avril 2022

  • Afin de ne pas oublier…

    “afin que vous craigniez le Seigneur, votre Dieu, tous les jours.” Jos 4. 24

    Les êtres humains aiment ériger des monuments, souvent pour se souvenir avec fierté de leurs plus grandes victoires comme l’Arc de Triomphe à Paris, construit pour commémorer le génie militaire de Napoléon, parfois pour témoigner devant les générations futures des sacrifices consentis par leurs ancêtres pour préserver leur liberté, par exemple avec le Cénotaphe à Londres, ou encore avec les nombreux monuments aux morts élevés partout en France. Le Yad Vashem à Jérusalem perpétue le souvenir des “Justes” parmi les Nations qui ont sauvés des juifs pendant la seconde Guerre mondiale. Avant l’entrée du peuple hébreu en Terre promise, Dieu leur demanda plus simplement d’empiler douze pierres ramassées au fond du lit du Jourdain sur la berge, à un endroit appelé Guilgal. Son intention ? Que les générations futures d’Israélites n’oublient jamais combien Dieu avait été généreux et plein de compassion envers leurs ancêtres et comment Il les avait libérés, nourris, guéris, protégés et encouragés durant les années de pérégrinations. Dieu sait combien nous oublions facilement ce qu’Il fait pour nous. Pour la même raison Jésus nous a demandé de nous souvenir, une fois par semaine, des circonstances de Sa mort (Lc 22. 19 ; 1 Co 11. 24). On sait que Guilgal signifie : “rouler” ou “cercle”. Parce que le peuple y fut circoncis, Dieu déclara : “Aujourd’hui, J’ai roulé loin de vous l’opprobre d’Egypte” (Jos 5. 9). Skip Heitsig suggère que le nom de Guilgal pourrait aussi représenter un ancien “cercle” de pierres, un peu comme Stonehenge, siège d’un culte païen. Dieu disait par là même au peuple hébreu de conquérir ce pays en Son nom et d’y ériger un mémorial à Sa gloire. Quoi qu’il en soit, Sa parole pour nous aujourd’hui est : n’oublions jamais qui Il est et ce qu’Il a fait pour nous !

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  • Voulez-vous devenir audacieux ?

    “Quand Pierre vit cela, il s’adressa au peuple…” Ac 3. 12

    Le soir où fut arrêté Jésus, tous les disciples s’enfuirent (Mt 26. 56). Pierre Le renia trois fois de suite (Lc 22. 57-58). Jean, qui était connu du Grand Prêtre, accompagna Jésus jusque dans le palais de ce dernier, et permit à Pierre aussi d’y entrer. Mais nulle part Jean ne se vante d’avoir fait quoi que ce soit pour aider Jésus. Ni l’un ni l’autre n’ont fait preuve d’audace pour défendre leur Maître. Sautons au livre des Actes, après la résurrection de Jésus et Son ascension. Soudain Pierre et Jean apparaissent comme des disciples plein d’assurance, prêts à haranguer des foules et à accomplir des mi- racles. Tous deux n’étaient que d’humbles pêcheurs. D’où leur venait cette soudaine audace ? 1- Ils avaient vécu pendant plus de trois ans dans l’intimité de Jésus, certes, mais un détail supplémentaire les avait transformés : le Saint-Esprit vivait maintenant en eux et leur rappelait les paroles mêmes de Jésus : “Celui qui doit vous venir en aide, l’Esprit saint… vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que Je vous ai dit” (Jn 14. 25). 2- Ils mettaient maintenant en œuvre ce qu’ils avaient appris auprès de leur Maître : ils proclamaient la Bonne Nouvelle en public, guérissaient des infirmes, et n’avaient pas peur de la persécution. 3- Ils faisaient preuve de confiance en Jésus, sachant que Lui seul pouvait leur donner la force nécessaire : “Je ne possède ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche !” (Ac 3. 6). Voulez-vous être rempli d’audace dans votre témoignage ? Faites comme eux : passez du temps dans la compagnie de Jésus, par la prière et la lecture de Sa parole, mettez en pratique ce qu’Il vous commande de faire et appuyez-vous sur Sa force, pas sur la vôtre. Et le Saint-Esprit vous remplira d’assurance (Ac 4. 31) !

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  • Lui faites-vous confiance ?

    “Enseigne-moi Ta voie, Seigneur ! Je marcherai dans Ta vérité. Unifie mon cœur pour que je craigne Ton nom.” Ps 86. 11

    Si le psalmiste s’écria dans sa prière : “Unifie mon cœur…” il est évident qu’il redoutait que son cœur ne soit partagé entre sa dévotion à Dieu et quelque chose d’autre. S’adressant au roi Asa, le prophète Hanani déclare : “Le Seigneur promène Ses yeux sur toute la terre pour soutenir ceux dont le cœur est entièrement à Lui” (2 Ch 16. 9). Lui faites-vous vraiment confiance, tout le temps, en toutes circonstances, avant de prendre la moindre décision ? Pour savoir si votre cœur Lui est complètement dévoué, posez-vous les questions suivantes : 1- Lui faites-vous entièrement confiance, même si les circonstances vous paraissent étranges et déconcertantes ? Vous n’avez pas besoin de tout comprendre. Vous devez seulement accepter que Dieu sait tout et qu’Il vous guidera sans faillir. Marcher par la foi est essentiel. 2- Croyez-vous qu’Il accomplira ce qu’Il a promis, sans que vous tentiez d’accélérer les choses ? Cela ne veut pas dire que vous devez attendre que Dieu agisse à votre place. Ne Lui demandez pas de planter votre jardin ou de faire la vaisselle à votre place ! Soyez juste assuré qu’Il accomplira ce que vous ne pouvez achever par vos propres forces. 3- Lui obéissez-vous sans discuter ? Agir selon la volonté divine et non pas en suivant la nôtre n’est pas toujours facile. Paul nous engage à ne vivre que pour Christ, notre moi étant crucifié chaque jour. 4- Votre foi est-elle simple comme celle d’un enfant ? Mieux vous connaissez Dieu, et faites l’expérience de Son amour envers vous, plus facilement vous pouvez Lui faire confiance. 5- Etes-vous totalement engagé à accomplir Sa volonté et poursuivre Ses desseins ? Si Jésus-Christ est le maître de votre vie et qu’Il demeure en vous, cela ne veut pas dire que vous êtes parfait, mais cela prouve aux autres que vous Lui appartenez et ne pouvez vivre sans Lui. Si vous doutez encore, priez “Unifie mon cœur pour que je craigne Ton nom” !

