plutôt égoïste et se soucie peu des autres et surtout de ce qui peut leur arriver. On prête au roi Louis XV l’expression “après moi le déluge”, expression qui exprime assez bien notre égocentrisme inné. La leçon que Paul veut nous enseigner, c’est que découvrir le don que l’Esprit nous a attribué est moins important que développer le désir d’encourager et d’affermir les autres. Vous demanderez : “Comment puis-je encourager mon frère qui traverse une épreuve et affermir sa foi ?” En faisant preuve vous-même de foi, en lui donnant l’exemple pratique de votre foi. Les dons spirituels sont des moyens divers d’accroître la foi de vos frères et sœurs et diffèrent ainsi des talents que Dieu vous a accordés à votre naissance.

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  • Voulez-vous terminer votre course en vainqueur ?

    “J’ai achevé ma course.” 2 Tm 4. 7

    En 1988, aux jeux Olympiques de Séoul, le canadien Ben Johson remporta le 100 mètres, établissant un nouveau record olympique et mondial. L’américain Carl Lewis, pourtant donné favori, n’arriva que second, à la surprise générale. Après la course les juges apprirent qu’une substance illicite avait été découverte dans le sang de l’athlète canadien, qui fut disqualifié. Bien qu’il ait remporté la course et laissé sur des milliers de spectateurs une impression difficile à oublier, il dut renoncer à la récompense promise. Le lendemain du jour où le fondateur de la revue “The Navigators” et auteur du Manuel de Mémorisation de la Bible se noya dans le lac Schroon en essayant de sauver quelqu’un, le Time écrivit : “Dawson Trotman était un homme qui passait son temps à aider et à soutenir quelqu’un, quelque part.” Ben Johson ne vivait que pour lui-même, Dawson Trotman vivait pour les autres. L’un a achevé sa course en vainqueur, l’autre dans la disgrâce. On peut distinguer trois sortes de personnes sur la ligne d’arrivée de la vie : 1- Ceux qui ont mal commencé leur course, mais qui l’ont achevée en vainqueur. Paul était de ceux-là ! Ecoutez : “Je persécutais l’Eglise de Dieu, dans le but de la détruire” (Ga 1. 13). Puis il rencontra Jésus-Christ sur la route de Damas et sa vie ensuite peut être définie par cette courte phrase : “Pour moi, vivre c’est Christ” (Ph 1. 21). 2- Ceux qui ont bien commencé leur course, mais qui l’ont achevée dans la disgrâce. Le roi Saül était de ceux-là. Il se rebella contre la volonté de Dieu et perdit sa couronne et la vie sur le mont Gilboa dont le nom signifie orgueil. Sa vie peut être définie par ses dernières paroles : “J’ai agi comme un insensé” (1 S 26. 21). 3- Ceux qui ont peur de courir ! Le poème suivant les décrit bien : “Il était une fois un homme très avisé qui ne riait jamais, ne jouait jamais, ne prenait jamais le moindre risque, ne tentait jamais rien. C’était un homme très avisé qui ne chantait jamais et ne priait jamais. Et il advint qu’un jour cet homme très avisé mourut. Mais sa compagnie d’assurance refusa de payer l’assurance-vie qu’il avait souscrite, car affirma-t-elle, puisqu’il n’avait jamais vraiment vécu, il n’était pas vraiment mort !” A quel groupe de personnes appartenez-vous ?

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  • Sans un guide, vous êtes perdu !

    “Moi, Je suis la lumière du monde. Celui qui Me suit ne marchera pas dans l’obscurité, mais il aura la lumière de la vie.” Jn 8. 12

    Elizabeth Elliot, dont le premier mari, Jim Elliot fut massacré avec ses compagnons missionnaires par une tribu indienne dans l’est de l’Equateur, a raconté la rencontre qu’elle fit, des années plus tard, avec deux jeunes Américains, dans la cité de Quito. Ces derniers avaient planifié une randonnée aventureuse de six semaines dans la jungle amazonienne, à l’issue de laquelle ils comptaient écrire un livre. Avant de partir ils s’étaient équipés de tout ce dont ils pensaient avoir besoin. Ils ne leur manquait qu’une seule chose et c’est pourquoi ils étaient venus rencontrer Elizabeth Elliot. “Pourriez-vous nous fournir une liste de phrases essentielles pour communiquer avec les tribus indiennes de la région, car nous ne parlons pas leur langue !” lui demandèrent-ils. Elisabeth Elliot écrit : “Je me suis vite rendu compte que beaucoup de choses qu’ils estimaient importantes dans leur équipement ne leur seraient en fait d’aucune utilité ! Ils faisaient preuve d’un grand enthousiasme, et comprenaient qu’une connaissance des rudiments de la langue des tribus indiennes leur était nécessaire, mais ce que j’avais envie de surtout leur dire, c’est qu’ils avaient besoin par-dessus tout… d’un guide expérimenté !” Ne faisons-nous pas souvent la même erreur ? Nous nous approchons de Dieu, confiants en notre préparation, nous croyant bien équipés, prêts à travailler pour Lui, alors que nous manquons de l’essentiel, d’un guide pour nous conduire sur des chemins peu familiers (Es 42. 16). Et qui d’autre que Christ pourrait mieux nous guider ? Par Son Esprit, Il est à même de nous prendre par la main et de nous conduire dans l’obscurité la plus noire.

