août 2022

  • Les clés du Royaume

    “Je te donnerai les clés du Royaume des cieux…” Mt 16. 19

    Jésus s’adresse à Pierre, quand Il déclare : “Je te donnerai les clés du Royaume…” Parce qu’Il venait tout juste de mentionner l’Eglise, une confusion s’est établie rapidement entre le Royaume et l’Eglise, au point que s’est répandu le mythe selon lequel Pierre avait reçu les clés de l’Eglise, autrement dit qu’il était devenu le chef et le fondement de l’Eglise de Christ, ce que le Nouveau Testament ne dit absolument pas. Savez-vous que Jésus mentionna le mot Eglise (Ekklésia en grec, qui veut dire “assemblée”) seulement 2 fois (Mt 16. 18 et Mt 18. 17). Par contre, Il parla plus de 80 fois du Royaume des Cieux ou Royaume de Dieu. L’Eglise est une communauté de “frères et de sœurs” qui font partie du corps de Christ, ou de l’épouse de Christ. Aucun individu ne représente l’Eglise qui, à ce jour est encore caractérisée par des taches et des fautes. Jésus a prêché par contre la venue du Royaume de Dieu, ou des Cieux qui correspond à une démarche individuelle : “à moins de naître de nouveau, nul ne peut voir le Royaume de Dieu” (Jn 3. 3). Jésus annonçait le Royaume de Dieu : “Changez de vie, car le Royaume des cieux est tout proche !” (Mt 4. 23). Jésus appelait Ses auditeurs à naître de nouveau afin de découvrir le Royaume. Mais qu’est-ce que le Royaume ? Paul explique : “Le Royaume de Dieu, c’est la justice, la paix et la joie données par l’Esprit Saint. Celui qui sert le Christ de cette façon plaît à Dieu…” (Rm 14. 17-18). Que voulait donc dire Jésus en “donnant les clefs du Royaume” à Pierre ? Tout simplement que Pierre allait ouvrir une nouvelle ère dans l’Histoire en proclamant la Bonne Nouvelle au monde. Vivre dans le Royaume des Cieux équivaut à marcher en pleine obéissance à Dieu, assuré d’appartenir à la famille de Dieu, sûr de son salut et bénéficiant de la joie du Saint-Esprit. Sa parole pour vous aujourd’hui ? “Cherchez d’abord le Royaume et la justice de Dieu…” (Mt 6. 33).

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  • Respecter les différences

    “Faites preuve de bienveillance et de respect envers tous.” Tt 3.2 TP

    Aucun d’entre nous ne peut éviter les épreuves. Jésus a déclaré à Ses disciples : “Dans ce monde, vous rencontrerez des difficultés…” (Jn 16. 33). Verdell Davies a écrit : “Bien que nous puissions souffrir des mêmes maladies, des mêmes déchirures émotionnelles, des mêmes handicaps ou échecs, comparer nos difficultés est inutile et même négatif, car ce serait ignorer les particularités de la vie de chaque individu. Il suffit d’assister à quelques rencontres d’Alcooliques Anonymes, où toutes les personnes présentes ont en commun leur dépendance à l’alcool, pour se rendre compte que chaque souffrance, chaque blessure, chaque perte, chaque déchirure, chaque relation détruite portent en elles un aspect spécifique à chaque individu. Nous devons résister à la tentation de considérer nos propres peines comme plus cruelles ou moins profondes que celles d’un autre. Ma souffrance n’appartient qu’à moi et si je veux parvenir à la gérer simplement et en toute honnêteté, je dois accepter sa spécificité et la respecter.” Paul a dit : “Faites preuve de bienveillance et de respect envers tous.” Respectons donc les différences qui existent entre nous, même si nous pensons avoir vécu la même expérience que nos voisins. N’allons surtout pas leur imposer nos sermons et nos remontrances ! “Une personne qui juge avec sagesse est intelligente. Si elle parle gentiment, elle peut convaincre les autres” (Pr 16. 21). Mieux vaut aborder une personne qui souffre en la prenant dans nos bras, en lui disant que nous sommes là simplement pour l’accompagner un peu, pour exprimer notre intérêt le plus sincère à son égard. C’est devenu un cliché, mais il est toujours vrai de dire que les autres s’intéresseront davantage à ce que vous savez quand ils auront compris que vous vous intéressez à eux. Vous ferez mieux connaître l’amour de Dieu à leur égard en faisant preuve de bienveillance, en vous montrant “pacifique, conciliant, raisonnable, plein de compassion et de bons fruits, sans parti pris et sans hypocrisie” (Jc 3. 17), plutôt qu’en cherchant à leur imposer vos opinions et en prétendant tout savoir !

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  • Avez-vous besoin de quelqu’un ?

    “Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; Je lui ferai une aide qui lui conviendra parfaitement.” Gn 2. 18

    Dieu avait créé un monde parfait où Il avait placé Adam. Pourtant Il reconnut qu’il manquait quelque chose à cette perfection : l’homme était seul, aussi avait-il besoin d’une “aide qui lui convienne”. Rien n’a changé depuis. Vous aussi avez besoin d’un compagnon ou d’une compagne pour vous sentir “complet”. Dieu créa Eve pour qu’elle complète la vie d’Adam, et Dieu peut agir de la même manière avec chacun d’entre nous. Sans Son intervention nous risquons de faire le mauvais choix. Aussi devons-nous Lui faire confiance et attendre qu’Il nous conduise à la bonne personne. Prendre des décisions hâtives simplement parce que l’on a peur d’être seul risque d’aboutir à un désastre relationnel. Rejeter notre soif d’amour simplement parce que cela donne l’apparence de fragilité émotionnelle et de faiblesse est tout aussi dangereux, car cela risque de nous enfermer dans une vie stérile. Or nous avons tous besoin d’être encouragés, épaulés, guidés, félicités par celui ou celle qui partage notre vie. Certes de nos jours la société nous pousse sur le chemin de l’individualisme, chacun pour soi, notre moi étant le seul guide de notre vie. Ce n’est pas ainsi que Dieu nous a créés. Remarquez la décision divine : “Je lui ferai une aide qui lui conviendra parfaitement”. N’importe quelle aide ne suffit pas. Il faut qu’il ou elle soit façonné par Dieu pour s’accorder parfaitement avec l’autre. Bien sûr la vie ensemble ne sera pas toujours parfaite, Satan faisant de son mieux pour briser les familles “assemblées” par Dieu, mais si nous nous confions ensemble à Dieu, les défaites passagères se transformeront en victoires.