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  • Avant de prendre une décision importante…

    “Si la sagesse fait défaut à l’un de vous, qu’il la demande au Dieu qui donne à tous avec simplicité et sans faire de reproche” Jc 1. 5

    Eugene Peterson a paraphrasé ainsi ce verset dans The Message : “Si vous n’avez aucune idée de ce que vous devez faire, priez votre Père qui se fera un plaisir de vous aider !” Voici quelques suggestions pour vous guider : 1- Tout d’abord ne demandez jamais à Dieu de bénir vos plans, demandez-Lui plutôt de vous dévoiler les Siens. Ils ont l’avantage d’être déjà bénis par Lui. Dieu ne vous dira jamais de faire quelque chose qu’Il ne vous a pas déjà indiqué dans Sa parole car “ C’est à l’enseignement et à la parole du Seigneur qu’il faut revenir” (Es 8. 20). 2- Vérifiez vos motifs. Votre but en toutes choses devrait être de glorifier Son nom (1 Co 10. 31). L’orgueil, la vanité font partie de nos gènes ! 3- Servez-vous de votre intelligence. La sagesse divine transcende notre raison, mais ne l’exclut pas. Après tout, en nous créant, Il nous a dotés d’une certaine sagesse naturelle. Paul écrit : “soyez transfigurés par le renouvellement de votre intelligence…” (Rm 12. 2). Il n’a pas écrit que nous devions faire fi de notre intelligence. 4- Dieu a promis : “Le moment n’est pas encore venu pour que cette révélation se réalise, mais elle se vérifiera en temps voulu. Attends-la, même si cela paraît long : ce que J’annonce arrivera à coup sûr et à son heure” (Hc 2. 3). Il y a un temps pour tout. N’ignorez pas les saisons. Le temps opportun n’est peut-être pas aujourd’hui. Mais si Dieu l’a promis, votre vision s’accomplira. 5- Ecoutez les sages conseils de ceux qui veulent sincèrement vous soutenir (Pr 15. 22 ; Pr 19. 20-21). 6- Examinez les faits avec humilité et simplicité, analysez le pour et le contre, tout en sachant que Dieu n’est pas limité par les circonstances et que votre foi sera l’ultime test de votre sagesse nouvellement acquise dans la prière. Souvenez-vous que si vous êtes dans une impasse aujourd’hui, demandez à votre Père de vous aider, car Il prend tant de plaisir à vous guider !

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  • Tel un arbre…

    “Il est comme un arbre planté près des ruisseaux : il donne du fruit en sa saison… il réussit tout ce qu’il fait” Ps 1.3

    L’homme qui prospère dans ses entreprises ressemble à un arbre planté près d’un courant d’eau. Pourquoi cette comparaison ? 1- Il demeure stable et assuré, comme un arbre adulte constamment arrosé. Quelles que soient les circonstances il fait preuve de constance et de résilience. Il n’est pas destabilisé facilement par les difficultés ou les obstacles. Si vous voulez lui ressembler apprenez à vous nourrir chaque jour de la puissance du Saint Esprit qui vit en vous. Toutes les réponses à vos problèmes ne sont pas nécessairement au ciel, certaines sont à portée de vos mains ou profondément ancrées en vous. 2- Il demeure productif année après année. Notez les mots : “il réussit tout ce qu’il fait”. La prière vous ouvrira des portes que vous croyiez fermées pour toujours, mais ne remplacera jamais vos efforts. Dieu n’a pas dit à Gédéon de continuer à se cacher dans sa cuve à vin. Il lui a dit de rassembler des hommes pour aller se battre. Gédéon en fait rassembla beaucoup trop de soldats, et Dieu en choisit un petit nombre. Mais l’important c’est que Gédéon joua son rôle et répondit à l’appel de Dieu. Ne vous contentez pas de prier pour avoir une meilleure relation avec votre compagnon, votre compagne ou vos enfants. Travaillez à l’améliorer du mieux que vous pouvez. Ne vous contentez pas de prier Dieu de vous accorder un meilleur emploi, sans faire aucune recherche dans ce sens. 3- Il demeure fermement planté dans le sol et ses racines puisent sans cesse autour de lui les nutriments dont il a besoin. Vous aussi restez connecté avec les autres. Vous ne pouvez pas vous accaparer le fruit d’un autre, mais vous pouvez bénéficier de sa présence à vos côtés. Josué s’inspira de Moïse, Timothée s’inspira de Paul. N’hésitez pas à vous inspirer des autres pour prospérer !

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  • Une vie normale ou une vie excitante ?

