mars 2021

  • Principes de leadership (2)

    “Celui qui fréquente les sages devient sage.” Pr 13. 20

    Avant de prendre toute décision, assurez-vous de pouvoir vivre demain avec les conséquences de votre choix ! Posez-vous la question suivante : “Suis-je capable d’assumer mon choix ?” Si vous êtes déjà à deux doigts de craquer, comment pourrez-vous assumer davantage ? Passez au crible vos résultats passés. Souvenez-vous que Dieu forme d’abord le caractère du leader avant de construire son ministère, car l’accumulation de succès accroît les pressions physiques et morales. Si le succès de votre ministère vous éloigne de Dieu et de votre famille, ne parlez plus de succès, mais admettez plutôt votre défaite ! Jugez la réalisation de vos rêves en fonction de la réalité de votre talent. Abandonnez l’idée absurde que vous pouvez tout faire si vous y mettez assez de concentration : on peut, bien sûr, apprendre aux chiens à marcher sur leurs pattes de derrière mais ils n’ont pas été appelés par Dieu à le faire ! Alors soyez honnête avec vous-même ! Appliquez-vous à accomplir ce qu’Il vous a demandé et pour lequel Il vous a donné du talent. Et pour toutes les autres choses qui doivent être accomplies, apprenez à déléguer vos responsabilités et laissez votre ministère se développer tout seul ! Si la récompense n’excède pas l’investissement, vous perdez votre temps, or le temps est la denrée la plus précieuse, mais la plus rare dont vous disposiez ! Le gaspillage de temps est la cause première de bien des échecs, aussi évitez les activités ou les gens qui vous font perdre votre temps. Concentrez-vous sur l’essentiel. Vivez chaque journée comme si c’était votre dernière. Soyez un survivant des défaites. David a dit : “Le soir arrivent les pleurs, mais le matin l’allégresse” (Ps 30.5). Survivre aujourd’hui vous permettra de prospérer demain avec le soutien de Dieu.

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  • Principes de leadership (1)

    “Ne commencez pas votre travail avant d’avoir calculé la dépense.” Lc 14. 28 LM

    Etre un leader n’est pas un privilège, cela se mérite : vous devez gagner chaque jour vos galons de chef ! Et pour cela vous devez : 1- Apprendre à contrôler votre impulsivité. Les décisions prises à la va-vite engendrent souvent des problèmes à long terme. Ecoutez : “Soyez prompt à écouter mais lent à parler…” (Jc 1. 19). Prenez votre temps avant de décider, ne vous laissez pas aveugler par votre impression première. Posez-vous toujours la question : “Est-il nécessaire de prendre une décision tout de suite ?” La plupart du temps cela n’est pas nécessaire. N’oubliez pas que votre qualité de leader dépend de vos résultats passés. 2- Placer des personnes capables aux postes-clés. Nous donnons souvent d’importantes responsabilités à certains simplement parce qu’il n’y a personne d’autre de disponible pour ce poste. Ce qui est tout à fait compréhensible. Mais que se passe-t-il lorsque les responsabilités deviennent trop importantes ? Pour éviter de heurter la sensibilité de certains, vous risquez d’obscurcir votre propre vision, de gâcher le talent d’autres personnes qui n’occupent pas le bon poste et de décevoir ceux qui ont foi dans vos talents de leader et qui souhaitent voir les choses s’améliorer. 3- Considérer toutes les solutions possibles avant d’assumer la responsabilité de la décision finale. Apprenez à réfléchir un peu plus longtemps, prenez du temps pour obtenir le plus d’informations possible, cela vous évitera des décisions hâtives que vous regretterez demain quand se présentera une meilleure solution. Ce qui vous paraît adéquat aujourd’hui peut s’avérer médiocre demain. Ne vous laissez pas convaincre par la même information répétée plusieurs fois : recherchez au contraire l’opinion de quelqu’un dont vous respectez la sagesse et qui a déjà accompli ce que vous souhaitez faire, surtout si votre décision doit influencer la vie d’autres personnes et avoir des conséquences durables.

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  • Solidarité humaine

    “Qu’as-tu fait de ton frère ?” Gn 4. 9

    On se souvient peut-être de ce propos d’un Premier Ministre français, sous François Mitterrand : “On ne peut pas porter toutes les misères humaines !” Cette formule, très polémique, a suscité en son temps bien des réactions, et si certains se disaient scandalisés, beaucoup opinaient du chef discrètement, saluant une certaine lucidité pourtant tragique. S’il est vrai qu’on ne peut porter tous les malheurs de la terre, on ne doit pas pour autant décider qu’il n’est plus possible d’agir. Il y a, autour de nous, bien des personnes dont nous devrions nous préoccuper, mais dont nous nous éloignons parce que leurs problèmes, leurs maux nous font peur. Sans doute parce qu’ils nous renvoient à nos propres faiblesses et craintes, celles que nous voulons oublier, ou tenir éloignées. Parfois, on a le sentiment que nous n’avons pas les moyens ou les compétences pour venir au secours de ceux qui, dans notre entourage, souffrent. Du coup, nous n’essayons même pas. L’abandon est alors évident, consommé. Or, la Parole de Dieu nous enseigne la solidarité et si nous ne sommes pas toujours capables d’amour pour tous, nous devrions au moins avoir de l’amitié pour nos proches qui sont aussi nos frères en humanité. Ne pas aller au secours de ceux qui en ont besoin, ce n’est pas seulement de l’égoïsme, c’est de la non-assistance à personne en danger. Dans les premières pages de la Bible, les relations humaines sont très rapidement en grand danger. Dieu demande à Caïn : “Qu’as-tu fait de ton frère ?” Derrière cette question terrible, il s’en cache bien d’autres : comment l’as-tu écouté ? Comment l’as-tu regardé ? L’as-tu pris en compte ? Quelle place lui accordes-tu ? Ne rien faire est aussi coupable que mal faire. Jésus donne une piste à suivre : “Je vous le déclare, c’est la vérité : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait” (Mt 25. 40).

