mars 2021

  • Encouragez ceux qui trébuchent (3)

    “Aidez-le à se rétablir avec un esprit de douceur…” Ga 6.1

    Pourquoi est-il nécessaire de restaurer son frère ou sa sœur ? Pour sauver une vie ! “Celui qui ramène un pécheur du chemin où il s’égarait le sauvera de la mort et obtiendra le pardon d’un grand nombre de péchés” (Jc 5. 20). Lorsque quelqu’un que vous aimez pèche, c’est comme s’il se tuait lui-même. Si vous vous sentez concerné par son sort, vous ne pourrez pas rester inactif et le laisser se perdre. La restauration est nécessaire aussi pour préserver l’unité de l’Eglise. Paul a écrit : “Avertissez ceux qui vivent dans le désordre…” (1 Th 5. 14). Lorsque le péché est toléré ou même justifié au sein d’une église, la dissension ne tarde pas à s’installer entre les membres de la communauté, certains partent, d’autres restent, mais continuent à souffrir de la situation. La réputation et l’intégrité de la communauté sont endommagées par ceux qui vivent dans le péché et qui refusent de se repentir. Et tout doit être fait pour préserver la réputation de Dieu. Lorsque Nathan vint parler à David du péché qu’il avait commis avec Bath-Chéba, il lui affirma : “tu as fait blasphémer les ennemis du Seigneur, en commettant cette action…” (2 S 12. 14). Si nous acceptons dans notre vie ce que nous condamnons dans le monde, notre message, en tant que chrétiens, n’a plus aucune valeur. C’est pourquoi Paul a écrit : “Si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur.” Nous devons nous conduire avec prudence. Nous ne pouvons pas confronter quelqu’un avec son péché si nous souffrons de la même faiblesse. Le but de notre approche doit toujours être d’aboutir à la restauration, d’aller à la recherche de la brebis perdue, pas de conduire une chasse aux sorcières. La brebis doit réintégrer le bercail, le pécheur repentant doit revenir au sein de l’église et nous devons perdre notre attitude de fausse sainteté. Seule la grâce divine nous a empêchés de commettre le même péché, n’est-ce pas ? Dites-le- lui, expliquez-lui que vous en êtes parfaitement conscient. Affirmez-lui que, quel que soit son péché, il peut être pardonné. C’est le seul moyen pour lui de recouvrer la santé spirituelle.

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  • Encouragez ceux qui trébuchent (2)

    “Aidez-le à se rétablir avec un esprit de douceur…” Ga 6.1

    Dans quel esprit devons-nous restaurer l’un de nos frères ? Dans un esprit de douceur. “Si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur.” Il est fort probable que celui qui a commis une faute souffre déjà et se sent vulnérable au possible ; le condamner ne ferait qu’alourdir son sentiment de culpabilité et l’enfoncer un peu plus. Le comprendre et l’épauler sont nécessaires, ce qui ne veut pas dire approuver son comportement. Et cela dans un esprit d’humilité, d’amour et de compassion, sans jamais oublier que nous devons tous nous examiner nous-mêmes afin d’échapper à la tentation. Nous sommes faits de la même chair, nous sommes tous capables de trébucher et de succomber aux tentations. Souvenez-vous de Pierre, lui qui avait dit à Jésus : “Seigneur, d’autres pourront Te renier, mais pas moi ! (Mt 26. 33). Et sans nul doute, il était sincère ! Il n’envisageait pas que cela lui arriverait. Aussi est-il important de veiller d’abord sur notre comportement, d’examiner notre propre vie, sachant que nous sommes vulnérables à toutes sortes de tentations et de péchés. Paul a écrit : “Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi du Christ” (Ga 6. 2). Ici, le mot fardeau veut dire vraiment une charge exceptionnellement lourde. Cela signifie : accepter de l’accompagner sur la longue route de la restauration, pleurer à ses côtés si nécessaire et l’épauler jusqu’au dernier jour. Si ceux qui souffrent ne peuvent trouver grâce, amour et compassion au sein de la famille de Dieu, où pourront-ils les trouver ? Charles Stanley a écrit : “Il est tout à fait clair, d’après les Ecritures, que nous avons tous la responsabilité de soutenir celui de nos frères ou celle de nos sœurs qui a failli. Il est clair également qu’une telle situation exige du tact et beaucoup de sensibilité afin de préserver notre témoignage devant un monde qui ne croit pas et souvent ne comprend pas notre attitude.”