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  • Brillez-vous dans l’obscurité ?

    “Votre lumière doit briller aux yeux de tous…” Mt 5. 16

    Allez voir un feu d’artifices et en même temps cherchez les étoiles dans le ciel ; serez-vous capable de les voir clairement et de déterminer la disposition des étoiles de la Grande Ourse ou d’Orion ? Probablement pas, en raison de ce que l’on appelle la pollution lumineuse. Trop de lumière vous empêchera de distinguer les étoiles qui brillent dans le ciel. Par contre si la nuit est vraiment sombre, vous les verrez facilement. Jésus nous a demandé de “faire briller notre lumière aux yeux de tous”. Paradoxalement, à mesure que le monde s’enfonce dans l’obscurité sous l’influence du mal et du prince de ce monde, notre lumière doit briller d’autant plus pour offrir un repère à tous ceux qui se sentent égarés. Nous sommes la lumière du monde parce que l’Esprit Saint habite en nous, mais cela ne suffit pas pour que Son éclat brille dans la nuit. Quand Gédéon s’approcha des troupes de Midian, les torches de ses hommes brillaient au fond des cruches qu’ils portaient. Mais il leur fallut briser les cruches pour que la lumière de ces torches illumine l’obscurité (Jg 7. 20). Voici quelques pistes pour “briser” nos cruches et faire briller la lumière qui est en nous : 1- Examinons notre cœur, “Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes préoccupations !” (Ps 139. 23). La lumière et l’obscurité ne peuvent cohabiter dans notre cœur. 2- Rejetons toute hypocrisie, soyons vrais et intègres. Notre témoignage sera plus fort si nous parlons ouvertement de nos luttes et de nos doutes, plutôt que de nos victoires. Ainsi nous pourrons donner de l’espoir à ceux qui pensent ne plus pouvoir s’en sortir. 3- Encourageons les autres. Accompagnons-les quand ils souffrent et se sentent désemparés, perdus. 4- Lisons notre Bible chaque jour et parlons-en aux autres. Si Dieu nous a accordé la bénédiction de Son Esprit en nous, nous n’avons pas le droit de garder jalousement cette lumière pour nous seuls. Souvenons-nous des paroles de Jésus : “Votre lumière doit briller aux yeux de tous…” Ce n’est pas une suggestion , mais un commandement que nous ferions bien de prendre au sérieux.

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  • Le son lointain de la bénédiction

    “Élie dit à Achab : Va manger et boire, car j’entends le bruit de la pluie.” 1 R 18. 41

    La sècheresse régnait depuis plus de trois ans et la vie en Israël était devenue difficile. Le peuple ne trouvait presque plus d’eau pour désaltérer les troupeaux (v. 5-6). Tout cela parce que le roi Achab, sous l’influence de sa femme Jézabel, avait abandonné Dieu pour servir Baal (v. 18). Mais un jour Elie reçut l’ordre d’aller affronter le roi Achab et ses prêtres de Baal au mont Carmel (Lisez 1 R 18. 1-40). Or, à l’issue de cette confrontation où la puissance divine se manifesta de manière éclatante devant le peuple et le roi, Elie déclare à Achab : “Va manger et boire, car j’entends le bruit de la pluie”. Ou pour le dire autrement : “Va festoyer autant que tu veux, car tout va aller mieux : j’entends le son lointain de la bénédiction qu’attend le pays !” Or le ciel était toujours d’un bleu pur et sans nuage, et aucun grondement de tonnerre ne déchirait le silence. Peut-être vous sentez-vous opprimé par une sècheresse semblable : votre vie vous paraît stérile et dénuée de sens. Quand Elie délivra ce message à Achab, celui-ci aurait pu exprimer un doute et refuser de suivre le conseil d’Elie. C’était à lui de faire un choix entre croire Elie et la promesse divine ou tourner le dos à la bénédiction. Le même choix se présente à vous : par la foi acceptez-vous la promesse de la bénédiction de Dieu sur votre vie ? Croyez-vous qu’Il peut restaurer vos relations, votre santé, vos finances, votre espoir en l’avenir… ? Ce roi si corrompu et désobéissant prend Dieu au mot et va préparer un festin (v. 42), alors que la pluie n’est pas encore arrivée. Il faut du courage et de la foi pour agir ainsi au milieu d’une famine intense ! Il faut aussi du courage et de la foi pour croire que Dieu va vous bénir alors que les circonstances qui vous entourent semblent sans issue, désespérées et négatives. Dieu est plein de surprises. Vous en découvrirez si vous faites comme Achab. Réjouissez-vous et exprimez votre reconnaissance avant même de percevoir le son lointain de la bénédiction !

