septembre 2022

“Il prend plaisir à la voie de l’homme.” Ps 37. 23

Après le déluge Dieu dit à Noé : “Soyez féconds, multipliez et remplissez la terre… Tout ce qui vit et qui se meut vous servira de nourriture. De même que Je vous avais donné l’herbe verte, de même Je vous donne tout” (Gn 9. 1-3). Dieu lui a donné l’ordre de reprendre en main sa vie, d’assumer l’existence pour laquelle Il l’avait créé, de faire l’amour, d’avoir des enfants, de planter des jardins, de manger des repas, de faire fructifier ses affaires, de tout faire le mieux possible. Croyez vous vraiment que Dieu prend plaisir seulement à vos activités dites “spirituelles”, comme lire la Bible, aller à une église le dimanche, prier ou partager votre foi ? Pas du tout ! Dieu prend plaisir à tout ce que vous faites, que vous soyez au travail ou en train de vous reposer, occupé à pratiquer un sport ou assis à table. Rien ne Lui échappe des détails de votre vie. Il prend plaisir à tous ses aspects. En fait toutes les activités humaines, excepté le péché, peuvent être une source de plaisir pour Dieu, à condition que vous agissiez toujours avec gratitude envers Lui. Vous pouvez faire la vaisselle, réparer une machine, vendre des voitures, produire un logiciel d’informatique, planter du blé ou élever une famille, tout à la gloire de Dieu. A la manière d’un père ou d’une mère fiers du succès de leurs enfants, ainsi Dieu prend plaisir à voir de quelle façon nous utilisons les talents et les dons qu’Il nous a accordés. Dans le célèbre film “Chariots de feu”, le coureur Eric Lidell affirme : “Je crois que Dieu m’a créé pour une raison précise. Je crois aussi qu’Il m’a créé pour que je coure très vite, aussi, quand je cours sur une piste, je sens qu’Il est heureux.” Aucun des talents qu’Il nous a donnés, ne peut être qualifié de “non-spirituel”. Il n’y a que deux catégories de talents : ceux utilisés pour Sa gloire et ceux mal utilisés. Mettez-vous à utiliser les vôtres de manière à Lui apporter du plaisir !

“Discernez ce qui fait plaisir au Seigneur, puis faites-le !” Ep 5. 10 TM

La Bible nous apprend : “Noé trouva grâce aux yeux de Dieu” (Gn 6. 8). Voulez-vous plaire à Dieu ? Agissez comme Noé : 1- Il fit totalement confiance à Dieu. “A cause de sa foi, Noé se mit à construire un bateau au cœur d’un désert. Dieu l’avait averti d’une catastrophe qu’il ne pouvait pas comprendre, mais il agit en fonction de cet avertissement. En conséquence il devint l’ami de Dieu” (He 11. 7 TM). Noé n’avait jamais vu de pluie et il vivait à des centaines de kilomètres de la mer la plus proche. Même en apprenant comment bâtir un bateau, comment aurait-il pu le transporter jusqu’à l’océan ? Et comment aurait-il pu rassembler toutes les espèces animales de la terre ? Pendant plus d’un siècle tout le monde se moqua de lui. Pourtant il fit confiance à Dieu et survécut aux moqueurs ! 2- Il obéit à Dieu sans réserve. “Il exécuta tout ce que Dieu lui avait ordonné” (Gn 6. 22). L’homme qui obéit à Dieu ne dit pas : “Je vais prier à ce sujet.” Il agit ! L’obéissance à retardement n’est plus de l’obéissance. Dieu ne vous doit aucune explication. Vous aurez le temps de comprendre plus tard. L’obéissance n’attend pas. Vous apprendrez davantage des plans de Dieu en Lui obéissant sans réserve ni délai qu’en suivant assidûment les études bibliques de toutes les églises de votre pays ! En fait vous ne comprendrez jamais certains des ordres de Dieu si vous ne Lui obéissez pas d’abord. Parfois nous sommes tentés par une obéissance partielle. “J’irai à l’église tous les dimanches, mais je refuse de donner la dîme” ou “Je lirai ma Bible, mais sans pardonner à celui qui m’a blessé.” Mais l’obéissance partielle n’est pas obéissance ! Jacques affirme : “L’homme est justifié par les œuvres et non par la foi seulement” (Jc 2. 24). Pourquoi est-il si important d’obéir à Dieu ? Parce que Sa Parole affirme : “Si vous m’aimez, obéissez à Mes commandements”(Jn 14. 15). Le reste n’est que prétention, pas de l’amour !

“Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel.” Jr 17. 7

Ecoutez : “Delila dit alors : Les Philistins sont sur toi, Samson ! Il se réveilla et dit : “Je m’en tirerai comme les autres fois, et je me dégagerai.” Mais il ne savait pas que l’Eternel s’était retiré de lui. Alors les Philistins se saisirent de lui…” (Jg 16. 20-21). Un champion de la foi qui auparavant s’était appuyé sur Dieu pour chacun de ses exploits, affirme maintenant : “Je m’en tirerai comme je l’ai toujours fait” ! Jésus a dit : “Sans Moi vous ne pouvez rien faire” (Jn 15. 5). Nous connaissons tous ce verset. Nous le citons souvent. Et pourtant nous oublions de nous mettre à genoux avant de prendre une quelconque décision ou de Lui confier chacun de nos pas ou de nos voyages, nous comportant comme si tout dépendait de nous. Puis nous trébuchons et nous empressons de revenir Le voir ! Seigneur ! Quand allons-nous enfin apprendre la leçon ? Ecoutez : “Maudit soit l’homme qui se confie en l’homme, qui prend la chair pour appui. Il est comme un arbuste dans le désert : il ne voit pas arriver le bonheur… Mais béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux et qui étend ses racines vers le courant. Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert. Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte et il ne cesse de porter du fruit” (Jr 17. 5-8). La plupart de nos peurs, de nos déceptions, de nos luttes intérieures sont le résultat d’une confiance mal placée ! Demandez-vous donc : “En qui me suis-je confié jusqu’à présent ?”

“Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés !” Mt 5. 6

H. Smith écrivit les lignes suivantes : “J’avais alors 8 ans, et je vivais aux îles Hawaii. Noël approchait et je me rendis compte que mes parents avaient de gros problèmes d’argent et par conséquent les cadeaux de Noël risquaient d’être rares. Mes parents nous rassemblèrent, mes 6 frères et sœurs et moi-même, pour nous demander de ne choisir qu’un cadeau cette année-là, car ils ne pouvaient pas en acheter plusieurs”. H. Smith aimait particulièrement les pommes, aussi son choix pour Noël fut un panier de pommes ! Ses parents furent très surpris de son choix, mais parvinrent à lui offrir ce qu’il avait demandé. Bien des années plus tard il comprit que son choix avait été coûteux, et entraîné un gros sacrifice à ses parents, car les îles d’Hawaii ne produisant pas de pommes, elles avaient dû être importées. Il continue : “Dès que mes frères et sœurs eurent fini d’ouvrir leurs cadeaux, je ramassai mon panier et sortis rencontrer tous mes amis du quartier. En quelques heures toutes les pommes furent offertes et dégustées par tous avec grande joie. Je me souviens encore du plaisir que j’éprouvai alors après avoir partagé mon “cadeau de Noël”avec mes amis! ”Smith affirma plus tard que cette expérience l’avait amené à comprendre ce qu’il appela la “mentalité de l’abondance”, que l’on peut résumer ainsi : plus vous donnez avec joie, plus vous recevez abondamment! Paul l’explique ainsi : “Que chacun donne sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie” (2 Co 9.6-7). Mais demanderez-vous : pourquoi donner ? N’avez-vous pas déjà beaucoup reçu des mains de Dieu ? Jésus n’a-t-Il pas donné Sa vie pour que vous soyez sauvé ? Joe McKeever a dit : “Vous êtes libre de ne rien donner… seulement si vous n’avez jamais rien reçu !” Jésus remarqua le don d’une pauvre veuve. Il remarquera aussi votre générosité, si vous donnez avec joie !

