Comment se fier aux promesses divines ? (2)

“Quand l’Esprit de vérité viendra, il vous conduira dans la vérité tout entière…” Jn 16. 13

Pour comprendre les promesses divines, voici quelques autres principes pour nous guider : 1- Nous devons faire confiance à Son Esprit. “Personne ne connaît ce qui relève de Dieu, sinon l’Esprit de Dieu. Or nous, ce n’est pas l’esprit du monde que nous avons reçu, mais l’Esprit qui vient de Dieu… Or nous, nous avons la pensée du Christ” (1 Co 2. 11-12, 16). Priez pour que Dieu vous éclaire par Son Esprit, afin de ne pas faire la même erreur que Pierre lorsque Jésus lui déclara : “Retire-toi ! Derrière moi, Satan ! Tu es pour Moi occasion de chute, car tes vues ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes” (Mt 16. 23), alors que peu avant le disciple, poussé par l’Esprit de Dieu avait affirmé à Jésus qu’Il était le Messie (v. 16-17). 2- Nous devons étudier le contexte de la promesse. Ce principe s’applique à tout passage biblique. Attention à ne pas s’appuyer sur un verset en oubliant de le considérer dans son intégrité. Par exemple le passage qui nous dit : “Nous savons que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon Son dessein” (Rm 8. 28) peut être sujet à controverse. Tout d’abord Paul ne parle que dans ce verset de l’amour (agapé) que nous pouvons avoir pour Dieu, partout ailleurs il parle de l’amour de Dieu pour nous. Ensuite nous citons souvent ce verset en oubliant “ceux qui sont appelés selon Son dessein. Cette promesse est ainsi “limitée” par une condition : “être appelé par Dieu selon Son dessein”. Dire que nous aimons Dieu ne suffit pas pour bénéficier de cette promesse. 3- Nous devons apprendre à distinguer la promesse universelle faite par Dieu à nous tous, de la promesse faite à un individu à un moment précis de l’histoire, comme ce fut le cas avec le gardien de la prison de Philippes (Ac 16. 31). Appuyons-nous donc plutôt sur ce verset : “Le Seigneur ne tarde pas à tenir Sa promesse, mais Il fait preuve de patience envers vous, ne voulant pas que quelques-uns périssent mais que tous parviennent à la conversion” (2 P 3. 9) !

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