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  • Dieu accomplit toujours Sa parole

    “Le Seigneur me dit : … Je veille sur Ma parole pour l’accomplir. “ Jr 1. 12

    Dieu est jaloux de l’honneur de Son nom. Alors que la majorité des hommes ne se trouvent en aucune façon déshonorés s’ils renient leurs promesses, Dieu au contraire ne peut se renier à Lui-même (2 Tm 2. 13). Aussi demeure-t-Il toujours fidèle à ce qu’Il a promis. Il déclare à Esaïe : “Ce que J’ai dit, Je le fais arriver…” (Es 46. 11). Même si la réalisation de la promesse peut prendre des décennies, comme dans le cas d’Abraham ou encore plus longtemps comme dans le cas de Noé. Quand Dieu apparaît devant Abraham pour lui faire une promesse bien spécifique, celui-ci est âgé de 75 ans. Mais la naissance de l’enfant promis n’eut lieu que 25 ans plus tard. Pour voir l’accomplissement d’une promesse de Dieu, il est nécessaire : 1- de l’accepter comme réelle et devant s’accomplir un jour. Sans confiance et foi, la promesse reste lettre morte. 2- de remplir les conditions. Dieu déclara à Abraham : “Je suis Dieu, El-Shaddaï. Si tu marches en ma présence et fais preuve d’intégrité, Je tiendrai Ma promesse à ton égard et à l’égard de tes descendants et Je multiplierai leur nombre à l’infini” (Gn 17. 1-2 TP). 3- de demeurer patient! Noé était un homme intègre aux yeux de Dieu, aussi reçut-il la promesse de survivre au déluge. Il obéit à la lettre aux instructions divines et fit preuve de foi et de patience tout au long des décennies pendant lesquelles il construisit l’étrange navire pour lequel Dieu lui avait donné un plan précis. A nous aussi Il fait des promesse qu’Il tiendra sans le moindre doute. Mais Il nous demande de marcher par la foi, de Lui faire confiance même quand nous ne comprenons pas Ses voies et surtout de faire preuve de patience avant de voir la réalisation de Sa promesse. Est-ce trop demander ?

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  • Connaître le Christ

    “Tout ce que je désire, c’est de connaître le Christ et la puissance de Sa résurrection, d’avoir part à Ses souffrances et d’être rendu semblable à Lui dans Sa mort.” Ph 3. 10

    Le désir de l’apôtre Paul était de connaître une ultime intimité avec Jésus, au point de devenir un avec Lui. L’homme qui “connaît” sa femme atteint avec elle une intimité physique qui correspond à l’affirmation divine : “les deux (l’homme et la femme) seront une seule chair” (Ep 5. 31). Jésus avait souhaité que les Siens bénéficient de cette même intimité: “Je prie pour que tous soient un. Père, qu’ils soient unis à nous, comme Toi Tu es uni à Moi et Moi à Toi. Qu’ils soient un…” (Jn 17. 21). Plus que la réalité de la mort et de la résurrection de Jésus, Paul voulait aller au-delà des faits. Il voulait faire l’expérience de la même puissance qui avait ramené Jésus à la vie. Cette puissance était la seule capable de transformer son être en faisant de lui une nouvelle créature et un jour futur de lui accorder un nouveau corps et une vie éternelle. Remarquez que Paul ne demande pas à Dieu de lui accorder davantage de puissance, mais seulement de “connaître” la puissance du Christ ressuscité qui avait été mise à sa disposition. Dans quel but ? Pierre répond : “Dans Sa puissance, Dieu nous a donné tout ce qu’il faut pour vivre en Lui restant fidèles. En effet, Il nous a fait connaître Celui qui nous a appelés à participer à Sa gloire et à Sa bonté” (2 P 1. 3). Comme trop souvent quand nous lisons les Ecritures, nous sommes tentés de nous arrêter avant la fin de la phrase ! Paul ajoute deux autres désirs qui le motivent : 1- de participer aux souffrances de Christ. 2- d’être rendus semblable à Lui dans Sa mort. Sommes-nous toujours intéressés à imiter Paul ? 1- La souffrance est le meilleur moyen de nous rapprocher de quelqu’un et de sympathiser avec lui. 2- Comment renaître à la vie éternelle si nous refusons de mourir aux attractions du monde à une vie de péché ? Sans doute suivre les pas de Jésus exige d’apprendre à toujours mieux Le connaître !

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  • A propos de fidélité

    “Il était fidèle à Dieu qui l’avait nommé à cette fonction…” He 3. 2

    La fidélité est bien plus qu’un gentil concept : pour être fidèle, encore faut-il être fidèle à quelque chose ou à quelqu’un. En fait, nous prouvons notre fidélité à Dieu par les engagements que nous prenons vis-à-vis des autres et par notre constance à les honorer. “Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur…” (Col 3. 17). Ce qui signifie qu’Il a besoin de vous voir à l’œuvre, que vos actions et paroles doivent Le glorifier et que vous serez récompensé par Lui seul. Si vous manquez d’amour pour ceux qui vous entourent, vous n’aimez pas vraiment Dieu. Jésus l’a expliqué ainsi : “Dans la mesure où vous avez fait cela pour l’un de ces plus petits, l’un de Mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait…” (Mt 25. 40). Le mot grec, traduit par fidèle, veut dire : digne de confiance et fiable. Lorsque vous donnez votre parole à quelqu’un, cette personne peut-elle se fier à vous et être sûre que vous la tiendrez ? Parfois nous ne faisons pas preuve de beaucoup de fiabilité. Nous négligeons de faire ce que nous avons promis. Même si nous sommes pétris de talents, si les autres ne peuvent pas compter sur nous, Dieu non plus ne peut pas se servir de nous. Et n’oubliez pas que Dieu nous fera passer des tests pour s’assurer de notre fiabilité. Comment ? En nous demandant d’accomplir pendant un certain temps quelque chose que nous n’avons pas envie de faire, quelque chose qui n’est pas très intéressant ou amusant, quelque chose qui nous oblige à obéir à quelqu’un, quelque chose que nous répugnons à faire. Puis Il nous dira : “Je ne te demande qu’un chose, c’est d’être fidèle à Mon commandement.” En outre, accomplir jour après jour la tâche qu’Il nous a confiée n’est pas suffisant : il faut aussi faire preuve d’une bonne attitude en l’accomplissant. Dieu récompense ce genre de fidélité. Jésus a dit : “Si vous n’avez pas été fidèles en ce qui concerne le bien des autres, qui vous donnera le bien qui vous est destiné ?” (Lc 16. 12). En d’autres termes, avant de réussir dans votre tâche, vous devez apprendre à être fidèle en toutes choses.