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  • Encouragez ceux qui trébuchent (1)

    “Si quelqu’un vient à être pris en faute…” Ga 6.1

    Paul a écrit : “Si quelqu’un vient à être pris en faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur…” La plupart d’entre nous s’imaginent, avant de trébucher, que cela ne pourrait pas nous arriver. Puis nous commettons une faute ; dans un moment de faiblesse, nous laissons Satan l’emporter sur nous. Chaque fois que cela arrive à l’un des enfants de Dieu, il est de notre responsabilité de l’aider à remonter la pente, de le restaurer, quel que soit le péché qu’il ait pu commettre. Dans le contexte des Ecritures, le mot restaurer est un terme à consonance médicale : c’est l’action d’un médecin en train de remettre en place un membre brisé. Pour restaurer l’un de nos frères ou sœurs de manière fidèle aux Ecritures, nous devons l’aider de plusieurs manières. D’abord l’encourager à reconnaître l’étendue de sa faute. Après son adultère avec Bath-Chéba, David pria : “J’ai péché contre Toi, contre Toi seul, et j’ai fait le mal à Tes yeux…” (Ps 51. 6). Ensuite l’aider à accepter la responsabilité de son péché. Même si quelqu’un a contribué à nous faire trébucher, nous demeurons responsables de notre faute aux yeux de Dieu. Ensuite l’aider à se repentir. La vraie repentance exige un remords profond, un changement d’attitude et un nouveau départ. Ensuite, l’encourager à réparer le dommage causé, autant que faire se peut. Quelqu’un qui a mal agi envers les autres doit essayer de réparer ses torts. Nous devons ainsi l’épauler afin que sa foi s’affermisse à travers cette expérience douloureuse. A travers l’échec Dieu nous apprend à éviter de tomber dans les mêmes pièges à l’avenir. Nous devons aussi lui apprendre à accepter la discipline divine avec reconnaissance et sans se révolter. Cela est souvent difficile, mais n’oublions pas que si un enfant de Dieu en arrive à comprendre pourquoi Dieu a dû le discipliner, “car c’est pour notre bien qu’Il nous corrige, Il veut nous rendre saints, comme Lui” (He 12. 10), il trouvera plus facile de remercier son Père céleste pour Sa manière pleine d’amour de le discipliner, et évitera ainsi de tomber dans le piège de l’amertume, si souvent liée aux conséquences du péché.

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  • D’enfant illégitime à chef de guerre (3)

    “Que le Seigneur, Lui qui est juge, rende aujourd’hui Son jugement entre les Israélites et les Ammonites.” Jg 11.27

    L’histoire de Jephté nous offre encore deux leçons importantes. 1- Dès qu’il revient au pays pour devenir chef de l’armée israélite, il endosse la responsabilité de sa position et interpelle le roi des Ammonites : “Que t’ai-je fait, que tu viennes à moi pour faire la guerre à mon pays ?” (v. 12), et quand le roi lui demande de rendre des territoires conquis 300 ans plus tôt, il répond : “Que le Seigneur… juge entre les Israélites et les Ammonites.” (v. 27). Après avoir mis derrière lui les souffrances qu’il avait subies aux mains de ses frères, des Israélites, il fait corps avec le peuple de Dieu et s’approprie leur histoire. Il est intéressant de remarquer que les Ammonites, issus de la relation incestueuse entre l’une des filles de Lot et son père, après la destruction de Sodome, furent presque toujours des ennemis des Israélites au cours de leur histoire, et souvent des alliés du royaume de Damas pour attaquer Israël. Or c’est dans la région de Tob, proche de Damas que Jephté s’était réfugié après avoir été chassé de chez lui. Certains des aspects de sa vie rejoignent des épisodes de la vie du roi David qui lui aussi se réfugia chez un peuple ennemi, quand il était pourchassé par Saül, mais qui demeura fidèle au peuple de Dieu. Dieu apprécie la fidélité et l’unité parmi Ses enfants ! 2- Il honora sa promesse, certes faite sans réfléchir (v. 30-31). Soyons clair : Jephté ne sacrifia pas sa fille sur un autel, les sacrifices humains étant une abomination devant Dieu. Comme Anne qui offrit à Dieu son premier-né Samuel, Jephté consacra sa fille au service de Dieu, l’empêchant ainsi d’avoir une descendance. Comme elle était son unique enfant, il acceptait ainsi de ne jamais avoir de petits-enfants. Sa lignée s’arrêterait là. Le véritable acte de foi de Jephté est dans l’accomplissement de son vœu : il était prêt à sacrifier son avenir immédiat pour plaire à Dieu, car il voyait beaucoup plus loin dans le futur les promesses divines, à la manière d’un Abraham, d’un Moïse ou d’un Josué. Que seriez-vous prêt à sacrifier pour plaire à Dieu ?