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  • Je fais partie de la famille de Dieu !

    “Nous sommes maintenant membres de la famille de Dieu, par la résurrection de Jésus-Christ…” 1 P 1. 3 LM

    Dieu désirait une grande famille, aussi vous a-t-Il créé afin que vous en fassiez partie ! Nos familles humaines sont merveilleuses, mais très fragiles, souvent déchirées par le divorce, l’éloignement, l’âge et bien sûr la mort. Par contre notre famille spirituelle se maintiendra dans l’éternité. Les liens spirituels entre nous ont une permanence que n’ont pas les liens du sang ici-bas. Le jour où vous êtes né dans la famille de Dieu, vous avez reçu un lot de privilèges incroyables : un nouveau nom de famille, une ressemblance à votre Père, des avantages d’accès et une promesse d’héritage éternel. Paul a écrit : “Je veux que vous sachiez quelle est la richesse du glorieux héritage qu’il a réservé à ceux qui lui appartiennent” (Ep 1. 18). Que comprend, en fait, cet héritage ? D’abord le privilège que nous aurons de vivre pour toujours avec Lui (1 Th 5. 10). Ensuite l’honneur d’être transformés à l’image de Christ (1 Jn 3. 2). Puis l’assurance de ne plus jamais souffrir d’aucune peine physique, maladie ou mort (Ap 21. 4). Enfin la promesse de recevoir des récompenses et des responsabilités excitantes qui nous seront attribuées dans le monde le plus extraordinaire jamais imaginé (Mc 9. 41). Quel fantastique héritage vous attend ! Vous êtes beaucoup plus riche que vous ne l’imaginez ! Ce qui vous attend de l’autre côté est sans prix, éternel, intouchable et parfait. Personne ne peut vous l’arracher. Cet héritage ne peut être détruit par les guerres, les désastres économiques ou naturels. Votre héritage éternel, qui est loin d’être votre retraite, devrait être le but de vos aspirations et devrait vous exciter au plus haut point ! Chaque fois que vous vous sentez désespéré, rejeté ou perdu, réfléchissez une minute et dites-vous : “Je fais vraiment partie de la famille de Dieu !”

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  • Etes-vous envieux ? (3)

    “Cherchez d’abord le règne de Dieu et Sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.” Mt 6. 33

    Faites attention à ce que vous implorez Dieu de vous accorder, car vous risquez un jour de détester ce que vous souhaitez obtenir aujourd’hui ! Ecoutez : “Le Seigneur vous donnera de la viande et vous en mangerez… jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines et que vous en ayez du dégoût…” (Nb 11. 18-20). Dieu en avait assez d’écouter les plaintes de ces gens, car ils n’étaient jamais satisfaits de ce qu’Il leur donnait ; ils s’imaginaient toujours que quelque chose d’autre les rendrait heureux, en dehors de Sa présence. Alors Il leur donna une telle quantité de viande qu’ils en furent malades. David a commenté ainsi : “Il leur accorda ce qu’ils demandaient puis Il envoya le dépérissement dans leurs corps” (Ps 106. 15). Vous pouvez être satisfait de très peu à condition de jouir de la présence du Seigneur. Par contre vos plus beaux succès risquent de laisser vite un goût amer persister dans votre bouche. De quoi rêvez-vous ? Qu’est-ce qui fait le centre de votre vie ? Que demandez-vous sans cesse à Dieu ? Rien d’autre que Lui n’est essentiel dans votre vie. Rien n’est censé prendre Sa place dans votre cœur. Lorsque nous désirons quelque chose comme si cela était essentiel à notre bien-être, et que nous Le supplions de nous l’accorder, nous Lui demandons en fait de placer au fond de notre cœur, à Sa place à Lui, quelque chose que nous considérons comme plus important que Lui ! Notre folie risque d’avoir de fâcheuses conséquences. N’attendez pas les derniers moments de votre vie pour contempler, les yeux pleins de regrets, l’image de votre mariage détruit, de votre conscience flétrie, de votre famille dispersée et surtout le film de votre vie gâchée pour ne pas avoir voulu suivre la volonté de Dieu. Certes nous voulons Dieu dans nos vies, mais aussi une carrière florissante, un mariage heureux, une belle maison de campagne ou tout autre désir de notre cœur ! Mais quand allons-nous enfin dire : “Tout ce que je veux dans ma vie, c’est Toi seul Seigneur” ?

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  • Etes-vous envieux ? (2)

    “Le désir de la chair, le désir des yeux et la confiance présomptueuse en ses ressources, tout cela n’est pas du Père, mais du monde” 1 Jn 2. 16