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  • Où se livre la vraie bataille ?

    “Je prends plaisir à la loi de Dieu. Mais je trouve dans mon être une autre loi qui combat contre celle qu’approuve mon intelligence. Elle me rend prisonnier de la loi du péché qui est en moi.” Rm 7. 22-23

    Le général Franco prit Madrid parce qu’il avait quatre colonnes de soldats à l’extérieur de la ville mais surtout une à l’intérieur, celle que l’on appelle la cinquième colonne. C’est cette dernière qui opéra la chute de la capitale. Enfant de Dieu, vous ne serez jamais vaincu à moins d’être vaincu de l’intérieur. C’est toujours là que l’attaque sera la plus rude. Et si vous ne vous y êtes pas préparé, vous ne serez pas prêt à riposter. C’est pendant que Samson était endormi que Dalila lui enleva sa force. Pendant que les serviteurs dormaient, l’ennemi vint et sema l’ivraie dans le champ de blé. Pierre a écrit : “Veillez. Votre adversaire le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer” (1 P 5. 8). Vous n’avez certes pas à chercher des démons sous chaque meuble de votre maison, mais soyez quand même vigilants ! Paul écrivit la lettre aux Thessaloniciens pour leur dire : “Nous voulions aller vers vous… mais Satan nous en a empêchés” (1 Th 2. 18). Si Satan pouvait réussir ainsi contre Paul, imaginez ce qu’il peut faire contre vous ! Celui qui pouvait retarder la réponse à la prière de Daniel pendant 21 jours possède une puissance que nous ne devons pas négliger (Dn 10. 13). L’un de ses stratagèmes est d’utiliser de vieilles graines qu’il a semées en vous durant votre enfance, et que vous devez arracher, comme l’ivraie parmi le blé, avant qu’elles ne détruisent votre avenir. Par exemple, si vous croyez que Dieu dé- teste le succès, vous ne mettrez jamais le pied sur le premier barreau de l’échelle de la réussite, et vous ne risquez pas d’atteindre vite le haut de l’échelle à ce rythme-là. Si vous croyez ne pas être digne de Lui, vous ne vous approcherez jamais courageusement du trône de la grâce, et ainsi vous n’obtiendrez pas ce qu’Il a vous promis (He 4. 16). Arrachez donc ces mauvaises herbes avant qu’il ne soit trop tard. Déclarez avec David : “Je sais que Dieu est pour moi !” (Ps 56. 10).

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  • Ne vous comportez pas en victime

    “Fais-moi revenir, et je reviendrai…” Jr 31.18

    Si vous êtes fatigué de vivre avec le sentiment perpétuel d’être une victime, lisez attentivement les lignes suivantes : “Finalement j’en ai eu assez de me comporter en victime. J’imaginais que si mes blessures affectaient la vie des autres, je me sentirais mieux, mais cela n’a pas été le cas. Je pensais qu’en rendant les autres responsables de mes souffrances, je me sentirais mieux, mais cela n’a pas été le cas. J’imaginais que si je racontais à tout le monde ce qu’ils m’avaient fait subir, je me sentirais mieux, mais cela n’a pas été le cas. J’ai perdu mes amis et je ne me suis pas senti mieux pour autant. J’ai pensé que s’ils se rendaient compte de la souffrance qu’ils m’avaient causée, je me sentirais mieux. Ils ne s’en sont pas rendu compte et je me suis senti encore plus misérable qu’avant. J’ai cru alors que si je comprenais moi-même pourquoi j’avais cherché à entretenir de bonnes relations avec eux cela m’aiderait. Je me suis mis à lire des livres et à discuter avec des psychologues. Mais ma situation a empiré, car j’ai découvert des problèmes au fond de moi que j’ignorais encore et que je n’avais pas la force émotionnelle de gérer. Je m’accrochais alors à l’idée que le temps améliorerait les choses et que la souffrance s’estomperait à la longue. Certes je me suis senti un peu mieux mais sans connaître la vraie guérison, car trop d’événements continuaient à raviver de vieux souvenirs douloureux. Je pensais qu’en partant loin de chez moi et en m’installant dans une nouvelle ville et dans un nouvel emploi je me sentirais mieux. Mais cela n’a pas été le cas : j’avais changé d’adresse, mais mon cœur n’avait pas changé. Enfin j’ai pris deux décisions qui m’ont aidé à changer, certes pas en une seule nuit, mais peu à peu : d’abord j’ai décidé une fois pour toutes de pardonner et de continuer à pardonner jusqu’à ce que le passé cesse d’avoir de l’emprise sur moi. Et ensuite j’ai crié à Dieu : “Fais-moi revenir et je reviendrai à Toi…” Il a répondu à ma prière. J’ai commencé à voir les choses sous un jour nouveau et mon cœur a commencé à guérir. Pourquoi ? Parce que j’avais enfin compris que la recherche de la guérison était devenue plus importante à mes yeux que mon sentiment d’être une victime.”

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  • Comment se souviendra-t-on de vous ?

