“Si vous M’aimez, vous obéirez à Mes commandements. Je demanderai au Père de vous donner quelqu’un d’autre pour vous venir en aide… c’est l’Esprit…” Jn 14.15-17
L’obéissance à Dieu n’est pas le fruit de l’Esprit. Aucune mention n’en est faite dans Galates 5. 22-23. Les disciples ont gardé les commandements de Jésus bien avant de recevoir l’Esprit (Jn 16. 6-10). L’obéissance à Dieu est un choix que tous les hommes et les femmes peuvent faire car le Créateur leur a donné cette liberté. C’est ce que les théologiens appellent “le libre-arbitre”. Adam a choisi, sans que personne ne le force de désobéir à Dieu. Abel choisit d’obéir à Dieu alors que son frère Caïn fit le contraire. A l’âge de 65 ans Enoch, qui semble-t-il avait vécu dans la désobéissance à Dieu, choisit dorénavant de marcher avec Lui, et en conséquence il échappa à la mort. L’Ancien Testament est plein de ces hommes (y compris des rois) qui ont choisi d’obéir à Dieu. Vous n’avez pas besoin d’être parfait pour obéir à Dieu. Personne ne peut s’excuser en disant : “je ne peux pas obéir à Dieu et aux commandements de Jésus”. La vérité est que cette excuse cache un manque de volonté à marcher dans les pas de Jésus. Il suffit de vouloir suivre Jésus et ensuite l’Esprit nous est donné pour nous aider dans cette marche. Ecoutez ce que Pierre déclare : “Nous sommes témoins de ces événements, nous et l’Esprit Saint que Dieu a donné à ceux qui Lui obéissent” (Ac 5. 32). L’Esprit ne remplira jamais un cœur désobéissant. L’obéissance aux commandements de Jésus, et par-dessus tout à l’exigence d’aimer nos frères et nos sœurs conduit à la plénitude de l’Esprit et aux bénédictions divines, mais sans jamais oublier que notre marche s’appuie toujours sur le sang de Jésus qui seul peut nous purifier : “si nous marchons dans la lumière… nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché” (1 Jn 1. 7).