    Pourquoi ne résistez-vous pas mieux aux désirs charnels ? Parce que deux natures opposées se trouvent en vous. A la manière de deux voitures qui s’approchent à grande vitesse d’un carrefour au même moment, ces deux natures en vous ne cessent d’entrer en collision l’une avec l’autre. Chaque fois que vous chérissez une envie dangereuse, vous pouvez être sûr qu’un jour ou l’autre vous y succomberez. Vous est-il arrivé d’ouvrir votre frigo alors que vous n’aviez pas vraiment faim ? Vous trouverez toujours une bonne raison pour grignoter quelque chose ! Dans la vie la même chose se passe sans cesse : vous trouverez toujours une excuse ici ou là pour satisfaire votre désir de bonheur présent. Si vous avez envie de quelque chose, vous justifierez vite votre désir en parant cette chose des plus beaux atours ! Vous avez envie de manger une sucrerie interdite ? Vous vous dites le plus naturellement du monde : “Je commencerai mon régime demain, sans faute !” Vous voulez fumer ? Vous affirmez sans vergogne : “Je connais un tel qui fume deux paquets par jour depuis soixante ans et se porte comme un charme !” Vous désirez passer une nuit en galante compagnie et vous pensez : “Mais personne ne le saura !” L’envie exagère toujours le désir qui naît en vous et minimise le danger et ses conséquences. N’oubliez pas cette vérité essentielle : l’être humain est incapable de résister très longtemps à son désir sans chercher à le justifier d’une manière ou d’une autre. Comme pour le départ d’une fusée, une fois que le compte à rebours a commencé, il est très difficile de l’interrompre. Chérissez votre envie et vous succomberez à la tentation. Alors, comment y échapper ? En concentrant vos désirs sur d’autres choses ! Prêtez attention à ces lignes : “Ceux qui vivent selon la chair s’intéressent seulement aux désirs de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’Esprit s’intéressent aux choses de l’Esprit” (Rm 8. 5).

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  • Etes-vous envieux ? (1)

    “Tu ne convoiteras point…” Ex 20.17

    Dieu nous interdit d’être envieux car Il sait très bien que l’envie peut nous détruire. Mais qu’est-ce que l’envie ? En voici quatre aspects : 1- C’est le désir d’obtenir ce qui ne nous convient pas, la soif de puissance vis-à-vis des autres, le désir de tout contrôler, d’acquérir des richesses pour soi-même seulement, de recevoir l’admiration des autres. 2- C’est aussi le désir d’obtenir des choses équitables, mais pour de mauvaises raisons. Par exemple Paul a écrit : “Si quelqu’un aspire à la charge d’ancien, il désire une chose excellente” (1 Tm 3. 1). Vouloir exercer une bonne influence sur les autres est un désir légitime, à condition de le vouloir pour de bonnes raisons. Si vous aspirez à une telle charge pour être reconnu et admiré par les autres, vous êtes coupable d’envie. 3- C’est aussi le désir d’obtenir de bonnes choses au mauvais moment. Un jeune couple peut affirmer : “Nous nous aimons et nous aimons le Seigneur. Nous nous sommes engagés à vivre ensemble le reste de notre vie et nous allons nous marier dans trois mois, mais nous voulons coucher ensemble tout de suite.” Leur désir est de l’envie. 4- C’est aussi le désir d’obtenir davantage que ce que nous devrions recevoir. Quand serez-vous satisfait ? Direz-vous toujours : “J’aimerais posséder davantage !” L’envie c’est de toujours désirer recevoir au-delà de vos besoins, au-delà de ce qui vous est nécessaire pour accomplir le dessein de Dieu pour votre vie. N’oubliez pas ceci : vous ne serez jamais satisfait à moins de placer vos aspirations en Dieu seul. Ce n’est qu’en mettant la volonté de Dieu au centre de votre vie que vous trouverez le secret du vrai bonheur et du bonheur durable.

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  • Quand Dieu est à vos côtés

    “Mais Dieu fut avec lui…” Ac 7.10

    Bien des oiseaux volent en formation, mais les aigles sont toujours solitaires. Pour mieux connaître la puissance de Dieu dans votre vie, vous devrez apprendre à voler en solitaire. Bien sûr il est légitime d’apprécier la compagnie et les conseils de ceux en qui vous avez confiance, mais ce n’est pas eux qui doivent approuver vos actions. Dieu veut que vous dépendiez de Lui seul. Dans la Genèse nous voyons que Joseph eut un rêve où il vit tous ses frères se prosterner devant lui. Quand il le leur raconta, sa vie prit un mauvais tournant ! “Jaloux de Joseph, ils le vendirent…” (Ac 7. 9). Attention, si vous jouissez de bénédictions divines, vous risquez de provoquer des jaloux ! Bien que Joseph se soit retrouvé vendu comme esclave pour s’être montré trop impulsif, Dieu fut pourtant avec lui et l’accompagna partout. Le jour où votre soutien habituel disparaît vous devez apprendre à vous appuyer sur Dieu seul. Dieu travailla dans la vie de Joseph pendant de longues années avant de pouvoir se servir de lui. Il fut trahi par sa famille, accusé à tort par la femme de Potiphar et oublié en prison, mais Dieu formait son caractère et lui enseignait des talents qui, un jour, feraient de lui le gouverneur de l’Egypte et l’amèneraient à sauver le peuple de Dieu de la famine. La Bible dit : “Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous” (Rm 8. 31). Dieu peut réorganiser les circonstances autour de vous et planifier des événements pour vous placer à l’endroit où Il vous veut, tout en vous préparant pour votre futur. Et tout cela parce que, quand vous suivez la destinée qu’Il vous a tracée, “tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon Son dessein” (Rm 8. 28).

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  • L’Éternité, c’est long !

    “Je suis l’Éternel ton Dieu, c’est Moi qui t’ai fait sortir d’Égypte où tu étais esclave.” Ex 20. 1