    “Le mort toucha les ossements d’Élisée : il reprit vie et se dressa sur ses pieds !” 1 R 13. 21

    Nous devrions tous nous demander : “Comment les autres se souviendront-ils de moi ? Mes paroles et mes actions auront-elles encore de l’importance le jour où ma vie ici- bas se terminera ? Ou resteront-elles empreintes de l’influence du Saint-Esprit ?” L’histoire d’Elisée est une illustration fascinante de son influence par delà la mort. La Bible nous raconte qu’après sa mort le prophète fut enterré (1 R 13. 21). A cela rien d’extraordinaire puisque tous les hommes doivent passer par la mort. Plus tard une bande de pillards descendit sur un village des alentours au moment où les habitants s’apprêtaient à ensevelir un mort. Dans leur hâte, ils jetèrent le corps du trépassé dans le tombeau même d’Elisée. Au contact des os du prophète, le mort reprit vie et sortit du tombeau (v. 21) ! La Bible ne nous dit pas quelle fut la réaction des témoins de cette résurrection surprenante, mais nous pouvons imaginer qu’ils ne furent pas indifférents à cette manifestation de la puissance divine. Or Jésus nous a dit : “Vous allez recevoir une puissance, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous, vous serez alors Mes témoins…” (Act 1. 8). C’est le même Esprit qui animait Elisée et démontrait la puissance divine, même au-delà de la mort du prophète. Ainsi son témoignage en paroles et en actes dépassa la période de sa vie. Et nous, quel témoignage restera-t-il de nous après notre passage ici-bas ? Assez puissant pour transformer la vie de ceux qui nous auront connus ? Quelle évidence laisserons-nous de notre service et de notre dévouement à notre Seigneur ? La vie d’Elisée était caractérisée par l’obéissance et la persévérance à proclamer les paroles de Dieu. Sa parole pour vous aujourd’hui est : “vivez pour que vos paroles et vos actions demeurent un puissant témoignage de la puissance de l’Esprit à travers vous.” Alors, comment se souviendra-t-on de vous ?

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  • Ne ratez pas le bateau !

    Notre Dieu… est capable de nous délivrer de cette fournaise et de ton pouvoir, et Il nous délivrera…” Dn 3. 17

    Si vous voulez obéir à Dieu et défendre vos valeurs, comme le firent les trois jeunes Hébreux, amis de Daniel, sachez que vous risquez de voir votre foi mise à l’épreuve. Le monde se fera un plaisir de se moquer de votre foi et de demander des preuves de son efficacité. A ce moment vous devrez affirmer, comme eux que quoi qu’il arrive, vous ne “servirez pas les dieux” de ce monde et que vous continuerez à faire confiance à Dieu, car Il ne vous abandonnera jamais et sera à vos côtés à travers l’épreuve. Une fois les jeunes Hébreux jetés dans la fournaise, Nabuchodonosor s’exclama, stupéfait : “je vois quatre hommes déliés qui marchent au milieu du feu sans qu’il y ait sur eux aucune blessure…” (v. 25). Non seulement ils étaient vivants, mais ils étaient libres, en compagnie du Seigneur ! L’épreuve les avait rapprochés de Dieu et les avaient libérés de leurs liens. Souvenez-vous des paroles de Jésus : “vous connaîtrez la vérité et la vérité fera de vous des hommes libres” (Jn 8. 32). Les pires circonstances que vous traverserez si vous obéissez à la volonté de Dieu ne vous retiendront pas, lorsque Dieu interviendra. Faites-Lui confiance. Et vous verrez votre mise à l’épreuve déboucher sur une promotion ou une bénédiction inattendues. Une fois sa stupeur passée, le tyran babylonien et tous ses officiels examinèrent les trois jeunes Hébreux et reconnurent l’intervention divine. Nabuchodonosor alla même jusqu’à les promouvoir à des postes encore plus importants dans son administration (v. 27, 30). L’obéissance à la volonté de Dieu aura le même effet sur votre vie !

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  • Ne ratez pas le bateau !

    “Puis Il monta dans la barque et Ses disciples Le suivirent.” Ma 8. 23

    Dans la vie surgissent parfois des moments privilégiés où votre destinée peut basculer du tout au tout, à condition que vous ayez le courage de prendre les décisions qui s’imposent. Jésus invita un jour deux hommes à se joindre à Son équipe de disciples, mais chacun invoqua d’excellentes raisons pour refuser l’invitation : le premier devait assister à un enterrement et le deuxième voulait du temps pour rentrer chez lui et expliquer à sa famille ce qu’il avait l’intention de faire. Nous n’avons plus jamais entendu parler de ces deux hommes. Matthieu se contente d’écrire : “Puis Il monta dans la barque et Ses disciples Le suivirent.” En d’autres termes, ces deux hommes ratèrent le bateau ! Vous ne réussirez jamais dans la vie si vous renvoyez sans cesse à demain ce que vous pourriez tenter aujourd’hui. Si vous tergiversez trop longtemps avant de vous décider à saisir une opportunité qui s’offre à vous, elle vous échappera irrémédiablement ! La meilleure illustration de cette vérité est l’histoire du brevet d’invention du téléphone. Au cours des années 1870, deux hommes, indépendamment l’un de l’autre, travaillaient sans relâche à modifier et à améliorer le système de télégraphie qui représentait la technologie de pointe de l’époque. Tous les deux eurent la même idée concernant la transmission du son par câble et expérimentèrent la transmission de la voix humaine par voie électronique. Ce qui est extraordinaire, c’est que les deux hommes, Alexandre Graham Bell et Elisha Gray décidèrent d’enregistrer leur brevet d’invention le même jour, le 14 février 1876. Lorsque Bell se présenta au bureau des inventions, il était le cinquième à venir déposer une demande d’enregistrement. Quant à Elisha Gray, trop occupé par d’autres soucis, il préféra envoyer son avocat faire la démarche. Mais ce dernier arriva une heure après Bell pour remplir le formulaire. Ces 60 minutes coûtèrent une fortune à Gray ! Ce dernier intenta un procès contre Bell, déclarant qu’il avait eu le premier l’idée du téléphone, mais il le perdit. Voir devant soi une opportunité offerte par Dieu ne suffit pas, il faut la saisir au passage. Pour le dire plus simplement : ne ratez pas le bateau !

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  • Louez-Le le matin et le soir !