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  • D’enfant illégitime à chef de guerre (2)

    “Le temps me manquerait…pour passer en revue… Jephté, David, Samuel et les prophètes… eux qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice…” He 11. 32-33

    Comment imaginer qu’un paria comme Jephté, mis au ban de la société à cause de sa naissance peu glorieuse serait cité dans le Nouveau Testament comme un héros de la foi, aux côtés de Samuel, David et des prophètes de l’envergure d’un Esaïe ou d’un Jérémie ? Ses débuts dans la vie manquaient d’éclat, mais loin de s’apitoyer sur son sort, il prit sa vie en mains et devint un juge en Israël, exerçant la justice dans le pays et finit par conquérir une bonne partie du royaume des Ammonites (v. 33). Un détail intéressant : il étudia l’histoire ancienne du peuple hébreu, de son départ du pays d’Egypte jusqu’à sa conquête du pays de Cannaan, trois cents ans plus tôt, et utilisa sa connaissance pour réfuter les allégations du roi des Ammonites. Sa sagesse et son esprit logique font contraste avec l’obstination aveugle du roi ennemi. Dieu avait permis que Jephté ait un début de vie difficile et qu’il soit traité injustement par ses pairs. Mais en même temps Dieu avait placé en lui des talents qu’il fit fructifier. Même si vous avez mal débuté dans la vie, ce n’est pas une raison de vous lamenter jusqu’à votre dernier jour. Dieu veut vous voir réagir et faire de votre vie une réussite grâce à Son soutien. Quelqu’un a fait remarquer que nous ne pouvons pas choisir les circonstances dans lesquelles nous vivons, mais que nous pouvons choisir nos réactions et nos attitudes face à elles. Le père de Jephté était celui qui avait péché et fait de lui un enfant illégitime. Néanmoins Jephté n’avait pas à souffrir pour le péché de son père. Sa vie est un magnifique exemple de ce principe biblique : “Celui qui pèche, c’est lui qui mourra. Un fils ne sera pas chargé de la faute de son père…” (Ez 18. 20). Vous n’êtes pas non plus responsable des fautes de vos parents. Il vous appartient d’assumer vos responsabilités et d’aller de l’avant “oubliant tout ce qui est derrière vous” (Ph 3. 13).

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  • D’enfant illégitime à chef de guerre (1)

    ephté, le Galaadite, un vaillant guerrier, était le fils d’une prostituée…” Jg 11. 1

    Jephté était un enfant illégitime, le fruit d’un péché commis par son père Galaad avec une prostituée. Il grandit au sein de la famille de son père qui au moins ne l’avait pas abandonné à sa naissance. Mais devenus adultes ses demi-frères lui rendirent la vie impossible, et le forcèrent à s’enfuir : “Tu es le fils d’une autre femme. Donc, tu n’auras aucune part de l’héritage qui vient de notre père” (Jg 11. 2). Il alla se réfugier “dans le pays de Tob”, une région au nord-est de son pays natal, non loin de la Syrie actuelle. Comme David plus tard, il s’entoura d’une bande de hors-la-loi et passa son temps à effectuer avec eux des raids dans les régions voisines, acquérant ainsi une réputation de chef de bande audacieux et aguerri. Des années plus tard, semble-t-il, les Ammonites décidèrent de s’en prendre aux Israélites et les anciens de Galaad, peu expérimentés dans l’art de la guerre, vinrent trouver Jephté pour lui demander son aide. Il leur déclara : “N’est-ce pas vous qui me détestiez et qui m’avez chassé de la maison de mon père ? Pourquoi venez-vous à moi, maintenant que vous êtes dans la détresse ?” (v. 7). Il accepta enfin de venir à leur rescousse à condition qu’il devienne leur chef ensuite. C’est pourquoi il fait partie de la liste des “juges” qui dirigèrent Israël avant le roi Saül. Remarquez que Jephté leur pardonna leurs actions passées tout en posant ses conditions avant d’acquiescer à leur demande. Dieu nous demande de pardonner aux autres, sans toutefois oublier le passé et passer l’éponge sur les blessures subies. Jésus affirme: “Soyez donc prudents comme les serpents, et innocents comme les colombes” (Mt 10. 16). Innocents pour pardonner, mais prudents avant d’accorder votre confiance aux autres. Jephté prit Dieu à témoin de la promesse des anciens de Galaad avant de les suivre et de devenir leur chef (v. 11). Pardonnez à qui vous a offensé, mais faites preuve de prudence et de sagesse avant d’aller plus loin.

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  • Sachez faire preuve d’autorité !