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  • La force des convictions

    “Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel” Rm 12. 2

    Howard Hendricks a dit : “La différence entre une opinion et une conviction c’est qu’on discute de la première, mais qu’on meurt pour la seconde.” Savoir ce que nous devons faire s’appelle avoir de la connaissance, savoir quand nous devons agir s’appelle avoir de la sagesse et savoir comment agir s’appelle avoir du talent, mais tout cela ne sert à rien si nous ne sommes poussés par aucune conviction ! Les gens qui ne possèdent aucune conviction suivent les autres comme les moutons de Panurge, ce qui explique pourquoi Paul nous exhorte à “ne pas nous laisser modeler par le monde qui nous entoure…” Si nous n’avons aucune conviction, nous embrassons facilement n’importe quelle opinion. L’ironie, c’est que la plupart d’entre nous affichent de fortes convictions concernant des choses sans grande importance, telles que des équipes de football ou les dernières tendances de la mode, mais n’expriment que peu d’intérêt pour les questions de moralité et d’intégrité chères à Dieu. De fortes convictions nous aideront toujours à nous développer spirituellement, or tout développement exige du temps et des efforts. Si nous ne sommes pas sûrs d’avoir besoin de croître chaque jour, nous nous découragerons vite et nous nous laisserons aller. Personne ne persévère à travers l’épreuve, personne ne se bat contre vents et marées, à moins d’être convaincu d’avoir une excellente raison de le faire. La conviction qu’avait Jésus d’être venu sur notre terre pour accomplir la volonté de Son Père dominait chaque minute de Sa vie. C’est cette conviction qui L’empêcha de se détourner du chemin de Sa mission en écoutant des voix humaines. Comptez le nombre de fois où Jésus affirma : “Je dois…” Nous avons tous en nous le besoin de croire en quelque chose de fort, en une cause à laquelle nous consacrerions notre vie. Si nous n’avons pas de fortes convictions quant à notre foi en Christ, comment pourrons-nous Lui offrir l’engagement total qu’Il mérite ? Nous devons être convaincus qu’Il nous a appelés à travailler pour l’accroissement de Son Royaume et que c’est le but de notre existence. Vance Havner a dit : “Jésus exige de nous une obéissance plus aveugle qu’aucun dictateur de l’histoire n’a jamais osé réclamer, mais la différence c’est que Lui, Il y a droit !”

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  • N’ignorez pas les choses essentielles de la vie !

    “Rien ne sert de vous lever tôt, de retarder votre repos, de manger un pain pétri de peines ! A son ami qui dort, le Seigneur en donnera tout autant.” Ps 127. 2

    Dieu est un Dieu à la fois saint et compatissant. Pas seulement d’ailleurs envers Ses enfants, ceux qui font partie de Sa famille éternelle, mais aussi envers tous les êtres vivants qu’Il a créés. Sa Parole nous dit qu’Il “fait lever Son soleil sur les mauvais et sur les bons, et Il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes” (Mt 5. 45). Ne passez donc pas à côté des choses belles de la vie, tout absorbé que vous êtes par les soucis vrais ou imaginés de votre quotidien. Apprenez aussi à Lui être reconnaissant pour un coucher de soleil ou une merveille de la nature, sachant que votre Père céleste a paré même les lis des champs ou les papillons d’une beauté qui devrait vous toucher. Ne vivez pas comme ce jeune garçon qui longeait un jour une route quand il remarqua sur le bord une pièce de cinquante centimes. Il la ramassa, tout excité d’avoir ainsi gagné quelque chose qui ne lui avait rien coûté ! A partir de ce jour, il décida, quand il marcherait sur la route, de garder les yeux fixés sur le sol dans l’espoir de trouver d’autres pièces, et qui sait, une plus grosse somme. En fait, au cours de sa vie, il découvrit une centaine de pièces de valeurs diverses, quelques euros et même un billet de vingt euros tout froissé. Il calcula des années plus tard qu’il avait ainsi récolté la somme princière de 42 euros et 35 cents. Il était fier de son “trésor” acquis sans aucun travail. Mais ce trésor, ne lui avait-il vraiment rien coûté ? Il n’avait pas admiré quelque 15 000 couchers de soleil splendides, n’avait pas remarqué plus de 300 arcs-en-ciel ; il n’avait jamais levé la tête vers le ciel pour s’extasier devant d’époustouflantes formations de nuages, n’avait jamais pris le temps d’écouter des oiseaux qui chantaient dans les arbres ou de contempler la chute de feuilles jaunes et rouges en automne. Sa “fortune” ne valait rien à côté de ce qu’il avait manqué ! Souvenez-vous : “quel avantage l’homme a-t-il à gagner le monde entier, s’il le paie de sa vie ?” Faisons les bons choix !

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  • Il vous connaît par votre nom !

    “Il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et Il les conduit…” Jn 10. 3

    Quand nous rencontrons un troupeau de moutons, que voyons-nous ? Un troupeau de moutons, tous identiques. Mais le berger ne les voit pas ainsi. Pour lui chaque mouton a son histoire, et il peut mettre un nom sur chaque museau ! Quand nous voyons une foule de gens assemblés, que voyons-nous ? Seulement une foule de gens assis dans un stade ou s’affairant dans un centre commercial. Mais Jésus voit ces gens d’une manière différente. Pour Lui chacun d’entre nous a une histoire, et Il peut mettre un nom sur chaque visage. Ecoutez : “J’ai gravé ton nom dans le creux de Ma main…” (Es 49.16). Incroyable, n’est-ce pas ? Votre nom est là, inscrit de manière indélébile au creux de la main de Dieu, là où Il peut le voir sans cesse ! Et votre nom ne quitte pas non plus Ses lèvres ! Peut-être avez-vous déjà admiré votre nom inscrit sur un diplôme prestigieux ou sur une plaque de cuivre luisant. Mais auriez-vous imaginé l’y voir inscrit dans le creux de la main de Dieu ou posé sur Ses lèvres ? Ce qui a de l’importance pour vous a aussi de l’importance aux yeux de Dieu. Il se sent concerné également par les menus soucis qui vous assaillent chaque jour, comme vos problèmes de trésorerie, vos relations difficiles avec ceux que vous aimez et qui vous laissent épuisé, vos douleurs et vos craintes. Souvenez-vous que vous êtes un enfant de Dieu. Jean a écrit : “Nous sommes vraiment enfants de Dieu…” (1 Jn 3.1). On croirait presque que Jean a entendu certains d’entre vous murmurer : “Non, pas moi ! Mère Térésa, peut-être, Billy Graham, sans doute, mais pas moi !” Alors Jean, pour être sûr que vous compreniez bien, ajoute : “Oui, vraiment, nous sommes vraiment enfants de Dieu !” Ainsi donc tout ce qui vous concerne concerne Dieu également. Ce qui est important pour vous l’est aussi pour Lui. Essayez de vous souvenir de cette vérité essentielle.