“Soyez toujours prêts à justifier votre espérance devant ceux qui vous en demandent compte”. 1 P 3. 15

2- Peut-être avons-nous oublié l’art de l’hospitalité ! Etablir de bonnes relations avec nos voisins ou nos collègues, les inviter à notre table, sortir ensemble pour des visites ou des randonnées, est un prélude à partager notre foi avec eux. L’écueil à éviter est celui qui consiste à vouloir à tout prix les “convertir”. Pierre précise : “soyez prêts à justifier votre espérance devant ceux qui vous en demandent compte”. C’est notre conduite à leur égard qui doit les inciter à poser des questions. Si nous faisons preuve d’amour envers eux, si nous acceptons de les écouter quand ils souffrent, et de nous réjouir avec eux quand ils sont heureux, peut-être en viendront-ils à se poser des questions sur notre conduite et nous pourrons simplement leur parler de Jésus. 3- Peut-être sommes-nous trop occupés par nos propres affaires que nous ignorons les autres et leurs difficultés. Nous ne parvenons pas à entretenir la moindre relation avec les autres, parce que nous donnons la priorité à nous-mêmes et à notre famille, qu’elle soit biologique ou spirituelle. Prendre le temps de rencontrer les autres et de discuter avec eux ouvrira bien des opportunités de partager notre espérance. 4- Peut-être sommes-nous trop fondamentalistes. La Bible nous invite à toujours dire la vérité avec amour, pas à déchirer les autres parce que leurs opinions ne s’accordent pas avec les nôtres. Les vérités primordiales que nous devons présenter sur la Bible sont l’amour, la compassion, la bonté, la gentillesse. Quelqu’un a dit que Jésus devait avoir trouvé le parfait équilibre entre la vérité et l’amour, parce qu’Il ne cessait de proclamer la vérité, tout en étant invité souvent à des fêtes et des repas! Devenir l’ami des pécheurs est à portée de chacun d’entre nous si nous nous souvenons que “Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son fils unique afin que quiconque croit.”(Jn 3.16).

“Voyez cet homme… qui est ami… des pécheurs !” Mt 11. 19

Quelqu’un a dit que de tous les qualificatifs ou titres attribués à Jésus, celui-ci est le seul que nous pouvons légitimement chercher à atteindre. Si nous voulons marcher dans les traces de Jésus, n’est-il pas légitime de vouloir devenir nous aussi amis de pécheurs ? Pourtant, après notre conversion, nous cherchons plutôt à nous rapprocher de ceux qui nous précèdent sur le chemin de disciples du Christ. Ce qui est tout à fait légitime ! Or Jésus nous a laissé un commandement précis : “Allez, faites des gens de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et de l’Esprit saint, et enseignez-leur à garder tout ce que Je vous ai commandé” (Mt 28. 19-20). Pourquoi sommes-nous donc si vite paralysés lorsqu’il s’agit de proclamer l’Evangile ? Quels obstacles nous empêchent de nous rapprocher de ceux qui sont “sans espérance et sans Dieu dans le monde” (Ep 2. 12) ? 1- Peut-être avons-nous oublié combien Dieu aime les pécheurs quels qu’ils soient, où qu’ils soient (Jn 3. 16). Un jour le prophète Jonas, croyant échapper à l’appel divin d’aller prêcher aux habitants de Ninive, réputés pour leur cruauté, se retrouva dans le port de Joppa. Dans le même port, bien des années plus tard l’apôtre Pierre reçut le commandement divin d’aller prêcher aux “Gentils”, comme si Dieu avait fait de cette ville un tremplin pour aller toucher ceux qui vivaient sans espérance et sans amour aux quatre coins de la terre, parfois parmi les peuples les plus difficiles. Le cœur de Dieu souffre de voir toutes ces foules “lassées et abattues, comme des moutons qui n’ont pas de berger” (Mt 9. 36). Et notre cœur en souffre-t-il aussi ?