    “Comme il est bon de Te louer, Seigneur, de Te célébrer en chantant, Dieu très-haut ! D’annoncer dès le matin Ta bonté, et pendant les nuits Ta fidélité.” Ps 92. 2-3

    Si vous vous couchez le cœur plein d’amertume, vous plaignant de toutes les infortunes, réelles ou imaginaires, que vous avez vécues au cours de la journée, il y a de fortes chances que vous vous réveillerez déprimé, incapable d’envisager de manière positive les circonstances que vous rencontrerez. Par contre si vous terminez votre journée en louant le Seigneur pour tout ce que vous avez vécu de bon aujourd’hui, vous serez enclin à vous lever le cœur joyeux, plein de courage et d’entrain. On raconte que le compositeur Franz Shubert, qui mourut à Vienne dans l’extrême pauvreté à l’âge de 31 ans, souffrait de profonde dépression. Il écrivit “Je me considère comme la plus malheureuse des créatures de ce monde… Chaque nuit quand je me couche, je souhaite ne jamais me réveiller mais chaque matin quand je me réveille, je revis le malheur que j’ai ressenti la veille…” Quel contraste avec David qui voulait célébrer le Seigneur chaque matin et chaque soir ! Il avait compris que la reconnaissance et la louange adressées à Dieu au moins deux fois par jour chasseraient sûrement tout sentiment d’échec et de déprime et rempliraient de joie son âme.Et son âme pouvait alors s’écrier : “Tes actions me réjouissent, Seigneur, je crie de joie devant le travail de Tes mains” (v. 5). Si vous ne pouvez reconnaître les bontés quotidiennes que vous accorde le Seigneur, si vous ne pouvez les compter, vous serez incapable de Le célébrer comme Il le mérite. Louer le Seigneur et reconnaître Ses bontés n’est pas limité aux rencontres d’églises le dimanche matin. Cela devrait être une expression journalière d’un cœur débordant de gratitude envers son Seigneur.

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  • Les petites exceptions dangereuses

    “Salomon aimait le Seigneur et suivait les prescriptions de David, son père. Cependant lui aussi offrait des sacrifices et de l’encens dans les hauts lieux”. 1 R 3. 3

    Salomon aimait le Seigneur qui l’avait choisi pour succéder à son père David, et à qui Il avait décidé de confier la construction du temple. Il obéissait aux conseils que David lui avait laissés, excepté pour quelques détails… Malgré les bénédictions que Dieu lui avait accordées, le roi si sage et si bon philosophe, “aima aussi beaucoup de femmes étrangères…” (1 R 11. 1). En conséquence la Bible nous dévoile qu’il “cessa d’aimer le Seigneur son Dieu de tout son cœur, à la différence de son père David” (v. 4). et “fit ce qui est mal aux yeux du Seigneur ; il ne Lui obéit pas fidèlement comme son père David” (v. 6). Comment manifestez-vous votre amour pour le Seigneur ? Comme David ou comme Salomon ? Peu à peu ce dernier se permit davantage d’exceptions jusqu’au jour où “il fit la même chose (construire des autels) pour les dieux de toutes ses épouses païennes, afin qu’elles puissent leur présenter des offrandes de parfums ou des sacrifices d’animaux” (v. 8). Lui qui avait écrit, si justement : “Saisissez-nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes…” (Ct 2. 15), finit par ignorer précisément ces “petits renards “qui allaient ravager l’intégrité de sa vie. Chacun d’entre nous est susceptible de succomber à la tentation d’une “petite exception” que nous voulons considérer sans danger. Après tout, Salomon “suivait les prescriptions de David, son père”, seulement il s’était mis à offrir “des sacrifices et de l’encens dans les hauts lieux.” L’étape suivante l’amena à établir d’autres lieux de sacrifices pour les dieux qu’adoraient ses nombreuses femmes. L’érosion de nos valeurs commence de manière imperceptible, quand nous prenons quelque décision apparemment innocente. Puis nous perdons le contrôle de notre vie et vite nous nous rendons compte que s’effrite notre témoignage devant les autres. Ecoutons donc la petite voix de l’Esprit quand Il nous murmure : “aucune exception !”

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  • Attendre l’intervention de Dieu

    “Quant à moi, je guetterai le Seigneur, j’attendrai le Dieu de mon salut ; mon Dieu m’entendra.” Mi 7. 7

    N’avez-vous pas quelque fois souhaité que Dieu intervienne plus rapidement, en réponse à vos prières ? L’impatience fait partie de nos gènes, ne croyez-vous pas ? Et quand nous pensons que Dieu ne réagit pas assez vite, nous sommes tentés de prendre les choses en main avec trop souvent des conséquences désastreuses. David attendit près de 15 ans avant de monter sur le trône d’Israël. Il résista à la tentation d’en découdre avec le roi Saül, quand l’occasion se présenta. A ses yeux seul Dieu avait le droit d’intervenir, quand Il le jugerait bon. Aussi était-il bien placé pour écrire : “Attends le Seigneur ; sois fort et prends courage ; attends le Seigneur” (Ps 27. 14) ou encore “Reste en silence devant le Seigneur, attends-Le. Ne te mets pas en colère contre celui qui réussit…” (Ps 37. 7). Sans doute David trouva parfois difficile de contenir son impatience. Ne vous méprenez pas, vous serez souvent tentés de prendre des décisions hasardeuses car non réfléchies. Et vous les regretterez plus tard. Mieux vaut faire confiance à Dieu et attendre son intervention. Le roi Saül se trouva un jour dans une telle situation et son refus d’attendre l’arrivée du prophète Samuel comme convenu, finit par lui coûter le trône et la vie, sans compter la vie de ses propres enfants. Au lieu d’obéir à Dieu et laisser Samuel gérer le sacrifice, il usurpa le rôle de ce dernier et offrit le sacrifice à sa place. Voici ce que lui dit le prophète : “Tu as agi comme un insensé… Tu n’as pas tenu compte de l’ordre que tu as reçu du Seigneur ton Dieu… Maintenant, ton règne ne durera pas” (1 S 13. 13). Aussi Jacques nous encourage-t-il ainsi : “Frères et sœurs chrétiens, soyez patients, le Seigneur vient ! Regardez le cultivateur. Il attend avec patience les belles récoltes de la terre… Vous aussi, soyez patients !” (Jc 5. 7).