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  • A quoi vous servent ces vieilles outres ?

    “Le vin nouveau doit être mis dans des outres neuves.” Mt 9.17

    A l’époque du Nouveau Testament, on traitait les peaux d’animaux pour en faire des outres destinées à transporter ou conserver le vin. Au début, elles étaient souples et faciles à travailler, mais au fil du temps, elles devenaient rigides et perdaient leur capacité à se dilater. C’est pourquoi Jésus a dit : “On ne verse pas du vin nouveau dans de vieilles outres, sinon les outres éclatent et le vin est perdu .On verse le vin nouveau dans des outres neuves”. De même, Dieu ne peut pas mettre des idées originales dans des esprits fossilisés, ou changer votre situation tant que vous n’êtes pas prêt à changer votre manière de penser. La Parole de Dieu dit : “Cessez de ressasser toutes ces vieilles histoires. Je suis sur le point de faire quelque chose d’entièrement nouveau !” (Es 43. 18-19 LM). Si vous demandez à Dieu d’accroître votre vision, vous devez commencer par faire de la place pour celle-ci dans votre esprit. Esaïe a dit : “Dégagez du terrain. Accroissez l’espace de votre tente. Etendez-vous à droite et à gauche. Voyez grand !” (Es 54. 2 LM). Souvenez-vous, la taille de nos rêves est toujours trop grande pour nous au départ, afin de nous permettre de nous développer pour pouvoir les réaliser. Ne vous contentez donc jamais de la médiocrité, que ce soit dans votre travail, vos relations avec les autres ou votre communion avec Dieu. Mark Twain a dit : “Dans vingt ans, vous serez plus déçus par les choses que vous n’avez pas accomplies que par celles que vous avez achevées. Allez au-delà de vos limites. Eloignez-vous du port. Prenez le large. Explorez, rêvez, faites des découvertes.” Peut-être avez-vous connu la pauvreté, la dépression, l’abus d’alcool, la drogue, peut-être a-t-on abusé de vous, vous a-t-on méprisé… Mais Dieu peut vous sortir de là et vous aider à mettre un terme à cette mentalité défaitiste qui vous accable. Il est prêt à vous remplir de vin nouveau, mais d’abord, débarrassez-vous de ces vieilles outres qui ne servent plus à rien !

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  • Vous avez besoin de Son peuple à vos côtés

    “Que chacun, au lieu de regarder à ce qui lui est propre, s’intéresse plutôt aux autres” Ph 2. 4

    Le salut est une affaire individuelle devant Dieu, mais notre marche ensuite nécessite non seulement la présence de Dieu à nos côtés, mais aussi la présence d’autres personnes pour nous encourager, nous reprendre, accomplir les actions que nous ne pouvons pas accomplir nous-mêmes. Jésus a affirmé : “Je vous déclare aussi que si deux d’entre vous, sur la terre, se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, mon Père qui est dans les cieux le leur donnera” (Mt 18.19). Nous avons besoin des autres pour remporter la victoire. Face aux Amalécites qui s’opposaient à lui, le peuple d’Israël dut se battre sur deux fronts : militaire avec Josué à la tête des troupes, et spirituel avec Moïse intercédant pour lui, les mains levées devant Dieu. Même Moïse, tout prophète qu’il fut, s’avéra vite fatigué et eut recours au soutien de son frère Aaron et de Hour (son beau-frère ?). Lorsque l’épreuve se fait de plus en plus lourde, vous aussi aurez besoin d’être encouragé dans la prière par de fidèles croyants. Le peuple d’Israël avait le dessus sur les Amalécites lorsque Moïse priait, mais la bataille spirituelle était telle qu’il avait besoin de deux fidèles assistants pour tenir jusqu’au bout et remporter la bataille. Remarquez que Moïse n’a pas eu besoin d’appeler les deux hommes à venir l’aider lorsqu’il s’est senti fatigué. Ils étaient là dès le départ, prêts à intervenir à la première défaillance de Moïse. Ken Rupert a écrit : “Chaque Josué a besoin d’un Moïse et chaque Moïse a besoin d’un Aaron et d’un Hour. Si vous connaissez un Moïse engagé dans une bataille spirituelle, allez-vous jouer le rôle d’Aaron et de Hour, ou au contraire laisser Amalek l’emporter sur lui ? Vous n’avez pas d’autre choix !”