    Moïse a la mission de présenter au peuple les Dix commandements reçus sur le Mont Sinaï. Il introduit son discours par cette déclaration : “Ainsi parle le Seigneur : Je suis l’Éternel ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte…” Les Juifs qui lisent ce préambule aujourd’hui considèrent qu’il y a là déjà le premier commandement : “Je suis l’Éternel !” Par ce terme, le lecteur découvre la grandeur de ce Dieu, Son éternité, Son immuabilité (Il dure à jamais et ne change pas) et Son aséité. Aséité est un terme technique qui signifie une existence indépendante. Si tout être et toute chose sont issus de quelqu’un ou d’un élément quelconque précédent, Dieu existe par Lui-même. C’est ce qu’explique Paul aux philosophes d’Athènes : “Dieu, qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, est le Seigneur du ciel et de la terre, et Il n’habite pas dans des temples construits par les hommes. Il n’a pas besoin non plus que les humains s’occupent de Lui fournir quoi que ce soit, car c’est Lui qui donne à tous la vie, le souffle et tout le reste. À partir d’un seul homme, Il a créé tous les peuples et les a établis sur la terre entière” (Act 17. 24). Éternel est un nom magnifique, vertigineux, redoutable et sublime puisqu’il exprime en un seul mot la transcendance divine. Celui qui dit : “Je suis Celui qui est” prend l’initiative et affirme Sa présence qui n’a ni début ni fin. Ce n’est pas une abstraction ni un concept philosophique, Il est un Dieu personnel qui s’approche et se fait connaître en devenant “ton Dieu”. Cela implique une relation nouvelle, intime. Dans le psaume 144, David lance une béatitude : “Heureux le peuple dont l’Éternel est le Dieu” (Ps 144. 15). Dieu est notre Dieu en vertu de la création, de Son choix et de la rédemption acquise en Jésus. Si l’Éternel déclare être “ton Dieu”, pouvez-vous affirmer qu’Il est le vôtre ? Si oui, la béatitude de David vous atteint.

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  • Contournement interdit !

    “Si Dieu vous sonde, vous approuvera-t-il ? Ou le trompez-vous comme on trompe un homme ?” Jb 13.9

    Les Français ont une réputation très particulière en ce qui concerne la loi ; une attitude que leurs voisins suisses ou allemands ne comprennent pas ! Pour les Français, le contournement de la loi est un sport national. Dès qu’une loi est votée et que le législateur tente de la faire appliquer, Monsieur Dupont cherche et trouve comment passer au travers et se jouer des failles. Exemple : une loi interdit aux grandes enseignes commerciales d’augmenter leur surface de vente afin de préserver le petit commerce. Mais ces grandes enseignes multiplient les Drives, ces espaces où le client vient chercher ses commandes, parce que ces zones de vente ne sont pas comptabilisées comme du mètre carré commercial. Un magazine, relatant cette pratique titrait : “Entrepreneurs, comment jouer avec la loi” et développait son article en ces termes : “Contourner certaines normes et règlementations en vigueur ne signifie pas pour autant tomber dans l’illégalité. Il y a des moyens habiles pour y parvenir.” Ce type de jonglerie n’est pas envisageable chez le chrétien avec les lois de Dieu. Selon la Bible, tout ce qui n’est pas interdit n’est pas autorisé pour autant ! Ainsi, si les fautes sont condamnées, les vertus sont ordonnées. Certes, le mal est défendu, mais son contraire – à savoir le bien – est exigé. Lorsque Dieu interdit une chose, Il commande automatiquement son opposé. Qu’est-ce à dire ? Que si Dieu ordonne de ne pas tuer, ne pas tuer ne suffit pas. Le commandement implique que nous devons tout faire pour aider la vie de notre prochain, et son prolongement. De même, si Dieu veut que nous L’aimions, cela interdit formellement toute autre dévotion, voire toute amitié ou complaisance pour un autre dieu ou pour une quelconque idole. Dieu ne peut accepter des ajustements personnels quant à Ses lois et Ses exigences. Ne vous y trompez pas, on ne se moque pas de Lui.

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  • Rejetez toute forme de paresse !

    “Jésus leur dit : suivez-Moi… ils laissèrent leurs filets et Le suivirent.” Mc 1.17

    Si vous avez besoin d’un coup de main, ne recherchez pas l’aide d’un paresseux ! Jésus n’appela jamais à Son service une personne qui ne faisait rien. Remarquez que Jésus dit à des pêcheurs déjà affairés de Le suivre et qu’ils laissèrent immédiatement leurs filets pour Le suivre. Dieu vous arrachera à un emploi pour vous donner quelque chose d’autre à faire. Il entrera dans votre entreprise et vous dira: “Jean, Je viens réquisitionner ton bateau et résilier ta licence de pêcheur !” Ou bien : “Je sais que tu as beaucoup de travail avec ta collecte de taxes, Matthieu, mais Je vais te donner un autre emploi.” Jésus n’a jamais appelé à Le suivre une seule personne oisive, ou qui soit occupée à attendre Sa venue pour commencer à faire quelque chose de sérieux ! Abraham Lincoln a dit un jour qu’il pouvait trouver beaucoup de gens désireux de verser leur dernière goutte de sang à son service, mais qu’il était beaucoup plus difficile d’en trouver désireux de verser leur première goutte de sang! La plupart d’entre nous préfèrent paraître importants en attendant que Dieu vienne nous contacter individuellement. Si tel est votre cas, vous risquez d’attendre long-temps ! Les bénédictions viennent après le travail, de même que la moisson arrive après les semailles. “L’Eternel ordonnera à la bénédiction d’être avec toi dans toutes tes entreprises” (Dt 28. 8). Dieu bénit les visionnaires, pas les doux rêveurs. Mettez-vous donc au travail ! Après avoir créé Adam, Dieu lui donna tout de suite du travail dans le jardin d’Eden. Pourquoi ? Parce que le travail et ses résultats sont essentiels pour que l’homme acquière du respect de soi-même, source de joie réelle. “Mes élus jouiront de l’œuvre de leurs mains” (Es 65. 22). Discernez votre rôle. Travaillez à l’accomplir et le jour où Dieu aura un emploi à pourvoir, Il saura où vous trouver !

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  • Etes-vous trop fier pour accepter un miracle ?

