Aimer jusqu’au sacrifice (1)

Vous ne deviendrez jamais “une odeur agréable qui plaît à Dieu” si vous n’êtes pas prêt à faire des sacrifices, à aimer les autres quelque soit le prix à payer. Aimer les autres ne veut rien dire si nous avons la possibilité d’effectuer des choix parmi eux, si nous pouvons les aimer selon nos propres termes, aux endroits ou aux moments qui nous conviennent, ou lorsque les circonstances nous paraissent favorables. Le véritable défi que nous lance Jésus est d’aimer ceux avec qui nous n’avons aucune affinité et qui sont radicalement différents de nous en ce qui concerne la race, la culture, le sexe, l’éducation, les goûts, etc, au point de les aimer malgré leurs fautes et leur caractère opposé au nôtre. Faire preuve de l’amour que Jésus a exprimé à notre égard par Son sacrifice à la Croix exige que nous crucifiions notre propre intérêt et cela va à l’encontre de notre nature ! Nous avons tendance à croire que certaines personnes jouissent d’un penchant naturel à aimer les autres. Nous les cataloguons comme de gentilles personnes, presque des saints et nous souhaitons parfois avoir reçu le même gène dans notre sang. Croire cela équivaut à se forger une excuse facile pour éviter d’aimer les autres et à rejeter tout sentiment de culpabilité face au devoir d’aimer. “Je suis ainsi fait, je n’y peux rien, aimer les autres ne m’est vraiment pas facile !” Mais Jésus nous a dit clairement ce qu’Il en pensait : “Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres… comme Je vous ai aimés” (Jn 13. 34). Remarquez ces derniers mots : “comme Je vous ai aimés”. Jésus ne nous pénalise par pour nos fautes passées, ne nous colle aucune étiquette au front mais au contraire, connaissant le pire de notre caractère, Il ne veut croire qu’au meilleur aspect de nous-mêmes. Et c’est de la même manière qu’Il veut nous voir nous aimer les uns les autres !