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  • Vous avez besoin de Dieu à vos côtés

    “Le Seigneur marchera devant toi, Il sera avec toi, sans jamais t’abandonner.” Dt 31. 8

    Quand Adam et Eve ont désobéi à Dieu en s’emparant du fruit défendu, Dieu avait parfaitement le droit de les abandonner à leur sort. Pourtant Il vient à leur rencontre dans le jardin et les fait sortir de leur cachette. Certes le premier couple paiera cher sa faute, mais Dieu ne l’abandonnera jamais. Plus tard, après le meurtre d’Abel par son frère, Dieu à nouveau intervient pour donner une nouvelle chance au premier couple. Ce sera la naissance de Seth (Gn 4. 25-26) et depuis ce jour une multitude d’hommes invoquent le nom du Seigneur. Après tout Dieu aurait pu laisser l’humanité s’autodétruire sans intervenir avec un quelconque processus de salut. Plus tard encore Jacob découvre avec stupéfaction, au cours de sa vie, que Dieu est fidèle et ne renie pas Sa promesse : “Le Seigneur marchera devant toi, Il sera avec toi, sans jamais t’abandonner’ (Gn 28. 15). Enfin Moïse grave dans la pierre la promesse divine “Je ne t’abandonnerai jamais”, dans son livre du Deutéronome. Non sans raison les auteurs du Nouveau Testament trouvent bon de répéter la promesse divine : “Je serai toujours avec toi, Je ne te quitterai jamais” (He 13. 5). Dieu n’est jamais loin de chacun d’entre nous. Même si nous ne “ressentons” pas Sa présence, cela ne veut pas dire qu’Il est loin (Ac 17. 27), ou qu’Il s’est désintéressé momentanément de nous. Vous avez besoin de savoir, d’être certain que Dieu est près de vous et que vous pouvez Lui faire confiance. Toute émotion contrairement aux promesses divines.

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  • Cinq décisions prises par David

    “Je chanterai la miséricorde et la justice…” Ps 101.1

    Prêtez attention aux cinq décisions prises par David au cours du psaume 101 : 1- “Je chanterai la miséricorde et la justice…” (v. 1). Dans nos rapports avec les autres, certains d’entre nous semblent privilégier la miséricorde au détriment de la justice ou vice-versa, mais Dieu exige les deux à mesure égale. 2- “Je me conduirai avec sagesse…” (v. 2). Votre comportement fera davantage impression sur les autres que vos paroles ou vos convictions. Vos enfants ne suivront pas nécessairement les conseils que vous leur donnerez, mais ne vous y trompez pas, ils suivront votre exemple. Votre manière de vivre et l’amour que vous leur portez toucheront peut-être ceux qui vous entourent, même si votre foi ne peut les convaincre. 3- “Je veux marcher avec un cœur intègre dans ma maison” (v. 2). Commencez par bien vous comporter au sein de votre propre famille ! Si votre entourage pense que vous n’êtes bon qu’à critiquer, tout en faisant comme bon vous semble, vous ne les conduirez jamais à Christ. David a prié : “Oh combien j’ai besoin de Ton aide pour bien me conduire surtout aux yeux des miens…” (v. 2 TP). 4- “Je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux.” (v. 3). Soyez honnête avec vous-même ! La télévision reste allumée une moyenne de sept heures par jour dans la plupart des foyers. Posez-vous la question : “A quelles influences suis-je en train d’exposer ma famille, et moi-même par la même occasion ?” Vous n’avez pas le droit de vous plaindre du contenu des programmes que vous acceptez de regarder ou que vous permettez à vos enfants de suivre ! Vous dites que vous n’avez pas assez de temps pour lire la Parole de Dieu ou pour prier, alors qu’en vérité vous n’avez pas assez de volonté ou de désir pour le faire. 5- “Je détruirai chaque matin les méchants du pays…” (v. 8). La Living Bible paraphrase ainsi ce verset : “Je ne tolérerai pas ceux qui colportent en secret des ragots sur leurs voisins. Je bannirai l’orgueil et la vanité de mon pays. J’inviterai autour de moi les personnes intègres et justes de mon royaume et j’en ferai mes héros !” Méditez sur ces cinq décisions prises par David et faites-en la charte de votre vie !

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  • Osez dépasser vos limites !

    “Je te fortifie, Je viens à ton secours, Je te soutiens de Ma droite triomphante.” Es 41.10

    Les étiquettes collent à la peau. Si, enfants, nous avons entendu nos parents affirmer à maintes reprises : “Oh lui, il ne fera rien de sa vie !” ou “Elle n’est pas aussi intelligente que son frère !” nous trouvons difficile de nous débarrasser de ces idées préconçues. Or Dieu nous voit sous un œil différent. Il connaît ce que nous pourrons un jour accomplir. Ecoutez : “Dieu est capable de vous bénir de manière incroyable… afin que vous soyez à même d’accomplir tout ce qu’il vous sera donné de faire” (2 Co 9. 8 LM). Il y a trente ans Johnny Weissmuller, plus connu par les cinéphiles sous le surnom de Tarzan, était considéré comme le meilleur nageur du monde. Docteurs et entraîneurs s’accordaient pour dire : “Personne ne battra jamais les records de Johnny.” A l’apogée de sa carrière, il en détenait cinquante ! De nos jours, des nageuses de treize ans égalent la plupart de ses records. Pendant des décennies les experts considéraient qu’il était impossible de courir le “mile” en moins de quatre minutes. Mais un athlète du nom de Roger Bannister n’était pas d’accord. Il réussit à battre l’impossible barrière. Aujourd’hui des centaines d’athlètes, chaque année, couvrent cette distance en moins de quatre minutes. Comprenez bien cette vérité : votre entourage, vos amis ou vos collègues peuvent limiter temporairement votre potentiel de victoires, mais vous êtes le seul à pouvoir l’enterrer à jamais. Si Dieu vous dit que vous pouvez accomplir telle tâche, c’est que vous en êtes capable ! Et Son opinion est la seule qui compte vraiment. Edgar Guest a écrit : “Des milliers de personnes vous diront que votre rêve est impossible, des milliers prophétiseront vos échecs, des milliers feront la liste de tous les dangers qui vous menacent si vous voulez poursuivre votre rêve. Puisqu’il en est ainsi, serrez les dents, serrez les poings, enlevez le manteau qui vous alourdit et jetez-vous dans la bataille ! Et n’oubliez pas d’y aller, une chanson aux lèvres, car l’impossible, vous pouvez l’accomplir !”