    “Il n’est pas bien de prendre le pain… et de le jeter aux chiens.” Matt. 15. 26

    Le désespoir nous place dans des situations où nous n’avons plus rien à perdre. Quand notre souffrance a atteint son comble, nous acceptons alors de faire n’importe quoi pour l’alléger. Quand Jésus affirma à la femme cananéenne qui Lui demandait de guérir sa fille : “Il n’est pas bien de prendre le pain… et de le jeter aux chiens”, elle aurait pu se mettre en colère et Lui rétorquer : “Mais pour qui vous prenez-vous pour me traiter de chien ?” Mais non, elle répondit : “Maître, même les chiens viennent quémander aux pieds de leurs maîtres.” Et sa fille fut guérie. Pourquoi? Parce que la mère avait accepté de s’humilier et avait refusé d’être offusquée par la remarque de Jésus. Et vous, accepteriez-vous de faire de même ? Parce que Naaman était un grand chef d’armée, son orgueil faillit lui coûter sa guérison ! D’abord il se mit en colère contre Elisée car celui-ci avait envoyé son serviteur le voir au lieu d’aller vers lui ; puis il s’emporta violemment et s’éloigna quand le prophète lui indiqua comment il pouvait être guéri. “Moi, je n’accepte pas d’ordre de qui que ce soit !” aurait-il pu s’écrier ! Si vous vous croyez trop important, si vous êtes trop fier, vous risquez de perdre ce que Dieu veut vous accorder et de devenir un serviteur inutile. Ne laissez pas votre orgueil vous voler votre bénédiction. Au cœur de la bataille, sachez garder la tête basse. Si vous levez la tête quand la fusillade bat son plein, vous risquez d’y perdre la vie ! La Bible dit : “Humiliez-vous sous la puissante main de Dieu, afin qu’Il vous élève au temps convenable” (1 P 5. 6). Laissez Dieu vous élever au temps opportun et selon Sa volonté. N’essayez jamais de le faire vous-même !

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  • Mauvaises herbes au milieu du blé !

    “C’est un ennemi qui a fait cela.” Mt 13. 28

    La parabole de Matthieu 13, versets 24 à 30 est déconcertante ! Jésus nous prévient que l’ennemi ne cessera de semer des graines de mauvaises herbes (mensonges, illusions, erreurs) tandis que nous semons du blé (Parole de Dieu), et ce, dans le même champ ! Pourquoi doit-il en être ainsi ? 1- Parce que nous nous endormons souvent ! “Pendant que les gens dormaient, l’ennemi vint et sema de la mauvaise herbe parmi le blé” (Mt 13. 25). Réveillons-nous ! Des personnalités charismatiques et de grandes foules ne garantissent pas la vérité de l’enseignement dispensé ! Paul a averti l’église d’Ephèse en ces termes : “Je sais qu’après mon départ des loups cruels s’introduiront parmi vous et n’épargneront pas le troupeau” (Ac 20. 29). 2- Parce que les semeurs se ressemblent tous ! Qui sont ces semeurs qui sèment les mauvaises herbes ? Ecoutez encore la réponse de Paul : “De vos propres rangs surgiront des hommes qui pervertiront la vérité” (Ac 20. 30). Ces hommes avaient bien commencé dans leur marche de disciples de Christ avant de se détourner de la vérité. Peut-être vous demandez-vous : “Ne devrions- nous pas arracher ces mauvaises herbes ?” Non, ce n’est pas notre rôle, nous apprend Jésus, “de peur qu’en arrachant la mauvaise herbe vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez l’un et l’autre pousser ensemble jusqu’à la moisson et, au moment de la moisson, Je dirai aux moissonneurs : arrachez d’abord la mauvaise herbe et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier” (Mt 13. 29-30). Bien des “voix” s’élèvent de nos jours pour nous “enseigner” et nous devons faire preuve de beaucoup de discernement pour comprendre quel esprit est à l’œuvre en elles. Est-il important de faire la différence entre ces voix contradictoires ? Un petit degré d’erreur sur une courte trajectoire peut s’avérer de peu d’importance, mais si vous restez sur un chemin qui s’éloigne peu à peu de la vérité, vous risquez de vous retrouver un jour très loin de l’endroit où Dieu vous voulait. Il sera un peu tard alors pour comprendre que c’était “un ennemi qui avait fait cela” ! Protégez-vous en vivant proche de la Parole de Dieu, rempli du Saint-Esprit qui vous “conduira dans toute la vérité” (Jn 16. 13), et vous entourera de “ceux qui ont reçu une foi du même prix que la nôtre” (2 P 1. 1).

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  • Avez-vous une vision pour votre vie ? (3)

    “A Celui qui peut, par la puissance qui est à l’œuvre en nous, faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons…” Ep 3. 20

    Si Dieu vous accorde une vision, Il vous fournit également les moyens nécessaires pour la réaliser, parfois par le truchement de choses qui sont déjà à portée de vos mains, mais que vous jugiez auparavant inadéquates ou qu’il vous faut enfin découvrir. A l’idée d’avoir à nourrir cinq mille bouches affamées, les disciples s’affolèrent, mais Jésus leur demanda : “Combien de pains avez-vous ? Allez voir…” (Mc 6.38). Dieu ouvrira vos “yeux spirituels” afin que vous découvriez ce que vous avez déjà ou ce qui est à votre portée. Lorsque vous aurez fait cette découverte, remettez tout entre Ses mains afin qu’Il le bénisse. Vous disposerez alors de tous les moyens nécessaires pour réussir. La clé du succès réside dans ces simples mots : “Allez voir…” Cessez de vous inventer des excuses, de retarder votre décision, de vous apitoyer sur votre sort, de vous croire trop faible ou d’écouter la voix de ceux qui vous méprisent et veulent vous rabaisser. Ecoutez plutôt la voix de Dieu ! Il vous a fourni tout ce dont vous avez besoin pour atteindre votre but. Paul a écrit : “A Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous infiniment au-delà de tout ce que nous pouvons demander ou penser, à Lui soit la gloire…” (Ep 3. 20). Remarquez les mots “infiniment au-delà” et “la puissance qui agit en nous”. Il est temps de vous regarder dans un miroir et d’affirmer : “Le potentiel qui est en moi est immense. Dieu m’a fourni tout ce dont j’ai besoin pour accomplir le plan qu’Il a dessiné pour ma vie !” Cette affirmation ne représente pas un cri d’orgueil, ni de l’exagération, encore moins un moyen psychique de vous convaincre de vos propres forces. Non, ce cri est l’expression de votre foi, d’une foi en contact étroit avec Dieu, d’une foi puisant en Lui les ressources nécessaires pour mener à bien le rôle qu’Il vous demande de jouer sur cette terre !