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  • Donnez et on vous donnera !

    Donnez et on vous donnera.” Lc 6. 38

    Ecoutez cette petite fable. Un homme s’était perdu dans le désert et se trouvait sur le point de mourir de soif lorsqu’il découvrit une vieille pompe rouillée plantée au pied d’une dune. Il se précipita sur le bras et se mit à pomper avec l’énergie du désespoir. Mais aucune eau ne coula. C’est alors qu’il remarqua une cruche fermée d’un couvercle à laquelle était attaché un message qui disait : “Mon ami qui passez par là, vous devez amorcer la pompe avec l’eau de la cruche. Mais n’oubliez pas ensuite de remplir cette dernière avant de partir !” Il ouvrit la cruche qui était bien remplie d’eau. Un dilemme se présenta alors à lui. En buvant cette eau il était sûr de survivre un temps, mais s’il versait l’eau dans la vieille pompe rouillée pour l’amorcer, peut-être celle-ci remonterait-elle beaucoup d’eau fraîche de ce puits profond et pourrait le satisfaire bien davantage. Il réfléchit un moment. Devait-il tenter sa chance et essayer d’amorcer la pompe ou ignorer le message et boire le contenu de la cruche. Il se décida enfin, à contrecœur, à verser l’eau dans la pompe dans l’espoir qu’une fois amorcée celle-ci lui fournirait beaucoup plus d’eau. Puis il reprit le bras de la pompe qu’il commença d’actionner. Clic, clic, clic, rien… Clic, clic, clic, un filet d’eau se mit à couler du goulot, puis soudain un flot d’eau fraîche jaillit de la vieille pompe, à son grand soulagement. Un grand sourire aux lèvres, il remplit la cruche jusqu’au ras-bord avant de boire toute l’eau qu’elle contenait. Puis il but une seconde cruche pleine avant d’assouvir sa soif. Enfin, il se souvint de la deuxième phrase du message et s’empressa de remplir une troisième fois la cruche qu’il reboucha soigneusement avant de la replacer là où il l’avait trouvée. Puis il ajouta au message ces quelques mots : “Croyez-moi, mon ami, c’est vrai !” Vous qui lisez ces lignes, n’ignorez pas le message que Jésus nous a laissé : “Donnez et on vous donnera !”

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  • Pourquoi confesser nos péchés ?

    “J’ai dit : je confesserai mon péché au Seigneur et Tu as effacé ma culpabilité due à mon péché” Ps 32.5 TP

    Confesser notre péché a le même résultat pour notre âme que la bêche du jardinier pour la terre de son jardin ! Avant de semer ses graines ce dernier doit préparer le sol, enlever les cailloux et arracher les mauvaises herbes. Les graines pousseront mieux si le sol a été bien préparé. Confesser notre péché équivaut à inviter Dieu à parcourir le jardin de notre cœur pour le préparer. “Regarde ce petit cailloux d’avarice, dans ce coin sombre. Père, je ne peux le soulever et m’en débarrasser ! Et là cette souche de convoitise aux longues racines. Et tant de terre aride, à la surface dure comme le silex, comment Tes graines pourraient-elles y fructifier ?” La confession des péchés débouche sur le pardon de Dieu, pas sur une déclaration d’amnistie ! Son pardon n’excuse pas le péché, Il reconnaît notre culpabilité. L’amnistie, mot qui vient du même terme grec qu’amnésie, ignore l’existence du péché autant que la responsabilité du pécheur. Souvenez-vous du reniement de Pierre alors qu’il aurait dû défendre Son Maître. Comment les auteurs des évangiles ont-ils découvert les détails de son acte ? Comment Matthieu a-t-il su que l’accent galiléen de Pierre l’avait mis à l’index cette nuit-là ? Comment Luc a-t-il appris que le regard jeté par Jésus à Pierre avait brisé le cœur de ce dernier ? Qui a mentionné aux quatre auteurs l’épisode du chant du coq, qui leur a parlé des larmes amères de Pierre, si ce n’est Pierre lui- même ? Imaginez-le quand il est venu les rencontrer pour leur dire : “Mes amis, j’ai quelque chose de très lourd sur le cœur, il faut que je vous dise tout”, avant de leur décrire cette aube terrible, le feu au milieu de la cour, la fille qui l’interpelle et le regard intense de Jésus posé sur lui. Pourquoi pouvons-nous affirmer cela avec certitude ? Parce que Pierre ne pouvait rester long-temps loin de Jésus ! Qui a été le premier homme à courir jusqu’au tombeau vide ? Qui a été le premier à se jeter à l’eau pour rejoindre Jésus debout sur la plage ? Pierre toujours ! Ceux qui ont l’habitude de ne pas dévoiler leurs secrets à Dieu préfèrent garder leurs distances, ceux qui sont honnêtes avec Lui tiennent à s’approcher de Lui !