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  • Fusion et confusion

    “Jésus vit Jacques et son frère Jean, les fils de Zébédée. Ils étaient dans leur barque et réparaient leurs filets. Aussitôt Jésus les appela…” Mc 1. 20

    Le cadet des fils de Zébédée, Jean, était très certainement le plus jeune des disciples. La tradition, qui va au-delà des récits bibliques, le représente souvent sans barbe pour marquer sa jeunesse au temps où il suivait Jésus. C’est aussi de lui dont on parle lorsqu’on évoque “le disciple que Jésus aimait”, non que les autres n’étaient pas aimés, mais si Jean était bien le benjamin des apôtres en même temps que le jeune cousin de Jésus, on comprend le lien privilégié entre les deux hommes. Mais Jean est aussi dans l’ombre de son grand frère Jacques et les “fils du tonnerre” pouvaient surprendre par leur fougue et leur impétuosité. Ce sont eux qui voulaient que la foudre frappe un village dont ils avaient été chassés. C’est également Jean qui manifeste une certaine rectitude, voire une pointe de fanatisme lorsqu’il explique au Seigneur : “Maître, nous avons vu un homme qui chassait les esprits mauvais en usant de Ton nom et nous avons voulu l’en empêcher, parce qu’il n’appartient pas à notre groupe” (Lc 9. 49). Son intransigeance semble cependant se corriger avec le temps, et Jean intègre de plus en plus dans sa vie la dimension de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain. A la croix, il est le seul disciple présent, entouré de quelques femmes, dont sa propre mère et celle du Seigneur. C’est à lui que Jésus, agonisant, confie Marie : “Femme, voici ton fils, et au disciple qu’Il aimait : Voici ta mère !” Jean, non pas le seul qui restait, mais celui que Jésus aimait, recueille Marie. Jésus ne remet pas seulement Marie à Jean, Il provoque une adoption réciproque. Dès lors, l’empreinte de l’Amour marquera profondément Jean, et ses écrits en seront porteurs. Ce qui n’empêchera pas l’apôtre de toujours bien marquer la rupture entre la lumière et les ténèbres, la vie et la mort, l’amour et la haine, le Fils de Dieu et Satan. Pour mesurer ce qu’est l’Amour vrai, il suffit de faire la différence entre fusion et confusion !

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  • Vous ne savez pas !

    “Jésus appela les disciples et dit : Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous.” Mt 20

    Jacques et Jean, fils de Zébédée sont cousins de Jésus en plus d’être du cercle rapproché des disciples. Leur mère, Salomé, n’est autre que la sœur de Marie. Les Evangiles parlent d’eux en nommant toujours Jacques en premier, ce qui semble dire qu’il était l’aîné de la fratrie. Les mêmes textes associent Pierre aux deux frères en un trio particulièrement proche de Jésus. Ces trois disciples vivent des événements dont les autres sont privés comme la transfiguration, la guérison de la fille de Jaïrus et le moment si douloureux au Jardin de Gethsémané où ils sont invités à veiller et à prier, sans y parvenir d’ailleurs. Avec le tempérament fougueux de Pierre et celui de Jacques et Jean que Jésus surnomme les “fils du tonnerre”, on peut imaginer que le trio était dynamique, voire dynamite. D’ailleurs, ce sont les fils du tonnerre qui réclament la foudre sur le village samaritain qui ne les a pas accueillis (Luc 9. 54…) ! Il est tentant, pour qui se sent proche du Seigneur de se montrer fan jusqu’à en être fanatique, et donc violent. Cette attitude met Jésus en colère : “Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes animés !” Le reproche est sévère, mais ce n’est pas le seul que les frangins reçoivent. Un jour, c’est leur mère qui intervient auprès du maître et demande pour eux qu’ils soient de part et d’autre du Christ lorsqu’Il sera dans Sa gloire. Jésus s’indigne : “Vous ne savez pas ce que vous demandez !” C’est alors qu’Il évoque Sa mort violente que Ses disciples risquent fort de connaître à leur tour. De fait, Jacques sera le premier des Douze à mourir en martyr, en 44, sur ordre d’Hérode Agrippa. Les frères avaient demandé : “Veux-tu que nous ordonnions que la foudre frappe… ?” Salomé avait dit : “Ordonne que mes fils soient bien placés…” Ce n’est pas parce que l’on connait bien le Seigneur, jusqu’à être dans Son cercle intime, que l’on peut se permettre de faire pression sur Lui. Veillons à ce que nos prières n’aient jamais pareil ton !

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  • Le cœur et la raison

    “Jésus décida de partir pour la Galilée. Il rencontra Philippe et lui dit : Suis-moi ! Philippe était de Bethsaïda, la localité d’où provenaient aussi André et Pierre.” Jn 1. 43