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  • Avez-vous une vision pour votre vie ? (2)

    “Je sais les projets que J’ai formés à votre sujet, projets de prospérité et non de malheur : Je vais vous donner un avenir et une espérance.” Je 29. 11

    Trop de gens s’épuisent à accomplir une vision que Dieu ne leur a jamais donnée. Quelle était donc l’origine de leur vision ? Une influence particulièrement forte dans leur vie, le besoin de prouver quelque chose à quelqu’un, d’égaler un frère plus talentueux qu’eux-mêmes, de gagner l’affection d’un père ou d’un ami qu’ils admiraient, de se montrer l’égal d’un prédicateur ou d’un pasteur dont l’église ne désemplit pas. Abraham dut apprendre dans la souffrance une leçon similaire. Dieu lui avait promis un fils, mais il fit preuve d’impatience, car il se sentait trop vieux et était prêt à écouter de mauvais conseils. En conséquence, il engendra Ismaël. Faites attention : vous pouvez prier et supplier Dieu tant que vous voudrez, vous pouvez élaborer autant de plans que vous le souhaiterez, vous ne parviendrez jamais à transformer en bien une mauvaise décision ! N’oubliez pas non plus que Dieu ne vous accordera jamais la force d’accomplir une vision qu’Il avait destinée à un autre ! Vous êtes un être unique et Son plan pour votre vie ne convient qu’à vous. Les chrétiens qui s’imaginent le contraire, finissent pas se laisser envahir par l’amertume devant les déboires et les défaites qu’ils ne cessent d’essuyer. Ils ne peuvent s’empêcher de se comparer aux autres. Ils ne comprennent pas que le rôle que Dieu leur a demandé de jouer ne correspond pas au leur. Sans la grâce divine, vous ne pourrez qu’échouer ! Identifiez donc avec soin l’origine de votre vision ! Même si votre vision vient de Dieu, n’imaginez pas que vous ne connaîtrez jamais la défaite ni la frustration de l’échec, le découragement ou le sentiment de ne pas avancer assez vite. Plus grande la vision, plus fortes les attaques de l’ennemi. Mais si votre vision vient de Dieu, vous serez capable de persévérer malgré les difficultés et d’affirmer que “le Seigneur agira toujours en ma faveur” (Ps 138.8).

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  • Avez-vous une vision pour votre vie ? (1)

    “L’heure de la réalisation de la vision approche inéluctablement, lentement, mais sans heurt.” Ha 2.3 TP

    Les premières semaines de la grossesse sont les plus risquées pour la survie du futur bébé. Il en va de même pour la vision que Dieu a fait naître en vous. Vous devez la protéger, la défendre coûte que coûte. Le diable a tenté de faire mourir Moïse et Jésus alors qu’ils n’avaient pas encore atteint l’âge de deux ans. Il craignait ce qu’ils accompliraient plus tard et il craint également votre avenir. De plus, une future mère doit s’astreindre à certaines règles de vie afin de donner naissance plus tard à l’enfant que Dieu a placé en elle. Si le médecin lui interdit de fumer, de boire de l’alcool ou de manger certaines choses, c’est parce qu’il pense à l’avenir de l’enfant. L’appel divin à donner vie à la vision qu’Il vous a confiée exige d’oser vous comporter de manière radicalement différente des autres, d’accepter de vous éloigner de relations qui risquent de vous faire mal, d’éviter certains endroits qui ne vous apporteront rien, en bref, de réorganiser les priorités de votre vie en fonction de la destinée que Dieu a prévue pour vous et non en fonction de l’opinion des autres. Si vous vous imaginez qu’il sera facile de réaliser votre vision, examinez d’abord le prix à payer pour l’accomplir. Toute naissance implique de la souffrance, de la solitude et des heures d’insomnie, des changements de régime et d’habitudes. N’oubliez pas le déchirement physique toujours possible et les marques qui ne s’effaceront jamais. Aussi, avant de répondre oui à Dieu sans réfléchir aux conséquences, en prenant Ses dessins à la légère, posez-vous sérieusement la question suivante : “suis-je prêt à assumer jusqu’au bout cette vision, à lutter coûte que coûte pour l’accomplir ?” Les visions divines ne sont pas pour les cœurs faibles et timorés, impatients ou instables. Une fois engagé, vous ne pourrez plus faire marche arrière le jour où les difficultés s’amoncelleront devant vous ! La vision d’Esther l’amena à risquer sa vie et à affirmer : “Et si je dois périr, je périrai” (Est 4.16). Certes, elle ne mourut pas, mais elle était prête au sacrifice. Et vous, êtes-vous prêt à “sacrifier” votre vie ?

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  • Nous ne sommes pas à l’abri d’une chute !