    “Je vous ai donné l’autorité… pour vaincre l’ennemi…” Lc 10.19

    Satan vous a-t-il choisi pour cible ? “Mais pourquoi prendrait-il la peine de s’attaquer à quelqu’un comme moi ?” vous demandez-vous. La réponse est simple : à cause de votre influence ! L’influence de Job sur ses contemporains était pour Satan le sujet d’une profonde et constante irritation. Un jour Dieu dit à Satan : “As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne d’autre comme lui” (Jb 1. 8). Peu de temps après cette conversation, Satan attaqua Job au niveau de sa santé, de ses enfants, de son mariage et de ses affaires. Vous ne pouvez pas espérer attirer l’attention de Dieu sans vous faire aussi remarquer par Satan ! Tout ce qui glorifie Dieu rend fou notre ennemi. Mais vous avez le pouvoir de le vaincre. Jésus dit : “Je voyais Satan tomber comme l’éclair du ciel. Je vous ai donné l’autorité… pour surmonter toute la puissance de l’ennemi ; rien ne pourra vous nuire” (Lc 10. 18-19). Notez bien, vous n’avez pas été appelé à vaincre Satan, puisque Jésus l’a déjà fait il y a deux mille ans. Vous avez été appelé à mettre en œuvre sa défaite, à en appliquer les résultats, chaque jour de votre vie. Jésus l’a déjà désarmé et l’a livré en spectacle à la croix (Col 2. 15). Quand, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le général MacArthur a rencontré le commandant suprême des forces japonaises, il a pris l’épée de sa main, a déclaré la victoire et s’est empressé de mettre en œuvre les termes de la capitulation inconditionnelle. C’est ce que Jésus a fait pour vous à la croix. Au moment de Sa mort puis de Sa résurrection, Il a dépouillé le diable de son pouvoir et affirmé : “Tout [pouvoir] dans le ciel et sur la terre M’a été donné. Vous pouvez donc aller…”(Mt 28. 18- 19). Avancez-vous, vous aussi armé de Sa puissance. Allez de l’avant, rempli de Sa force. Agissez en Son nom. Il vous a donné autorité sur l’ennemi, servez-vous-en ! Faites donc preuve d’autorité, telle est donc Sa Parole pour vous aujourd’hui !

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  • Qu’avez-vous dans les mains ?

    “Le Seigneur lui dit : “Qu’as-tu à la main ?” Ex 4. 2

    Jésus vous pose aujourd’hui la même question. Mais ce n’est pas vraiment une question, car Il connaît la réponse. Jean raconte : “Il dit à Philippe : “Où achèterons-nous des pains pour qu’ils aient de quoi manger ?” En parlant ainsi Il le mettait à l’épreuve ; Il savait, quant à Lui, ce qu’Il allait faire” (Jn 6. 5-6). Dieu nous a donné à tous des dons capables de bénir les autres, et compte sur nous pour les découvrir, les faire fructifier et en fin de compte les remettre entre Ses mains pour deux raisons : 1- pour que nous voyions des miracles s’accomplir sous nos yeux. 2- pour que cela contribue à Sa gloire. Dans cette anecdote où Jésus nourrit plus de 5000 personnes, Il s’adresse d’abord à Philippe qui, comme nous l’aurions tous fait, calcule combien cela coûterait de procurer de quoi manger à tous ces gens. Imaginez André dans l’ombre, en train de suivre le dialogue entre Jésus et l’autre disciple, n’osant pas encore s’approcher du Maître. Puis il s’enhardit et pousse devant lui un jeune garçon qui, par hasard, a trouvé dans sa sacoche cinq petits pains d’orge et deux poissons. André, lui qui déjà avait amené son grand frère à Jésus (Jn 1. 42), André, le disciple perspicace, qui avant tous les autres a reconnu que Jésus était le Messie et qui sait qu’entre les mains du Seigneur un miracle s’accomplira ! Une belle leçon pour nous encore aujourd’hui ! Ne vous méprenez pas sur ce que vous avez entre les mains. Et si l’un de vos frères ou de vos sœurs vous pousse sur le devant de la scène pour vous encourager à remettre votre talent entre les mains du Maître, ne regimbez pas. Celui-ci ou celle-ci a sans doute reconnu avant vous la valeur de ce talent qui sera source de bénédictions pour les autres. Autour de vous des gens ont besoin de ce que vous avez. Ne les décevez pas !

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  • “Voici l’homme !”