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  • Vivre dans la présence de Dieu

    “J’ai décidé de garder les yeux constamment fixés sur le Seigneur !” Ps 16. 8 TP

    Cette phrase est tout simplement une description de ce que devrait être notre vie spirituelle. Lorsque nous vivons dans la présence de Dieu, certains sentiments envahissent notre esprit de façon naturelle. Le premier est un sentiment de paix, de réconfort. Le message que Josué reçut de Dieu, au moment de remplacer Moïse à la tête du peuple est le même que celui que Paul entendit alors qu’il traversait la pire tempête de sa vie : “Ne sois pas effrayé. Je suis près de toi !” Ensuite si vous restez dans Sa présence vous découvrirez dans quelle direction vous devez avancer. Peut-être avez-vous trébuché sur un obstacle du chemin et soudain une idée vous passe par l’esprit, vous vous rendez compte que cette idée vous est d’un grand secours. Ou au contraire vous vous apprêtez à dire ou faire quelque chose d’inutile ou de cruel et une voix intérieure vous souffle : “Tais-toi !” Une troisième preuve de la présence de Dieu à vos côtés est un sentiment de culpabilité vis-à-vis d’un péché qui s’est établi en vous. Vous savez désormais que vous avez fait fausse route et vous ressentez un pincement au cœur : “Il est temps de faire demi-tour !” N’étouffez pas cette voix au fond de vous, sinon vous risquez d’en subir les conséquences et de finir rongé de remords. Mais la plus grande preuve de Sa présence est un profond sentiment de joie ! “Tu m’as fait connaître le sentier de la vie : Tu rempliras mon cœur d’une grande joie en Ta présence…” (Ps 16. 11 TP). La joie est la conclusion logique de la mission accomplie, des efforts couronnés de succès. C’est exactement ce qu’a ressenti Dieu au soir de la création, lorsqu’Il s’est écrié : “Excellent travail !” (paraphrase). A travers ces sentiments vous reconnaîtrez que Dieu est tout proche de vous ! Si vous prenez la décision de garder les yeux fixés sur le Seigneur, vous découvrirez vite Sa présence à vos côtés à travers le moindre événement de votre vie.

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  • Contrôlez vos réactions

    “Lui, quand on l’a insulté, iI n’a pas rendu l’insulte. Quand Il a souffert, Il n’a menacé personne…” 1 P 2.23

    Si quelqu’un vous insulte ou vous humilie, comment réagissez-vous ? En demeurant silencieux ou en laissant éclater vos émotions ? Lors de Son arrestation Jésus dit à Pierre qui avait tiré son épée pour Le défendre, de la remettre au fourreau. Après tout Il lui suffisait d’appeler Son Père à l’aide pour que Celui-ci mettre à Sa disposition plus de douze légions d’anges (Mt 26. 53). Connaissant la puissance d’un seul ange (Es 37. 36), il est facile de comprendre que l’humanité tout entière aurait pu être anéantie en un instant ! Mais Jésus choisit plutôt d’accepter l’humiliation et l’insulte. Il affirme à Pilate : “Tu n’aurais sur Moi aucun pouvoir s’il ne t’avait été donné d’en haut” (Jn 19. 11). En réagissant à l’insulte par l’insulte, vous donnez le pouvoir à l’autre de vous dominer. Or vous devriez toujours garder le contrôle de vos émotions: “Ne te laisse pas vaincre par le mal. Sois au contraire vainqueur du mal par le bien” (Rm 12. 21). De même que vous ne pouvez décider des circonstances de votre vie, de même vous ne pouvez anticiper le comportement des autres à votre égard. Mais vous pouvez faire le choix de votre réaction. Imiter Jésus dans ce domaine n’est certes pas chose facile. Notre moi souffre sous les insultes ou les critiques. Jésus le savait très bien, aussi a-t-Il affirmé que nous devions prendre notre propre croix si nous voulions Le suivre (Mt 16. 24-26). Et qui dit croix dit aussi mourir crucifié ! Paul explique : “Je suis crucifié avec le Christ: ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi” (Ga 2. 19-20). Contrôler nos réactions est impossible humainement parlant. Mais à Dieu rien n’est impossible. La maitrise de soi est le fruit de l’Esprit, le dernier trait de caractère à être cité par l’apôtre (Ga 5. 23). Notre prière aujourd’hui : “Seigneur, par Ton Esprit apprends-nous à faire preuve de la même maitrise de soi qui fut la Tienne. Donne-nous la force de répondre à l’insulte par la douceur et la compassion, à l’humiliation par le silence. Amen”

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  • Produisez du fruit !

    “Je vous ai envoyés produire des fruits, et des fruits qui durent.” Jn 15. 16

    N’avez-vous jamais frémi en lisant ces paroles de Jésus : “Tout arbre qui ne produit pas un bon fruit, on le coupe et on le jette au feu…” (Mt 7. 19). Le chrétien est comme un arbre : soit il produit de bons fruits soit il n’en produit pas. Mais quels sont ces fruits dont parle Jésus ? Pas des figues ni des grappes de raisin, mais des fruit spirituels. Or Jésus est l’exemple que nous devons suivre, aussi ces fruits sont-ils des manifestations de Son caractère. Paul énumère ces preuves du fruit de l’Esprit que nous devons aspirer à produire: “amour, joie, paix, patience, bonté, service, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi” (Ga 5. 22-23). Dieu ne vous demande pas d’accomplir de grandes choses à Sa gloire, comme construire des cathédrales. plus simplement Il souhaite voir votre caractère évoluer pour ressembler toujours davantage à celui de Son Fils. Les “bonnes œuvres” suivront ensuite, conséquences du fruit spirituel qui s’est développé en vous. C’est un appel à nous examiner, chacun d’entre nous, pour évaluer quels fruits sont produits dans notre vie. Quels “fruits pourris” subsistent encore au fond de nous ? De quels fruits éphémères devrons-nous nous débarrasser, afin de laisser davantage de place à l’Esprit ? Un jour les fruits produits par notre vie seront évalués par le Christ. Certains n’auront plus aucune valeur, tandis que d’autres recevront une réponse. Paul explique : “Mais la qualité de l’ouvrage de chacun sera clairement révélée au jour du jugement. En effet, ce jour se manifestera par le feu, et le feu éprouvera l’ouvrage de chacun pour montrer ce qu’il vaut. Si quelqu’un a édifié un ouvrage qui résiste au feu, il recevra une récompense” (1 Co 3. 13-14). Le mot important dans la phrase de Jésus : “des fruits qui durent” est le dernier. Il n’est pas intéressé par les fruits éphémères mais ceux qui dureront jusque dans l’Eternité. Demandez-Lui de vous aider à en produire de tels !

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