    “Cette nuit même, vous allez tous tomber à cause de Moi.” Mt 26. 31

    Vous qui êtes un chrétien mature spirituellement, croyez-vous être à l’abri d’une chute, d’un reniement de votre Seigneur ? Pensez à tout le temps que les disciples avaient passé dans l’intimité de Jésus, pendant environ trois ans et demi. Ils L’avaient écouté parler aux foules, avaient reçu Son enseignement sur Ses paraboles, avaient assisté à bien des miracles. Pour- tant tous L’ont abandonné à l’heure décisive, comme Jésus l’avait prédit. Comment pouvez croire que vous serez une exception ? Ecoutez votre Seigneur vous murmurer : “vous allez tous tomber à cause de Moi…” Pierre, à son habitude, réagit avec audace et insouciance : “Quand Tu serais pour tous une cause de chute, Tu ne le seras jamais pour moi…” (v 33). Et pour ne pas être en reste, “tous les disciples dirent la même chose”. La bonne nouvelle, c’est que Jésus connaît nos défaillances avant même que nous les découvrions, et Il est prêt à nous tendre la main pour nous relever. A Pierre, Il déclare : “J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne disparaisse pas tout à fait ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères” (Lc 22. 32). Et au-delà de Pierre, c’est à nous aussi qu’Il s’adresse (Jn 17. 20). Satan voudrait vous faire croire que si vous chutez, votre défaillance vous éloignera de l’amour de Dieu, ce qui est un mensonge. Au lieu de vous décourager, relevez-vous et rapprochez-vous de Lui. Il sait que nous sommes tous pécheurs et que le péché reste accroché à nos “basques”. Le pire serait de rester à terre : “le juste pourra tomber sept fois, il se relèvera…” (Pr 24. 16). Paul affirme : “nous sommes jetés à terre, mais non anéantis…” (2 Co 4. 9). Sa parole pour vous aujourd’hui est : vous trébucherez, vous tomberez, vous mordrez la poussière un jour ou l’autre, mais la grâce divine vous aidera à vous relever !

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  • Il était une fois un juge nommé Gédéon

    “Tu ne te fabriqueras aucune idole…” Ex 20. 4

    Vous connaissez le chef de guerre, le “valeureux guerrier”, qui délivra le peuple d’Israël de l’oppression des Madianites, avec seulement 300 hommes, des torches et des cruches brisées. Activez le bouton d’avance rapide pour arriver à la fin de la vie de Gédéon, le désormais vénérable juge du peuple d’Israël. Il reçoit un jour la visite des officiels d’Israël qui viennent lui proposer de devenir roi, et sa descendance après lui. Mais il sait très bien que le seul roi d’Israël est Dieu, l’Eternel, aussi à l’instar du prophète Samuel plus tard, il décline l’invitation : “Je ne serai pas votre maître, ni moi ni mon fils ; c’est le Seigneur (YHWH) qui sera votre maître” (Jg 8. 23). Si on considère l’histoire du peuple d’Israël, il est évident que la plupart des rois furent cause de troubles. La réponse de Gédéon démontre une étonnante vision prophétique et beaucoup de sagesse. Mais, comme le dit Frederick Buchner, “la meilleure décision prise par le juge Gédéon, et sa pire erreur eurent lieu à quelques minutes d’intervalle !” A peine Gédéon a-t-il rejeté l’offre des hommes d’Ephraïm qu’il leur demande une faveur : “donnez-moi chacun un anneau de votre butin. Les ennemis avaient en effet des anneaux d’or, car ils étaient Ismaélites.” Ils acceptèrent sur-le-champ et après avoir posé un manteau sur le sol, ils y jetèrent un anneau d’or. Gédéon exigea aussi d’autres ornements, pendentifs, croissants… qu’il fit fondre afin d’en faire un “éphod”, une sorte d’objet d’art, ou une idole plaquée or. Ce faisant, Gédéon enfreignait le second des Dix Commandements (Ex 20. 4). Peut-être s’imaginait-il que cet “éphod” rappellerait au peuple d’Israël qui était leur véritable roi. Mais Dieu préfère l’obéissance plus que toute autre chose. Cette anecdote de la vie de Gédéon nous donne une leçon quant à notre attitude devant Dieu. Humilité et obéissance vont de pair et ne doivent pas être dissociées. Souvenez-vous du moment où David envisage devant le prophète Nathan la construction d’un Temple à la gloire de Dieu. Nathan pense que c’est une bonne idée. L’intention de David était bonne, mais tel n’était pas le plan de Dieu (2 S 7. 1-7). David eut la sagesse de se plier à Sa volonté et nous ferions bien de suivre son exemple !

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  • Avez-vous cette espérance ?

    “Ne soyez pas troublés, leur dit Jésus. Vous avez confiance en Dieu, ayez aussi confiance en Moi…” Jn 14. 1

    Avant de quitter Ses disciples, Jésus leur a confié ces paroles : “Ne soyez pas troublés. Vous avez confiance en Dieu, ayez aussi confiance en Moi. Il y a beaucoup de lieux où demeurer dans la maison de mon Père ; sinon vous aurais-Je dit que J’allais vous préparer une place ? Et si Je vais vous préparer une place, Je reviendrai et Je vous prendrai auprès de Moi, afin que là où Je suis, vous soyez également…” (Jn 14. 1-3). Que leur a-t-Il laissé, au-delà de ces paroles ? Une espérance ! Greg Laurie cite un cardiologue bien connu qui a écrit dans sa biographie : “Le remède que j’emploie plus que tout autre s’appelle l’espérance ! Ce remède peut guérir presque n’importe quelle maladie!” Jésus savait que Ses disciples avaient peur. Judas venait de se séparer d’eux pour aller trahir Jésus, et Ce dernier leur annonçait qu’Il allait, Lui aussi les quitter. Pour eux c’était la fin d’un rêve. Jésus n’allait-Il donc pas se révéler à tous en tant que Messie, et libérer Israël du joug des Romains ? Comment garder l’espoir quand les circonstances paraissent sans issue ? Que ressentez vous aujourd’hui en voyant votre monde se désagréger sous vos yeux ? Retrouverez-vous la joie, la paix et peut-être l’insouciance dont vous bénéficiiez naguère ? Pourquoi garder cette espérance ? 1- Parce que Jésus nous a donné Sa parole. “Ayez confiance en Dieu, ayez confiance en Jésus”. Croyez-vous encore aux politiques pour qui vous avez voté ? La technologie, l’argent, la science vous inspirent-ils vraiment confiance ? Jésus affirme : “Je suis la résurrection et la vie. Quiconque croit en Moi vivra, même après sa mort physique” (Jn 11. 25 TP). 2- Parce que votre espérance concerne une destination que Jésus a déjà rejointe: la demeure de Dieu. Sa résurrection nous prouve que notre mort n’est qu’une porte qui s’ouvre sur l’éternité dans Sa présence. 3- Parce que Jésus va revenir (1 Th 4. 16-17). Mais Il n’emmènera pas tout le monde, seulement ceux qui Lui ont fait confiance avant. N’attendez pas qu’Il revienne pour découvrir qu’Il vous a ignoré ! Voici le jour du salut !