“Quand vous priez, ne multipliez pas les paroles vaines…” Mt 6. 7

Certaines phrases nous paraissent tellement chargées de piété que nous ne pouvons nous empêcher de les aligner les unes après les autres et d’appeler cet amalgame, une prière ! La plupart du temps nous ne réfléchissons même pas vraiment à ce que nous disons. Par exemple nous prions : “Seigneur accompagne-moi dans ce voyage et garde-moi”, mais Jésus a dit : “Je suis avec vous tous les jours” (Mt 28. 20). Nous n’avons pas besoin de demander à Dieu qu’Il nous accompagne si nous faisons déjà partie de Sa famille ! Nous devons, par contre, devenir plus réceptifs à Sa présence à nos côtés. Demander à Dieu de rester près de nous alors qu’Il est déjà là, constitue “une parole vaine” ! Un autre exemple de “parole vaine” peut être entendu à l’heure des repas : nous nous attablons devant un repas pantagruélique, idéal pour faire monter notre taux de cholestérol à des hauteurs vertigineuses, et nous allons, en plus, l’arroser copieusement d’alcool, et puis nous prions : “Merci Seigneur pour cette nourriture que Tu nous accordes, pour le soutien de nos corps.” Quelle plaisanterie ! Il nous est demandé “d’honorer Dieu dans notre corps…” (1 Co 6. 20). Demander à Dieu de bénir ce genre de nourriture équivaut à Lui demander de faire de Paris la capitale de l’Espagne. Dieu n’est pas intéressé par une litanie de phrases religieuses qui ne veulent rien dire du tout. Il veut entendre votre cœur s’adresser à Lui, comme si vous vous adressiez à un père ou une mère qui vous aime et en qui vous avez entière confiance. Ecoutez : “Vous Me chercherez et vous Me trouverez, si vous Me cherchez de tout votre cœur” (Jr 29. 13). Dieu sait ce que vous ressentez et vos émotions ont de l’importance à Ses yeux. Rien n’est plus important pour Lui que les problèmes de votre vie quotidienne. Aussi n’hésitez pas à Lui en parler et ouvrez-Lui votre cœur !

“Quand vous priez…” Mt 6. 5

L’équipe de Nouvelle-Zélande qui remporta pour la première fois la Coupe de l’America en 1995 s’était entraînée pendant deux ans à raison de six jours par semaine et huit heures par jour. Son engagement introduisit un nouveau standard dans la compétition de voile. Les gens qui s’engagent sérieusement dans une cause trouvent toujours du temps pour s’en occuper, même avec un agenda chargé. Quand les disciples demandèrent à Jésus comment prier, Il commença par leur dire : “Quand vous priez…” Il présumait qu’ils priaient déjà régulièrement. Et vous ? Il leur dit aussi : “Entre dans ta chambre, ferme la porte…” (Mt 6. 6). Pourquoi accordait-Il tant d’importance à la nécessité de la solitude ? Parce que des voix lointaines, du bruit, de la musique, une sonnerie de téléphone, un ordinateur, une télévision, un enfant qui pleure, un chien qui aboie, même le tic-tac d’une horloge peuvent nous faire perdre notre concentration. Voilà pourquoi Il nous conseille de ne pas essayer de lutter contre les distractions possibles, mais de nous isoler dans un endroit tranquille afin de prier sans crainte d’être interrompu. Mais il y a une autre raison : une fois que vous avez choisi votre “lieu secret” et que vous l’utilisez régulièrement pour parler avec Dieu, une sorte de “magie” s’établit dans cet endroit. Les couples mariés ont souvent ainsi un restaurant favori où ils aiment à se retrouver pour des occasions spéciales. Des souvenirs sont peut-être attachés à cet endroit et ils en aiment l’atmosphère particulière. Ils s’y sentent plus proches l’un de l’autre. De même, lorsque vous aurez créé une telle atmosphère d’intimité avec Dieu dans cet endroit spécial, vous aimerez vous y retrouver. Quand devez-vous y aller ? Le matin si vous êtes un lève-tôt, le soir si vous êtes un couche tard, mais surtout chaque fois que vous vous sentez bien ensemble !