    “Il y aura un homme [qui sera] comme une protection contre le vent et un abri contre l’orage…” Es 32.2 (Darby)

    Après l’arrestation de Jésus, Le voici devant Pilate. Celui-ci, embarrassé par la situation, finit par Le présenter à la foule juive. “Pilate sort encore une fois et dit aux Juifs : Ecoutez ! Je vais vous amener Jésus dehors… Alors Jésus sort…” (Jn 19. 4). Mais alors que nous pourrions nous attendre à ce que Pilate Le présente comme “le roi des Juifs” par moquerie, il s’écrie : “Voici l’homme !” (v. 5). Voici l’homme annoncé par Esaïe, Celui qui est “notre protection contre le vent et un abri contre l’orage, comme des ruisseaux d’eau dans un lieu sec, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays aride…” (Es 32. 2). Le connaissez-vous comme votre protection contre les circonstances tumultueuses de la vie, votre abri lorsque les batailles se multiplient contre vous ? Celui auprès duquel vous venez vous réfugiez quand tout le monde vous abandonne, quand votre mariage part en déconfiture, quand les portes de la prison se referment dans votre dos, quand vos frères et sœurs en Christ se détournent de vous au lieu de faire preuve de compassion ? Savez-vous vous approcher de Lui pour Lui demander de cette eau vive qui ne tarit pas, même au cœur d’un lieu sec, d’un désert aride ? Il n’est jamais plus loin de vous que le temps d’une prière. Il est à la fois votre Sauveur, votre Seigneur et un homme qui a connu les mêmes souffrances que vous, les mêmes doutes, le même sentiment d’abandon et de rejet, les mêmes tentations aussi, et qui a tout surmonté. Il comprend votre peur, votre soif, votre besoin de protection. Il vous sait vulnérable en ce monde. N’a-t-Il pas affirmé : “La volonté de Celui qui m’a envoyé, c’est que Je ne perde aucun de ceux qu’Il m’a donnés, mais que Je les ressuscite au dernier jour” (Jn 6. 39). Il a promis de n’abandonner aucun de ceux que le Père Lui a confiés et de ressusciter chacun d’entre nous au dernier jour. Prenez courage : Il tient toujours Ses promesses. Le seul qu’Il ait perdu – et cela Jésus l’avait déjà annoncé (Jn 6. 70-71) – avait pour nom Judas. Puisque votre nom est inscrit dans le livre de vie, Il ne vous abandonnera jamais ! Réjouissez-vous donc de connaître “l’homme” !

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  • C’est Dieu qui décide…

    “C’est Toi qui as fait le ciel et la terre… en déployant Ta puissance ; rien n’est trop difficile pour Toi” Jr 32.17

    Dieu a une manière inimitable d’obtenir que Sa volonté s’accomplisse ! Prenez par exemple l’histoire de Jonas. Dès que Dieu lui enjoint de se rendre à Ninive pour y prêcher le besoin de repentance, le prophète décide de partir dans la direction opposée, vers l’Espagne, très loin de chez lui ! Vous connaissez certainement la suite de l’histoire. Une tempête s’abat sur le navire alors que Jonas dort à poings fermés dans la cale. Puis les marins jettent notre ami par-dessus bord et celui-ci se retrouve au fond de l’estomac d’un grand poisson. Bien sûr, vous savez que beaucoup de sceptiques ne croient pas à cette histoire de grand poisson capable d’avaler Jonas. Pourtant Jésus a confirmé que l’histoire était vraie (Mt 12. 40). En réponse aux sceptiques, dites-leur d’abord que la Bible ne dit pas que ce poisson était une baleine, mammifère qui ne se nourrit que de plancton, et ensuite que Jonas n’est peut-être pas le seul humain à s’être retrouvé dans l’estomac d’un poisson et à avoir survécu ! Toony Evans donne l’exemple de ce marin qui, en 1791, au large des Malouines, fut avalé par un grand cachalot, après que sa barque eût fait naufrage. Deux jours plus tard quand d’autres barques de pêche harponnèrent le cachalot et le dépecèrent, quelle ne fut pas leur surprise quand il trouvèrent le marin inconscient, mais encore en vie. Cette histoire a été contestée, car si les cachalots parfois avalent intactes des méduses géantes et pourraient vraiment avaler un être humain, il serait quasiment impossible pour celui-ci de survivre dans l’estomac du cachalot plus longtemps que quelques minutes, en raison des gaz qui asphyxieraient l’homme. Mais la question n’est pas là : Dieu pouvait miraculeusement garder Jonas en vie. Tony Evans conclut : “Le miracle n’est pas qu’un grand poisson ait pu avaler un homme, mais que ce poisson ait ensuite obéi à Dieu !” car “rien n’est trop difficile pour [Lui].”

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