    “Laisse-nous servir l’Egypte, car mieux vaut pour nous servir l’Egypte que de mourir au désert“ Ex 14.12

    Malgré les miracles accomplis par Dieu pour les délivrer de l’esclavage, les Hébreux n’avaient pas encore réussi à se débarrasser de leur mentalité d’esclaves. Ils continuaient à douter de la volonté et de la capacité de Dieu à les mener jusqu’à ce pays “ruisselant de lait et de miel” qu’Il leur avait promis. Au lieu d’évaluer leur position en fonction de ce que Dieu avait déjà accompli, ils demeuraient les yeux rivés sur les difficultés de leur situation présente. Vous comportez-vous de la même façon ? Si vos dettes s’accumulent, vous demandez-vous si Dieu a vraiment promis de vous fournir tout ce dont vous avez besoin (Ph 4. 19)? Si vous vous sentez isolé ou ridiculisé par vos pairs, doutez-vous de Sa promesse de ne jamais vous abandonner, de ne jamais vous rejeter (Dt 31. 6) ? Ne culpabilisez pas : douter est humain. Jésus n’a pas condamné Thomas. Il l’a encouragé à Lui faire confiance ensuite. Votre réponse a de l’importance. La tragédie pour le peuple d’Israël n’est pas qu’ils aient douté de la providence divine. Après tout, ils avaient vécu environ quatre siècles sous le joug égyptien. Il est difficile de se débarrasser de mauvaises habitudes acquises pendant tant d’années. Aujourd’hui nous pourrions être tentés de nous fondre dans la culture qui nous entoure et de nous mettre à douter des promesses divines concernant par exemple le retour du Christ. Peut-être nos circonstances ne sont pas aussi dramatiques que celles des Israélites dans le désert. La normalité de notre vie quotidienne nous donne une fausse sensation de sécurité qui nous pousse à vouloir demeurer dans le confort que nous connaissons bien. Nous risquons de choisir l’esclavage de cette normalité au lieu de nous aventurer sur des chemins inconnus sur lesquels Dieu veut nous encourager à nous engager. Le choix pour les Israélites était de revenir en arrière vers la vie qu’ils connaissaient bien ou suivre Dieu vers une vie plus excitante, mais inconnue. Notre choix est parfois entre demeurer tranquilles dans l’esclavage de notre quotidien ou poursuivre la vision excitante que Dieu nous donne. Quel choix envisager?

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  • L’âge a peu d’importance !

    “Le juste… est un arbre planté dans la maison du Seigneur… même en vieillissant, il porte encore des fruits…” Ps 92. 13-15

    Considérez la situation de Daniel après la chute de l’empire de Babylone. Amené là adolescent par Nebuchadnezzar lors de la première déportation, il est à présent âgé de plus de 80 ans et sert avec fidélité le nouveau pouvoir en place, celui du roi perse Darius. Sa vie n’a certes pas été un “fleuve tranquille”. Pourtant il ne se plaint jamais des circonstances qu’il a traversées. Il demeure plein d’enthousiasme, faisant preuve d’une attitude positive et constante d’année en année. Il sait que Dieu a toujours un plan pour sa vie, même s’il est à présent trop âgé pour revenir à Jérusalem. Il justifie l’affirmation du paslmiste “Le juste… même en vieillissant, il porte encore des fruits” et quels fruits ! Il nous a laissé parmi les plus extraordinaires prophéties des Ecritures, et son héritage permettra, des siècles plus tard, à des Mages de découvrir l’enfant Jésus à la bonne époque et au bon endroit ! Et il n’est pas le seul à avoir porté des fruits même âgé. A 83 ans William Gladstone fut réélu premier ministre du Royaume Uni pour la quatrième fois ! John Wesley, à 85 ans prêchait encore 2 ou 3 sermons par jour ! Michel-Ange avait 89 ans quand il peignit le Jugement Dernier, peut-être son chef d’œuvre. Barbara Hillary après avoir suvécu à un double cancer du sein et des poumons devint à 79 ans la première femme noire à atteindre à la fois le Pôle nord et le Pôle sud. Et que dire de Winston Churchill qui remporta sa première victoire électorale à 62 ans et finit sa carrière avec un prix Nobel de littérature ! N’écoutez jamais ceux qui vous disent que vos meilleures années sont désormais révolues. Dieu a encore des plans pour votre vie, des buts à atteindre si, bien sûr, vous acceptez d’être “planté dans la maison du Seigneur” !

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  • La création selon Dieu

    “Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.” Gn 1.1

    Les théologiens disent que Dieu a tout créé ex nihilo, ce qui signifie simplement que Dieu n’avait rien à Sa disposition pour “assembler” le cosmos, les galaxies, les étoiles… etc. Il a tout créé à partir de rien, par la seule puissance de Sa parole. Dans de nombreux films de fantaisie le personnage principal, une fée par exemple, transforme d’un coup de sa baguette magique une citrouille en un carosse splendide. Mais elle n’a rien créé. Elle n’a fait qu’opérer un changement. Le vide absolu était devant Dieu puis Il imagina de créer quelque chose, avant de lui donner un nom et soudain ce qu’Il avait imaginé a pris corps, a été créé en un temps infinitésimal. Parfois les opinions d’autres personnes vous feront douter de la puissance créatrice de Dieu. Certains voudront vous faire croire qu’à la création, des éléments de matière préexistaient et que Dieu n’a fait que les assembler pour former un tout. Cette idée n’est que de la pure fiction ! Des théories plus ou moins fantaisistes compromettent la vérité et même des croyants qui se disent fidèles cherchent un compromis entre l’affirmation biblique et les déclarations de la science. Une autre théorie affirme que Dieu a effectué la création à partir de Lui-même puisque rien n’existait autre que Lui-même. Cette idée est également fausse. Dieu a créé à partir de rien, et “rien” n’est pas une entité préexistente. Rien, c’est le néant absolu, le vide total. La position du croyant est simple : la Bible affirme la vérité, que Dieu a tout créé à partir de rien. Toute autre théorie est une insulte à notre Dieu. Le choix qui se pose à tout croyant est le suivant : croyez-vous ce que Dieu affirme ou mettez-vous en doute Sa parole ? Aucune autre position n’est possible !