    Philippe porte un nom grec, ce qui le différentie des autres disciples qui, à l’exception d’André, portent des noms juifs. C’est peut-être à cause de cela que des croyants venus de Grèce l’interpellent un jour en disant : “Nous voudrions voir Jésus !” C’est à Béthanie que Jésus rencontre Philippe pour la première fois. Lorsqu’il tente de faire partager sa nouvelle expérience à Nathanaël, Philippe lui fait un discours détaillé : “Nous avons trouvé celui dont il est question dans la Loi de Moïse et dans les prophètes ; Jésus de Nazareth, fils de Joseph” (Jn 1. 45). Philippe aime être précis. Un jour, Jésus parle à la foule et se prépare à la nourrir. C’est à lui qu’Il s’adresse en demandant : “Où achèterons-nous des pains pour ces gens ?” Philippe, qui ne sait pas que cette question est un test, a déjà fait le calcul : “Même avec 200 pièces d’argent, nous n’aurions pas de quoi acheter assez de pain pour tout le monde !” (Jn 6. 5-8) Il fait spontanément appel au calcul. De fait, il n’est pas facile de se libérer des formules et des calculs pour saisir simplement la foi. Philippe rationalise trop. Alors que Thomas vient d’entendre Jésus lui répondre “Si vous Me connaissiez, vous connaitriez Mon Père !”, Philippe reste méthodique : “Montre-nous le Père et cela nous suffit !” S’ensuit un doux reproche : “Il y a si longtemps que Je suis avec vous, et tu ne M’as pas connu, Philippe !” Il ne faut pas jeter la pierre à celui qui veut bien faire, mais qui se laisse encombrer par des calculs, des définitions, des raisonnements. Bien souvent, nous oublions d’ouvrir notre cœur plutôt que notre cerveau. Philippe a besoin d’élargir ses horizons, et Jésus le fait d’une façon originale. Devant les Grecs qu’il Lui a enfin présentés, le Seigneur lui confie : “Le Fils de l’homme va être élevé… Quand J’aurai été élevé de la terre, J’attirerai à Moi tous les humains.”

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  • Passez outre les préjugés !

    “Quand Jésus vit Nathanaël s’approcher de Lui, Il dit… Voici un véritable Israélite ; il n’y a rien de faux en lui.” Jn 1.47

    L’Evangile de Jean raconte comment les premiers disciples ont été recrutés par Jésus. Philippe, déjà touché par le message du Seigneur, s’en va chercher son ami Nathanaël (dans les autres Evangiles, il est appelé Barthélémy). Philippe parle de Jésus comme celui que Moïse et les prophètes ont annoncé. Mais quand il dit que Jésus est de Nazareth, Nathanaël est sceptique : “Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ?” Cette parole semble un jugement très péjoratif sur la Galilée qui, il est vrai, est une contrée dont la réputation est mauvaise. Région frontalière avec des non-juifs, elle est jugée permissive. Plus loin, l’évangéliste Jean (7. 52) rapporte que des pharisiens interpellent Nicodème en lui disant : “Fais des recherches et tu verras que de Galilée ne vient aucun prophète !” C’est ainsi que des préjugés empêchent d’aller plus avant et ferment les pistes de découvertes à faire. Nathanaël, de Cana, est également galiléen et sans doute que, connaissant la réputation et l’insignifiance de cette région dans l’Histoire (Nazareth n’est jamais mentionné chez les prophètes), il est peu probable que quelque chose d’important puisse en sortir. C’est ce sentiment qui plombe toute espérance dans les banlieues difficiles ! Or, Nathanaël, à la fois curieux et respectueux de l’avis de son ami, accepte de dépasser les jugements à l’emporte-pièce. C’est cette ouverture qui lui permet de faire quelques pas pour sortir des ornières et entrer sur un vrai chemin de vie. Jésus perçoit le cœur de Nathanaël : “Voici un israélite en qui il n’y a pas de fraude !” Il ajoute : “Avant même que Philippe intervienne, Je t’ai vu sous le figuier.” Mais qu’a- t-Il vu ? Peut-être un homme qui priait et qui cherchait une vraie communion avec Dieu. Ne vous laissez pas paralyser par des préjugés ; ils rendent aveugle et impotent. Nathanaël, qui pensait ne rien voir venir de bon de Nazareth découvre pourtant “le Fils du Dieu, le roi d’Israël !”

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  • Pierre qui roule…

    “Moi, Je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre Je bâtirai Mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.” Mt 16. 18

    Pierre n’a pas été le premier appelé par le Seigneur à devenir disciple, mais très vite, il s’est imposé comme leader du groupe. Non parce qu’il est le plus important, mais le plus impulsif ; non le plus brillant, mais le plus spontané. Tellement naturel et “brut de décoffrage” qu’il en devient parfois ridicule. Il est prêt à marcher sur un lac en furie pour rejoindre son maître sur la rive ! Même quand, témoin de la transfiguration du Christ, il reste sans savoir que dire, il déclare vouloir dresser des tentes. Il est toujours impatient : après la résurrection de Jésus, alors qu’il doit Le retrouver en Galilée, il s’y rend pour… aller à la pêche. Quand Jésus lui a confié que le Messie devait mourir, il s’insurge et se permet de Le réprimander : “Tu ne peux pas dire une chose pareille !” Lorsque, avant la Pâque, Jésus, énigmatique lui souffle : “Tu ne peux me suivre pour le moment”, il rétorque : “Pourquoi ne puis-je pas Te suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour Toi !” Au moment où le maître lave les pieds de Ses disciples, Pierre s’indigne et après explication, lance : “Pas seulement les pieds, mais les mains et la tête !” Parfois, il est le porte-parole des disciples, et parfois il prend de la distance avec eux : “Même si tous les autres T’abandonnent, moi je ne T’abandonnerai jamais !” Et pourtant, au soir de l’arrestation du Seigneur, il Le renie trois fois ! Impulsif, impétueux, excessif, incontrôlable, inconstant… On peut affubler l’apôtre de tous les adjectifs négatifs, cependant, il est le grand apôtre Pierre, celui qui déclare “Tu es le Christ”, et sur cette déclaration péremptoire, Jésus veut bâtir Son Église ! Jésus qui, voyant Pierre amené par son frère André, déclare dès le début : “Tu es Simon, tu seras appelé Pierre.” Le Seigneur voit en lui le roc alors que nous ne voyons que la pierre qui roule. Celui qui nous appelle ne voit pas ce que nous étions, ni même ce que nous sommes, mais ce que nous serons dès lors que nous cheminons à Ses côtés.