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  • L’intention de Dieu est avant tout de bénir

    “Soyez soucieux de la prospérité de la ville où Je vous ai déportés et intercédez pour elle auprès du Seigneur : sa prospérité est la condition de la vôtre.” Je 29. 7

    Jésus a pleuré sur Jérusalem et le sort qui l’attendait. Dieu aime toutes les villes où s’entassent beaucoup de Ses créatures ; Il aimerait tant bénir toutes les nations comme Il l’avait promis à Abraham : “À travers eux, (tes descendants), Je bénirai tous les peuples de la terre parce que Tu as écouté Ma voix” (Gn 22. 18). Le prophète Jérémie avait écrit une lettre, inspirée par Dieu, qu’il avait envoyée aux Juifs exilés lors de la première déportation. Dans cette lettre Dieu s’adresse à ceux qu’Il a envoyés loin de Jérusalem, pour les mettre à l’écart et leur éviter la terrible épreuve qu’Il allait infliger plus tard à son peuple désobéissant, par la main de Nabuchodonosor, culminant avec le sac de Jérusalem et sa destruction. Que leur dit-Il ? De prier pour la prospérité de Babylone ! Une leçon importante pour nous aujourd’hui : comme les juifs exilés en Mésopotamie, nous sommes étrangers sur cette terre, mais Dieu nous demande également de prier pour la prospérité et le bien-être des nations où nous vivons ! La pandémie de covid-19 qui a balayé la terre, réduisant nos libertés, coupant en deux des communautés unies, isolant des personnes et des familles fragiles, a créé une vague de peur sur laquelle nos gouvernements ont surfé sans vergogne. Précisément l’opposé de ce que l’Evangile nous promet : “Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de maîtrise de soi” (2 Tm 1. 7). Car Dieu préfère bénir que punir et souvent Sa bénédiction envers les autres passe par nous. Salomon a écrit : “Ceux qui mènent une vie droite apportent la prospérité à leur ville…” (Pr 11. 11). Rappelez-vous les paroles de la bénédiction que Dieu enseigna à Aaron: “Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller Sa face sur toi et t’accorde Sa grâce ! Que le Seigneur lève Sa face vers toi et te donne la paix !” (Nb 6. 24-26). Il est le même hier, aujourd’hui et demain, et Son désir est de vous bénir !

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  • Affronter un faisceau de difficultés

    “Mes frères et sœurs, considérez-vous comme très heureux quand vous avez à passer par toutes sortes d’épreuves… si votre foi résiste à l’épreuve, celle-ci produit la persévérance.” Jc 1. 2-3

    Avez-vous certains jours l’impression que chaque épreuve que vous rencontrez en appelle une autre et que vous devez affronter un véritable faisceau de difficultés. Vous imaginez être capable d’en surmonter une ou deux, en faisant appel à votre foi, votre résilience et votre expérience. Mais alors vous n’auriez plus besoin de Dieu, n’est-ce pas ? Avez-vous songé que si Dieu permet toutes ces épreuves, c’est précisément parce qu’Il tient à ce que vous fassiez appel à Lui pour les surmonter tout en produisant en vous de la persévérance ? Gary Thomas raconte qu’un ami à lui, un pasteur, en l’espace de quelques mois perdit son père, se mit à souffrir de calculs dans les reins, avant de découvrir qu’il était atteint d’un cancer de la prostate. Presque au même moment l’un des anciens de son église lui offrit sa démission avant que n’éclate un scandale lié à sa moralité. Son ami chancelait sous le poids des épreuves consécutives, mais il garda sa foi intacte et se rapprocha encore davantage de Dieu pour y puiser la force d’aller de l’avant. La première réaction est de crier à Dieu : “Pourquoi moi, pourquoi tant d’épreuves ?” puis dans la présence du Seigneur nous apprenons à Lui faire confiance et à persévérer coûte que coûte. Jésus a dit : “[Les graines] dans la bonne terre, ce sont ceux qui entendent la parole… qui la retiennent et portent du fruit à force de persévérance” (Lc 8. 15). Ne jugez pas votre frère ou votre sœur en Christ qui chancelle sous le fardeau des épreuves. Ne lui dites surtout pas que ses épreuves sont la conséquence d’un péché dont il (ou elle) ne s’est pas repenti. Ne le pensez même pas ! Vous n’en avez pas le droit. Au contraire, encouragez-le à tenir bon et à persévérer. Soutenez-le comme Hour et Aaron quand ils soutenaient les bras fatigués de Moïse (Ex 17. 12). Gary Tomas conclut : “Une épreuve vous apprend à gérer la peur, deux épreuves à acquérir de la sagesse. Mais produire de la persévérance ? Il faut tout un faisceau de difficultés !”

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