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  • Retour sur la parabole du fils prodigue (2)

    “Les pharisiens et les scribes maugréaient : Il accueille des pécheurs et Il mange avec eux !” Lc 15. 2

    Jésus racontait souvent des paraboles pour enseigner les foules, mais devait ensuite en expliquer la signification profonde à Ses disciples. Dans le cas de cette parabole, et des deux précédentes, notez à qui Il s’adresse alors : les pharisiens et les experts en religion qui se plaignaient de ce qu’Il acceptait près de Lui ceux que rejetait la société bien pensante de son époque, en un mot “les pécheurs”. L’élite religieuse ne comprenait pas le dessein de Dieu, qui était de sauver ceux qui étaient perdus : “Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs” (Mc 2. 17). Jésus était venu sur cette terre pour guérir ceux qui étaient mal en point, les brebis égarés sans berger, les possédés de démons, les collecteurs de taxe indignes et cor- rompus, en bref la lie de la société. Il fit preuve d’amour pour tous ceux que la société réprouvait, pas seulement parce qu’Il obéissait à Son Père, mais parce qu’Il était le reflet du caractère du Père. Il était l’amour personnifié. Notre monde n’a pas tellement changé depuis : nous sommes trop souvent du côté des pharisiens et des hommes religieux. Trop souvent nous manquons de grâce et de compassion envers des hommes et des femmes qui ne nous ressemblent pas. Nous oublions que nous avons tant bénéficié nous-mêmes de la grâce divine. Luc déclare : “aimez vos ennemis, faites-leur du bien… Vous obtiendrez une grande récompense et vous serez les fils du Dieu très-haut, car Il est bon pour les ingrats et les méchants. Soyez pleins de bonté comme votre Père est plein de bonté” (Lc 6. 35-36). Que nous nous comportions comme le Christ est le but ultime de l’œuvre de Dieu dans notre cœur. Jésus nous invite à travers cette parabole à imiter le père de la parabole, à agir comme lui. Imaginez qu’Il vous raconte cette histoire aujourd’hui : avec qui devez-vous vous réconcilier ? Vers qui devez-vous aller et manifester l’amour de Dieu? Qui devez-vous accepter dans votre entourage, que vous auriez rejeté naguère ? Telle est Sa parole pour vous aujourd’hui !

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  • Retour sur la parabole du fils prodigue (1)

    “Jésus dit encore : Un homme avait deux fils… Alors le père partagea ses biens entre ses deux fils” Lc 15.11-12

    C’est une histoire bien connue mais au titre trompeur. Le personnage principal de l’histoire racontée par Jésus n’est ni le fils cadet ni le fils aîné, mais bien plutôt le père des deux jeunes hommes. Dès les premiers mots Jésus présente “un homme qui avait deux fils…” et ajoute que ce dernier partagea ses biens entre ses deux fils. L’accent est mis sur la réaction du père devant la demande humiliante de son plus jeune fils. Il n’avait pas à partager ses biens de son vivant. Pourtant, c’est ce qu’il fait sans la moindre objection. Selon la loi juive l’aîné devait recevoir les deux tiers de ses biens et le plus jeune un tiers seulement. Le père agit de manière impeccable. Il est l’homme que Jésus nous invite à imiter. Placé dans une situation similaire que ferions-nous ? Soyons honnêtes: ne serions-nous pas tentés de nous emporter contre notre enfant s’il osait se conduire ainsi ? De le remettre à sa place avec quelques remarques justifiées sur son ingratitude? Cortney Whiting fait remarquer que le thème de la parabole n’est pas le pardon, comme une lecture traditionnelle l’indique, mais la grâce. Dieu agit si souvent envers nous comme le père dans cette histoire, acceptant sans broncher nos rébellions et nos manquements à Son égard. Il nous accorde ce que nous ne méritons pas et vient à notre rencontre même quand nous nous sommes éloignés de Lui. Le frère aîné est quant à lui l’antithèse de la grâce. Il juge et condamne, alors que la grâce refuse de juger. Il s’obstine à parler de ce qu’il mérite en tant que fils aîné, sans considérer que tout ce qu’il a vient de son père. Néanmoins le père l’invite aux célébrations. Combien de fois avez-vous été invité à vous réjouir en compagnie de votre Père céleste de la réussite de certains de vos frères ou de vos sœurs ? Combien de fois avez-vous préféré vous blottir dans votre coin au lieu d’obéir à Son invitation ? Souvenez-vous : “Soyez les premiers à honorer les autres… Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent” (Rm 12. 10, 15) !

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  • A propos d’amitié

    “Un ami montre son affection en toutes circonstances…” Pr 17. 17

    Bien que son assurance résidait dans la fidélité de Dieu à le soutenir, Paul néanmoins avait de nombreux amis qui l’aidaient dans son ministère. Certains étaient des Juifs, comme Aristarche ou Marc, le cousin de Barnabas (Col 4. 10-11) ou des non-juifs, comme Onesimus ou Thychicus (Col 4. 7-9). Le plus connu de ses amis fidèles était sans doute Timothée, que Paul considérait comme son protégé et qui accompagna Paul dans certaines de ses missions. Une forte amitié les liait. Examinons ce qui faisait de lui un ami de qualité pour Paul. 1- Il était loyal et fidèle en toutes circonstances. Paul écrit à son propos : “Avec confiance dans le Seigneur Jésus, j’ai bon espoir de vous envoyer bientôt Timothée… Il est le seul à prendre part à mes préoccupations et à se soucier réellement de vous.” (Ph 2. 19-20). Pour l’avoir accompagné à diverses reprises, Paul le savait digne de confiance. Aussi pouvait-il lui confier davantage de responsabilité. 2- Il partageait les mêmes buts et les mêmes engagements que Paul : “car je n’ai personne d’autre qui partage mes sentiments…” (v. 20). Timothée et Paul étaient totalement unis dans leur mission, qui était de proclamer la Bonne Nouvelle. 3- Il était sincère. Il n’y avait pas de duplicité en lui. Il se souciait du bien-être des Philippiens autant que Paul, contrastant avec ceux que l’apôtre décrit ensuite : “tous les autres, en effet, cherchent leurs propres intérêts et non pas ceux de Jésus-Christ” (v. 21). 4- Il avait fait ses preuves (v. 22). Paul avait testé sa loyauté avant de l’intégrer à son équipe : “tel un enfant auprès de son père, il a travaillé avec moi comme un esclave pour la Bonne Nouvelle”. Loyauté, fidélité, unité de cœur et d’esprit, sincérité, et par dessus tout affection indéfectible malgré les difficultés, telles sont les qualités d’un ami véritable. Trouvez-vous ces qualités en vous-même ?