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  • Vos paroles révèlent qui vous êtes !

    “Tu es l’un d’eux, tu parles comme eux.” Mc 14. 70

    Vous pouvez essayer de déguiser votre identité en modifiant votre apparence, en changeant d’adresse et de milieu social, mais votre façon de parler vous trahira à coup sûr. C’est ce qui est arrivé à Pierre. Quand une servante le vit se réchauffer auprès du feu, elle lui dit : “Toi… tu étais avec Jésus de Nazareth.” Mais il le nia et s’éloigna. Quand la servante le revit quelques instants plus tard, elle se mit de nouveau à dire à ceux qui étaient là : “Il fait partie de ces gens-là”. Mais il le nia encore… Peu après, ceux qui étaient présents dirent encore à Pierre : “Toi aussi, tu es l’un d’eux… ton langage te trahit” (Mc 14. 67-70). Afin de convaincre ses accusateurs qu’il n’était pas un ami de Jésus, Pierre se mit alors à proférer des imprécations et à jurer : “Je ne connais pas l’Homme dont vous parlez !” (Mc 14. 71). Et ça a marché ! Après cela, personne d’autre ne l’a accusé de connaître Jésus. Intéressant, n’est-ce pas ? Quelles que soient notre langue ou notre culture, notre relation avec Christ, confrontée à l’immoralité et à l’impiété de notre société, devrait forcer ceux qui nous approchent à se poser (et à poser) beaucoup de questions. Paul dit : “Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine, mais seulement de bonnes paroles capables d’encourager les autres… afin que ceux qui les entendent puissent se sentir enrichis” (Ep 4. 29 TP). Si vous voulez gagner des âmes à Jésus, commencez donc par surveiller votre langage. Paul a dit : “Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce… afin que vous sachiez comment répondre à chacun” (Cl 4. 6). Les mots ont de la force. Ils peuvent encourager ou détruire, réconforter ou désespérer. Que les gens puissent déterminer d’où vous venez grâce à votre accent a peu d’importance, mais s’ils ne peuvent pas discerner, à partir de vos conversations, que vous êtes un disciple de Christ, alors quelque chose ne tourne pas rond du tout !

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  • Faire preuve de compassion n’est pas toujours facile !

    “Le plus grand amour c’est de donner sa vie pour ses amis.” Jn 15.13

    Le téléphone sonne dans la demeure d’une famille de la haute société de Boston. C’est leur fils, de retour du Vietnam, qui téléphone de Californie où il vient d’atterrir. Ses parents sont des gens connus, habitués aux soirées mondaines et aux repas d’apparat. Le jeune homme dit : “Je vous passe un coup de fil pour vous annoncer que je compte amener un copain avec moi.” Sa mère répond : “Mais bien sûr, mon cher fils, dis-lui de venir passer quelques jours ici.” Son fils continue : “Maman, je dois te dire que mon copain a perdu une jambe et un bras au Vietnam, et qu’il est complètement défiguré. Il a aussi perdu un œil.” Une longue pause, puis sa mère répond : “C’est bon, amène-le se reposer quelques jours à la maison.” Son fils continue, la voix pressante : “Mais, maman, tu ne comprends pas, je souhaite qu’il vienne vivre avec nous…” Cette fois, après un long silence, elle commence à chercher des excuses : “Mais comment pourrons-nous l’accepter définitivement ? Qu’en penseront nos amis ? Et comment pourrons-nous nous occuper de lui, tu sais, nous avons tellement d’engagements ?” Un clic, il vient de raccrocher. Quelques heures plus tard un autre appel téléphonique, c’est la Police de Californie. La mère décroche, une voix lui annonce froidement : “Nous avons découvert dans un parc un jeune homme, avec un seul bras, une seule jambe, un seul œil et un visage tout défiguré qui venait de se suicider. Ses papiers d’identité militaires indiquent qu’il s’agit de votre fils.” Faire preuve de compassion exige de nous un profond changement d’attitude : nous devons cesser de nous intéresser à nous-mêmes, de rechercher à tout prix notre confort quotidien et parfois de dépenser notre argent sur les projets que nous avions conçus. C’est accepter de donner du temps, beaucoup de temps, des années durant pour soigner les autres, même lorsque nous nous sentons au bout du rouleau. Comment définir la compassion ? C’est tout simplement accepter de donner sa vie pour les autres ! Voilà pourquoi Jésus a pu affirmer : “Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.” Faites-vous preuve de compassion ?

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  • Anonyme, mais pas insignifiant !

    “Jésus monta sur une colline pour prier et y passa toute la nuit… Quand le jour parut, Il appela Ses disciples et en choisit douze qu’Il nomma apôtres. Lc 6. 12-13

