“Il leur dit : Que voulez-vous que je fasse pour vous ?” Mc 10. 36
Poser de bonnes questions est un art indispensable pour bien accomplir certains métiers. A la lecture des Ecritures on peut se demander si poser des questions à Dieu ou à Jésus est légitime. Andy Stanley a fait remarquer qu’il existe une différence entre poser des questions à Dieu et Le questionner, comme on questionne un inculpé. L’interroger sur des sujets qui nous dépassent est tout aussi valable que douter, car en fin de compte les deux débouchent généralement sur des réponses nécessaires à l’accroissement de notre foi. Quelqu’un a calculé que dans les Evangiles, Jésus a posé plus de 300 questions, la plupart du temps pour nous faire réfléchir aux réponses que Ses interlocuteurs allaient Lui fournir. Par contre près de 180 questions Lui furent posées auxquelles Il ne répondit directement que dans peu d’occasions ! Cette disparité nous enseigne-t- elle que nous devons apprendre à poser seulement des questions pertinentes et à éviter celles qui s’apparentent plus à de la curiosité malsaine ou du colportage de ragots ? Passons en revue quelques questions posées par Jésus Lui-même : la plus importante est sans doute :“Que veux-tu que Je fasse pour toi ?” (Mc 10. 51). Jésus s’adresse ainsi à un aveugle du nom de Bartimée qui vient de L’interpeller lors de Son passage dans les parages. A l’évidence l’aveugle voulait ne plus être aveugle, ce que comprend très bien Jésus ! Pourquoi alors poser une telle question ? Souvent les questions divines n’ont pour objet que de nous faire réfléchir sur notre foi et nos motifs secrets. Cette question Jésus l’a posée sept fois dans les Evangiles. A une autre occasion, Il demanda à Jean et Jacques ce qu’ils voulaient. Leur réponse révèle un sentiment qui nous est commun : la soif de prééminence. Réfléchissez quelques minutes aux réponses que vous apporteriez à Jésus s’Il vous demandait : “Que veux-tu que Je fasse pour toi ?”