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  • Donnez aux autres la première place

    “Au lieu de considérer vos propres intérêts, considérez d’abord ceux des autres.” Ph 2. 4 LM

    Si vous voulez ressembler à Jésus, oubliez votre moi égoïste et vivez pour les autres. Ecoutez : “Le Fils de l’homme est venu, non pour être servi mais pour servir et donner Sa vie comme la rançon pour beaucoup” (Mc 10. 45). Cessez de prier pour recevoir un cœur généreux, pratiquez plutôt la générosité et votre cœur suivra dans la foulée. Tant que le semeur sème, Dieu lui fournit la semence (2 Co 9. 10). S’il ne vous donne pas davantage de graines, est-ce parce que vous n’avez pas encore commencé à semer ? Faites toujours plus que ce qu’on attend de vous. Rebecca agit ainsi, aussi devint-elle la femme d’Isaac et reçut-elle les bénédictions promises à son beau-père, Abraham. Avez-vous réfléchi à la quantité d’eau que peut boire un chameau assoiffé ? Elle puisa de l’eau pour tous les chameaux de la caravane d’un parfait étranger et sans le savoir, prépara l’histoire de son avenir ! Ne laissez jamais passer une occasion de vous montrer généreux ou aimable envers quelqu’un. Qui sait à qui appartiennent les chameaux que vous abreuvez aujourd’hui, ou quelles portes vont bientôt s’ouvrir devant vous ? Au lieu de vouloir toujours vous mettre sur un piédestal, sachez donner la première place aux autres. Suivez l’exemple des habitants de Macédoine : “Ils ont donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens… Ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu” (2 Co 8. 3-5). C’est la seule manière de vivre une vie qui compte aux yeux de Dieu ! Notez que dans ces deux versets se cache le même petit mot “d’abord”. Rick Renner a paraphrasé ainsi ce passage de la lettre aux Philippiens : “Ne vous bousculez pas les uns avec les autres afin d’occuper la première place, ne cherchez pas à prouver votre importance à leurs yeux avec tout un tas de fanfaronnades vides de sens. Au contraire, exprimez une opinion humble et modeste de vous-même, et apprenez à reconnaître et célébrer les remarquables accomplissements des autres !” De quoi réfléchir, n’est-ce pas ?

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  • Appréciez la diversité

    “Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns.” 1 Co 9. 22

    S’imaginer que sa propre opinion est la seule valable est une erreur grave. Paul a dit qu’il souhaitait se faire tout à tous. Vous aussi devez apprendre à apprécier la diversité. Après tout un régime varié, équilibré est indispensable si l’on veut jouir d’une bonne santé. Ne manger, toute sa vie, qu’un seul aliment, serait plutôt ridicule, n’est-ce-pas ? Si l’on respecte votre individualité, vous aurez alors la possibilité d’influencer, de manière bénéfique, votre entourage et d’encourager les autres à s’améliorer. De nos jours il est de bon ton de crier au racisme à tout bout de champ. Or la Bible affirme : “Vous êtes tous égaux en Jésus-Christ” (Ga 9. 28). Réfléchissez un peu : le jour où tous les rachetés seront rassemblés devant le trône de Dieu pour chanter Ses louanges et l’exalter, non seulement toutes les races et cultures seront représentées mais aussi toutes les époques de l’Histoire. Certains venus des premiers temps de l’Eglise et d’autres de l’époque de la recherche spatiale, tous réunis dans la louange. A quel concert incroyable assisterons-nous alors ! Mais serez-vous capable de l’apprécier si vous n’avez voulu apprendre qu’un seul chant et qu’ils sont en train d’en chanter d’autres ! La plupart des personnages de la Bible que Dieu affectionnait étaient des gens issus de cultures diverses, voire opposées. Moïse, par exemple, était un Israélite, élevé au sein d’une famille égyptienne que Dieu avait ainsi préparé à la mission qu’Il lui confierait plus tard et qui exigerait beaucoup de doigté et de tact. Pierre, quant à lui, était naturellement rempli de préjugés à l’encontre des non-juifs jusqu’au jour où Dieu lui fit comprendre combien il avait tort : “Ce que Dieu a déclaré pur, toi, ne va pas le déclarer impur !” (Ac 10. 15). Jésus a prié “qu’ils soient tous uns… afin que le monde croie…” (Jn 17. 21). Dieu sait que l’ennemi ne peut supporter l’unité des croyants autour de la personne de Christ, car elle seule transcende la diversité humaine et il fera tout pour monter certains croyants contre les autres. Ne l’écoutez pas !

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  • Ne soyez pas effrayé ! Il est ressuscité !

    “Elles sortirent du tombeau et s’enfuirent… Et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur” Mc 16. 8