    Si Jésus a choisi 12 compagnons de route pour en faire Ses disciples, plusieurs d’entre eux se sont fait remarquer et ont eu un rôle important durant le ministère de leur maître, et surtout au-delà. Or, plusieurs disciples sont aussi restés dans l’ombre et nous ne trouvons guère de détails sur leur vie, leur engagement, leur place dans le collège des Douze. Ainsi, Jacques, fils d’Alphée. Quasiment anonyme, il est difficile de le distinguer des autres Jacques du Nouveau Testament, ou d’établir ou non un rapport avec Matthieu dont le père porte le même nom que le sien ! Une lecture attentive des textes permet juste de le situer à la tête du 3ème groupe des disciples toujours présentés par “grappes” de 4. Groupe 1 : Pierre, André, Jean et Jacques (fils de Zébédée). Groupe 2 : Philippe, Barthélémy (ou Nathanaël), Thomas et Matthieu (Lévi). Groupe 3 : Jacques (fils d’Alphée), Thaddée (Jude), Simon le zélote et Judas Iscariote. Le fait que les évangélistes n’évoquent jamais une parole ou une action de ce Jacques veut-il dire que le personnage était insignifiant ? Nous pourrions nous poser la question et la transposer sur nous-mêmes : si l’on ne parle pas de moi dans l’Église, si je ne signe aucun message important, si je ne suis pas remarqué dans un programme missionnaire, ne suis-je rien dans le plan de Dieu ? Certainement pas ! Avant de choisir Ses disciples, Jésus a prié toute une nuit. Il savait ce que serait Sa mission et les besoins liés à Son action, et en connaissance de cause, Il décide qui sera à la hauteur pour Lui permettre de remplir cette tâche. Dès lors, même si Matthieu ou Jean n’évoquent aucune action de Jacques, fils d’Alphée, les qualités de cet homme ont été assez réelles pour que Jésus l’appelle à Son service. Vous avez certainement, vous aussi, une place dans Son plan !

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  • Mis de côté ou mis à part ?

    “Jésus partit de là et vit, en passant, un homme appelé Matthieu assis au bureau des impôts. Il lui dit : “Suis-moi !” Matthieu se leva et le suivit.” Mt 9. 9

    C’est en passant à Capernaüm que Jésus remarque Matthieu, responsable d’un poste de péage. Ce bureau était important puisque la ville était traversée par une grande route, voie commerciale allant de Damas à la Méditerranée. Comme tout collecteur de taxes, Lévi n’était pas très apprécié, et les bien-pensants le rangeaient dans la catégorie des gens à éviter. Pourtant, c’est à cet homme que Jésus lance un appel particulier faisant de lui un des Douze. Plus tard, Matthieu, sera l’auteur d’un des évangiles et relatera son expérience avec sobriété. Puis, lorsqu’il glisse son nom dans la liste des disciples, il se présente lui-même comme publicain (10. 3), se souvenant de sa condition de rejeté. Mais celui que les gens mettent de côté est “mis à part” par le Seigneur. Matthieu, heureux d’être vu autrement, se lève et suit le Seigneur. Dans l’Évangile de Luc, nous trouvons un détail supplémentaire : à l’appel du Maître, “laissant tout, il se leva…” C’est aussi Luc qui précise qu’il organise un festin avec plusieurs de ses collègues collecteurs d’impôts pour officialiser sa vie nouvelle, mettre ses amis en relation avec Jésus. Ainsi se manifeste le premier acte missionnaire du futur évangéliste. Les pharisiens sont indignés de voir Jésus avec “des gens de mauvaise vie” et le mépris qu’ils portent à Matthieu touche maintenant le Christ Lui-même. Quelle tristesse de constater que des docteurs de la Loi, des spécialistes en théologie, des responsables religieux puissent exprimer une telle négation à l’égard de frères en humanité ! Or, il est facile d’avoir pareille attitude vis-à-vis de qui n’appartient pas à notre cercle. Veillons donc à ne pas tomber dans le piège de la prétention et de l’orgueil. L’épisode de l’appel de Lévi et l’attitude dédaigneuse des pharisiens a peut-être inspiré la parabole du pharisien et du publicain. Méditons alors Luc 18. 9 et suivants.

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  • Un cœur missionnaire

    “La première personne que rencontra André fut son frère Simon ; il lui dit : “Nous avons trouvé le Messie.” Ce mot signifie Christ ! Jn 1. 41

    Les deux frères, André et Pierre (Simon), ont eu une vie avant de rencontrer Jésus. Ils étaient pêcheurs au bord du lac de Tibériade. Or, on apprend, en lisant les Évangiles, qu’ils étaient disciples de Jean-Baptiste avant une autre rencontre déterminante. Sans doute qu’ils avaient une quête spirituelle authentique puisqu’ils avaient répondu aux appels du Baptiste, loin du Temple de Jérusalem et des rites habituels. C’est en entendant la parole : “Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde” prononcée à l’arrivée de Jésus, qu’André se met à suivre l’homme de Galilée (avec son ami et collègue Jean, fils de Zébédée). Il le suit, mais n’entre pas en contact direct avec Lui. C’est Jésus qui s’arrête pour interpeller les deux hommes : “Que cherchez-vous ?” La réponse est étonnante : “Rabbi, où demeures-Tu ?” Jésus leur propose alors de Le suivre et de voir par eux-mêmes. Après quelque temps d’écoute, d’échange, d’observation, de partage, André, enthousiaste, va retrouver son frère Simon pour lui déclarer tout de go : “Nous avons trouvé le Messie !” La quête spirituelle a enfin abouti. À la question “que cherchez-vous ?” répond désormais “nous avons trouvé” ! André devient témoin et présente Jésus à son frère. Plus tard, à la fin du même Évangile, des Grecs veulent rencontrer Jésus. Ils s’approchent de Philippe pour qu’un entretien soit organisé. Philippe se tourne vers André. André avait amené Pierre à Jésus et avait été le premier intermédiaire témoin ; c’est encore lui qui présente les Grecs au Seigneur (Jn 12. 22). André a un cœur de missionnaire. La soif de connaître Dieu l’avait conduit à la source, de Jean-Baptiste à Jésus. Le maître avait déclaré “Viens, suis-Moi !” Lui, il alla, il vit où il demeurait et resta auprès de Lui. Aller, voir, trouver et rester, voilà une série de démarches qui doit être la nôtre. Après quoi vient le véritable témoignage.

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