    Le dimanche de Pâques débute dans la peur. Il fait à peine jour et trois femmes se hâtent vers le tombeau de Jésus, pour accomplir le rituel de préparation du corps avant que la tombe ne soit scellée. Au lieu d’y trouver le corps du crucifié, elles découvrent un jeune homme habillé tout de blanc qui leur déclare, comme si de rien n’était : “Il n’est pas ici, Il est ressuscité. Allez Le retrouver en Galilée.” Alors elles s’enfuient, épouvantées, sans rien dire à personne ! Pourquoi cette peur ? Pensaient-elles que ce jeune homme était un menteur et se moquait d’elle ? Qu’il était à la solde des Romains et profitait de la situation pour s’amuser à leur dépens ? Ou étaient-elles effrayées à l’idée que cette promesse de Jésus, qu’elles n’avaient pas comprise auparavant, venait en fait de s’accomplir ? Et nous, avons-nous peur de Jésus ressuscité ? Peur qu’Il n’exige trop de notre vie, peur de Le sentir trop proche de nous, même si nous ne Le voyons pas ? Peur de comprendre que Sa résurrection va transformer notre vie ? Jésus crucifié pour nos péchés, cela ne nous engage pas trop. Mais Jésus ressuscité, c’est une autre affaire. Allons-nous tenter de nous enfuir comme le firent ces 3 femmes loin de la réalité de ce Jésus qui a conquis la mort ? Et nous arrivons à l’étrange conclusion de l’évangile de Marc. La conclusion courte se termine avec le verset 8 : “Elles ne dirent rien à personne car elles avaient peur.” La fin du texte est-elle vraiment aussi désespérante ? Mais la conclusion longue se termine par des rencontres entre Jésus et Ses disciples au cours desquelles Jésus leur confie la mission de prêcher partout la Bonne Nouvelle. Ne soyons donc pas effrayés à la découverte de la résurrection, mais encourageons-nous ensemble et faisons preuve de courage afin de poursuivre la mission que Jésus nous a confiée. Héritiers de la résurrection de notre Seigneur à Pâques, nous avons reçu l’autorité que Jésus a conférée à Ses disciples (Mc 16. 17, 18, 20). Réjouissons-nous, Il est ressuscité !

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  • Il l’a crié afin que vous n’ayez pas à le crier !

    “Mon Dieu, pourquoi M’as-tu abandonné ?” Mt 27. 46

    Quelle serait votre réaction si vous deviez monter sur une estrade et vous tenir debout, en pleine lumière, afin de regarder une vidéo de chaque péché que vous avez commis jusqu’à aujourd’hui? Chaque mouvement de colère, chaque action égoïste, chaque attitude critique, chaque élan de jalousie, chaque penchant caché. Votre désir le plus cher serait sûrement d’aller vous cacher dans un trou de souris, ou de vous réveiller de ce cauchemar ! Jésus a souffert bien pire que cela: la Bible dit qu’Il “a porté Lui-même nos péchés sur le bois de la croix afin que nous puissions cesser de vivre pour le péché et que nous commencions à vivre pour ce qui est juste” (1 P 2. 24 TM). Mourir pour des péchés que vous n’avez même pas commis est terrible, mais imaginez en plus être rejeté par Dieu, abandonné, vos cris ignorés. Paul se sert du même mot quand il écrit : “Démas m’a abandonné… et il est parti…” (2 Tm 4. 10). Paul avait cherché Démas et n’avait pu le trouver car celui-ci avait disparu à l’étranger. De même Jésus avait cherché Son Père ce jour-là sans pouvoir Le trouver. David se serait-il trompé lorsqu’il écrivit : “Je n’ai jamais vu le juste abandonné” (Ps 37. 25) ? Non ! Car à ce moment précis, sur la croix, Jésus n’était pas un juste aux yeux de Dieu : Il était un menteur, un alcoolique, un drogué, un détraqué sexuel, un adultère, un violeur d’enfant, un criminel… etc. Cela vous gêne-t-il de voir ces mots associés à Son nom ? Jésus pourtant a fait bien plus : Il s’est mis à la place de tous ces gens capables de commettre de tels péchés, et à votre place aussi. Par un acte qui a dû déchirer Son cœur, Dieu a déversé Son juste jugement sur Son propre Fils. Aussi, quand Jésus s’est écrié, sur la croix : “Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-tu abandonné ?”, l’a-t-Il fait pour que vous n’ayez jamais à le crier vous-même ! Bien sûr Jésus savait pourquoi Dieu L’avait rejeté, Lui avait tourné le dos alors qu’Il agonisait sur la Croix. Mais s’Il a répété le cri du psaume 22 c’était afin que nous comprenions ce qu’il en a coûté à la fois à Jésus de porter nos péchés sur la Croix et à Son Père de le maudire (Dt 21. 22-23), afin que nous recevions la justice de Dieu et la vie éternelle.

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  • Le sacrifice de l’Agneau

    “Il était neuf heures quand ils Le crucifièrent.” Mc 15. 25

    Si l’on en croit l’historien Juif Flavius Joseph qui naquit à peu près à la même époque que Jésus et assista aux événements majeurs de cette époque, l’année où fut crucifié Jésus pas moins de 256 600 agneaux furent immolés pour célébrer la Pâque juive. Comme il appartenait à la lignée aristocratique des souverains sacrificateurs, on peut imaginer qu’il savait de quoi il parlait. Imaginez, d’un côté plus de 250 000 agneaux dont le sacrifice ne pouvaient effacer nos péchés, et de l’autre le sacrifice d’un seul “agneau” crucifié sur une croix romaine, dont le sang, lui, allait nous purifier de tout péché ! D’après la tradition juive,on commençait à préparer les animaux qui allaient être sacrifiés à partir de la troisième heure, c’est-à-dire à 9 heures du matin. Puis les sacrifices proprement dit débutaient à la sixième heure de la journée, c’est-à-dire à 3 heures de l’après midi. Tout devait être terminé à la neuvième heure, c’est-à-dire à 6 heures du soir, quand la nuit commençait à tomber. Maintenant lisons le récit qu’en fit Marc dans son évangile : “Il était neuf heures quand ils Le crucifièrent… A midi, il y eut des ténèbres sur toute la terre jusqu’à trois heures. Et à trois heures, Jésus cria d’une voix forte : ‘Eloï, Eloï, lama sabaqthani ?’ ce qui signifie : “Mon Dieu, mon Dieu, pour-quoi M’as-Tu abandonné ?’ Certains de ceux qui étaient là disaient, en l’entendant : ‘Voilà qu’Il appelle Elie !’ Quelqu’un courut, emplit une éponge de vinaigre et, la fixant au bout d’un roseau, il Lui présenta à boire en disant : ‘Attendez, voyons si Elie va venir Le descendre de là.’ Mais, poussant un grand cri, Jésus expira. Et le voile du sanctuaire se déchira en deux du haut en bas” (Mc 15. 25, 33-38). Marc nous a donné ces détails pour une raison. Rien dans les Ecritures n’est là par hasard ! Au moment où les prêtres commençaient la préparation des agneaux, Jésus était crucifié. Au moment où ils commençaient les sacrifices, Jésus expira. Et dans l’indifférence totale, le voile du temple se déchira. Aucune mention n’est faite concernant la réaction de ceux qui se trouvaient alors dans le Temple. Mais nous, n’ignorons pas l’importance de ce qui s’est passé ce jour-là !

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  • Revenez à la source !

    “Ossements desséchés, écoutez la voix du Seigneur !… Je vais vous ranimer, et vous reprendrez vie… Et vous saurez que Je suis le Seigneur.” Ez 37. 4-6

    Le jour où Ezéchiel, obéissant à Dieu, proclama : “Ossements desséchés, écoutez la voix du Seigneur… Et vous saurez que je suis le Seigneur” la Bible nous apprend que les os se rapprochèrent puis reprirent vie et se dressèrent sur leurs pieds. (Ez 37. 7-10). La leçon pour nous aujourd’hui est que seule la Parole de Dieu peut amener l’ordre et la sérénité au sein de nos vies chaotiques et décousues, la puissance, l’imagination et l’envergure morale à l’Eglise qui constitue le Corps de Christ sur cette terre, et enfin l’unité nécessaire pour rassembler tous ces ossements disparates, rongés par les divisions et le découragement. Sans elle, nous n’avons qu’un squelette sans souffle de vie et sans force, à l’image de trop de nos églises. Remarquez qu’au début, quand Ezéchiel commença à prophétiser, les ossements se rassemblèrent certes jusqu’à former des corps humains, mais qu’ils “étaient encore inanimés” (v. 8). A ce moment-là le prophète cessa de prophétiser sur eux et retourna à la source qui était “le souffle de vie”, c’est-à-dire l’Esprit de Dieu, avant de proclamer : “Souffle de vie… Souffle sur ces cadavres afin qu’ils reprennent vie” (v.9). Vous ne recevrez jamais de solution divine à vos problèmes, vous ne ferez jamais l’expérience d’une délivrance miraculeuse si vous vous appuyez sur la chair et le sang. Vous devez retourner à la source, Dieu Lui-même. Si vous avez besoin de Son aide, retournez simplement à la vraie source. Si aujourd’hui vous devez affronter des difficultés financières, émotionnelles, des problèmes de santé… vous avez besoin d’être rempli à nouveau de la puissance du Saint-Esprit. Job a dit : “C’est le souffle du Dieu Tout-Puissant qui me fait vivre” (Jb 33. 4). Alors, isolez-vous pour prier tout simplement : “Saint-Esprit, souffle en moi !”

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  • N’imposez aucune contrainte aux autres !

    “Ils lient des fardeaux pesants et les mettent sur les épaules des hommes.” Mt 23. 4

    Vous n’aurez le droit d’exiger la perfection chez les autres que le jour où votre propre perfection sera achevée, et ce n’est pas demain ! En attendant, ne cherchez pas à obtenir des autres davantage que ce qu’ils peuvent offrir. Imposer des contraintes sur les épaules des autres ne fait que détruire toute relation saine avec eux. Nous avons tous besoin d’un certain degré de liberté pour développer notre personnalité. Même si nous devons parfois accepter des changements dans notre comportement, même si nous désirons évoluer, nous n’aimons pas écouter les sermons directs ou les allusions des autres. Nous réagissons mieux aux conseils de ceux qui sont prêts à nous accepter tels que nous sommes avec nos fautes et nos mauvaises habitudes, qu’aux pressions exercées par ceux qui veulent nous voir vivre selon leurs principes et leurs règles. Une chose est certaine : Dieu n’effectuera aucun changement dans le cœur de ceux que vous essayez de changer par vos propres efforts. Il n’agit que lorsque vous Le laissez libre d’agir, sans vous immiscer dans Ses affaires. Ne bloquez donc pas Son chemin. Laissez-Le continuer Son œuvre dans le cœur de Ses enfants, sans intervenir. Même si vous croyez savoir cacher vos vrais sentiments et votre opposition à leur comportement, les autres s’en rendent compte tôt ou tard, à travers votre langage ou votre attitude à leur égard. La prière est le meilleur moyen d’améliorer le comportement des autres, plutôt que l’exercice de la contrainte. Si nous aimons les autres et prions pour eux, Dieu agira dans leur cœur. La plupart des gens dont le comportement nous irrite sont seulement naturels et ne se rendent pas compte de l’effet qu’ils provoquent sur nous. Leur personnalité ne s’accorde simplement pas avec la nôtre. Souvenez-vous que l’unité entre les croyants n’impose pas de penser exactement comme les autres. Parfois le changement que nous aimerions imposer aux autres, nous devrions nous l’imposer à nous-mêmes. Tout changement durable naît au fond du cœur et seul Dieu peut agir ainsi, pas nous. Alors prenez la décision de ne plus imposer de contrainte à quiconque, faites preuve d’amour et de tolérance et poursuivez l’unité avec vos frères et vos sœurs basée sur votre appartenance à la même famille.

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  • Vos habitudes sont-elles saines ?

    “Si quelqu’un est uni au Christ, il est une nouvelle création : ce qui est ancien a disparu, une réalité nouvelle est là.” 2 Co 5. 17

    Qui dit nouvelle création ou nouvelle créature dit nouvelles habitudes. Les vieilles habitudes de votre vie d’avant doivent être abolies au profit de nouvelles habitudes, plus saines et plus conformes à votre nouvelle création en Christ. Harold Sala nous propose quelques suggestions pour changer nos habitudes : 1- Tout d’abord n’essayez pas de “recycler” vos anciennes habitudes. Vous êtes désormais une nouvelle création. Débarrassez-vous de manière radicale de vos anciennes habitudes. Avec l’aide de Dieu vous serez capable de les casser, même si vos amis en doutent. Les croyants à Ephèse brûlèrent tous leurs livres de magie en les jetant dans un gigantesque feu de joie (Ac 19. 19) ! 2- Ensuite empressez-vous d’établir de nouvelles habitudes. Nous sommes des créatures d’habitudes et ne pouvons nous en passer. Henry James a écrit : “Tous les experts s’accordent à penser qu’il est nécessaire d’acquérir tout de suite de nouvelles habitudes fortes pour échapper aux anciennes.” 3- Proclamez votre engagement à vous débarrasser de vos mauvaises habitudes au profit de nouvelles. Parlez-en à vos amis. Soyez franc et sincère. Et acceptez que vous devrez vous séparer de certains “amis” qui risquent de faire obstacle au changement en vous, qui chercheront peut-être à vous faire rechuter. Vous êtes le seul à pouvoir prendre de telles décisions, mais sachez que vous aurez l’aide divine pour y réussir. 5- Ayez confiance dans les promesses de Dieu. Recherchez Sa force et Son soutien. La puissance qui œuvre en vous vient du Saint Esprit. A la nouvelle naissance Il a fait Sa demeure en vous, ne l’oubliez pas !

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  • Le sexe selon Dieu (2)

    “À ceux qui sont mariés, je donne cet ordre, qui ne vient pas de moi, mais du Seigneur : que la femme ne se sépare pas de son mari…” 1 Co 7. 10

    Lorsque des pharisiens Lui demandèrent si le divorce était permis, Jésus déclara : “l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni” (Mt 19. 5-6). Même si Moïse avait autorisé la lettre de divorce, Jésus affirme que cela n’était pas le plan de Dieu. Paul confirme que cet ordre “ne vient pas de moi, mais du Seigneur”. Quelles que soient les opinions humaines, y compris parmi beaucoup de croyants, le divorce n’a jamais fait partie des plans de Dieu. L’apôtre ajoute : “que la femme ne se sépare pas de son mari… et que le mari n’abandonne pas sa femme” (v. 10-11). Ce sujet du divorce ou de la séparation au sein d’un couple chrétien est certes controversé. Certains justifient leur décision de divorcer d’une manière ou d’une autre. Entendons-nous bien, Dieu n’a pas dit qu’Il détestait le divorce en soi (Mal 2. 16), mais l’homme qui faisait violence à sa femme. A cette époque les hommes d’Israël se débarrassaient de leur femme avec la plus petite excuse. Aujourd’hui Dieu demande aux couples croyants de faire tous les efforts possibles pour rester unis devant Lui pour la vie. Même dans le cas où, dans un couple, un seul est croyant, cela n’est pas une excuse pour celui ou celle qui est devenu (e) disciple de Christ, de se séparer de l’autre. Le divorce n’est pas une solution dans la plupart des cas. Néanmoins des exceptions existent. Kevin DeYoung a dit : “La source de tous les divorces est le péché, mais tous les divorces ne sont pas un péché.” Dieu déteste surtout les hommes qui abusent de leur femme et ne respectent pas leur engagement devant Lui. Alors maris chrétiens, votre responsabilité est de prouver à votre femme que vous l’aimez comme Christ aime Son Eglise !

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  • Le sexe selon Dieu (1)

    “Que chaque homme ait sa femme, et chaque femme son mari. Que le mari remplisse ses devoirs envers sa femme, et que la femme fasse de même envers son mari.” 1 Co 7. 2-3

    Dieu a planifié les relations sexuelles non pas entre n’importe quel homme et n’importe quelle femme, mais entre un homme et une femme mariés. En créant le sexe Dieu a établi des limites précises que nous ne devons pas franchir sous peine de graves conséquences. Un auteur a comparé le sexe à un train : tout se passe bien tant que le train reste sur ses rails, mais tout tourne à la tragédie lorsqu’il déraille. Le train du sexe doit courir entre les rails du mariage. Une seule personne a des droits sur une femme : son mari. Une seule personne a des droits sur un homme : sa femme. Tout autre relation sexuelle s’appelle de la luxure ou de la fornication selon Dieu et Son jugement tomber a un jour (He 13.4). Notre société dépense des sommes immenses pour trouver un vaccin contre le Sida ou fournir des médicaments à ceux qui en souffrent, ainsi qu’à éduquer les jeunes générations à se protéger contre cette maladie en se servant de préservatifs, alors que Dieu a une solution bien plus simple et gratuite. Elle se résume à une courte formule : virginité avant le mariage, et monogamie après! Si vous êtes encore libre, réservez votre désir et vos affections à celui ou celle que Dieu choisira pour vous, dans le cadre du mariage. Si vous êtes déjà marié(e), réservez votre attention à votre partenaire au sein de votre couple. La Bible explique que l’homme a des devoirs envers sa femme et la femme envers son mari. Vous avez le devoir de prouver chaque jour votre affection à votre compagnon/compagne. C’est une dette qui durera toute votre vie. L’apôtre continue : “Ce n’est pas la femme qui a autorité sur son propre corps, c’est son mari ; de même, ce n’est pas le mari qui a autorité sur son propre corps, c’est sa femme. Ne vous privez pas l’un de l’autre…” (v. 4-5). Dans le mariage, chacun gagne quelque chose: le corps de l’autre, et chacun perd quelque chose, son propre corps ! Un dernier détail : le sexe au sein du mariage n’est pas seulement une source de plaisir, ou le symbole de la procréation, mais avant tout un cadeau divin de communication. “L’homme connut Eve sa femme” (Gn 4. 1). Le sexe au sein du marriage est la forme la plus intime de communication connue entre les humains !

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