“Pierre et Jean montaient ensemble pour prendre part à la prière journalière de trois heures de l’après- midi.” Ac 3.1 TM

Avant d’apprendre comment établir pour soi-même une bonne discipline de prière, prêtez attention à ces deux avertissements :1- Pour ceux qui aiment les formules toutes faites. Jésus a dit : “Lorsque vous priez, ne multipliez pas les vaines paroles, comme ceux qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés” (Mt 6. 7). Etes-vous de ces chrétiens qui ne cessent de prendre des notes pendant le culte, qui soulignent la moitié des versets qu’ils lisent, et qui pratiquent un régime strict de dévotions quotidiennes ? N’ajoutez pas à votre liste une discipline nouvelle concernant la prière ! Votre vie spirituelle risque d’être déjà devenue une camisole de force qui exclut toute joie à converser avec Dieu et à L’écouter. La plupart d’entre nous sommes incapables de nous astreindre longtemps à ce genre d’exercices spirituels et ceux qui le peuvent finissent par ressembler à des zombies spirituels tout imbus de leur propre justice. 2- Pour ceux qui pensent qu’aucune discipline n’est nécessaire. Sachez qu’il est tout aussi impossible de faire des progrès spirituels sans aucune discipline que de faire diminuer son taux de cholestérol simplement en restant assis à ne rien faire en attendant qu’un miracle se produise. Si vous attendez d’avoir envie de faire de l’exercice, vous risquez d’attendre très long-temps. Soyez honnête : quand avez-vous vraiment envie de vous discipliner à faire des exercices physiques ? Vous cherchez sans cesse des excuses : il fait trop froid, il va pleuvoir, il fait trop chaud, j’ai mal au genou… la liste est interminable. Et de même pour la prière ! Tant d’excuses sont, là aussi, invoquées pour éviter de suivre un semblant de discipline. Aucun disciple ne sera capable de créer, par lui-même, une relation stable et profonde avec Dieu. Il ne sera pas capable non plus de développer une vie de prière enrichissante sans se soumettre à un minimum de discipline. Engagez-vous d’abord à prier !

“L’Esprit intercède en faveur des saints.” Rm 8. 27

Si votre foi est mise à l’épreuve aujourd’hui, réjouissez-vous, car vous avez un avocat pour vous défendre, Jésus. Sa parole pour nous est : “Ne préméditez pas votre défense ; car Je vous donnerai des paroles et une sagesse telles que vos adversaires ne pourront leur résister ou les contredire” (Lc 21. 14-15). Si vous demandez à Dieu de déplacer une montagne, Il décidera peut-être de ne pas le faire tout de suite, afin de vous accorder la “grâce” de souffrir pour un peu de temps, au lieu de vous ouvrir une porte de sortie. Il veut vous prouver que Sa force est rendue efficace à travers votre faiblesse (2 Co 12. 9). Vous Lui demandez peut-être : “Seigneur, combien de temps encore dois-je supporter cela ?” Souvenez-vous que si Dieu ne vous délivre pas immédiatement, Il agira comme un thermostat dans la fournaise. S’Il ne contrôlait pas la température, il y a longtemps que vous auriez été réduit en cendres ! Chaque fois que vous avez été à deux doigts de fondre et que vous avez cru ne pas pouvoir survivre plus longtemps, c’est Lui qui a dit à l’ennemi de baisser un peu la température ! Paul a dit : “L’Esprit nous aide… car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Et l’Esprit intercède… et Celui qui sonde les cœurs connaît la pensée de l’Esprit parce que c’est selon Dieu qu’Il inter- cède en faveur des saints” (Rm 8. 26-27). Si vous continuez à vous en sortir, épreuve après épreuve, c’est parce que vous avez un avocat au ciel qui intercède pour vous. Votre avocat était au travail pendant toutes vos nuits blanches et vos journées noires. Votre survie dépend de Lui. Vous pouvez Lui faire confiance : Il ne cessera de vous défendre. Au sortir de l’épreuve, vous serez raffiné comme l’or (Jb 23. 10).

“Joseph remarqua la tristesse sur leurs visages.” Gn 40. 6

L’expression du visage est bien souvent le miroir des émotions intérieures. Joseph remarqua la tristesse qui se peignait sur le visage du boulanger et sur celui du sommelier qui venaient d’être jetés en prison. Malgré sa propre souffrance, Joseph trouva de la joie à aider et toucher le cœur des deux hommes en prison avec lui. Il eût été plus facile pour lui de ne penser qu’à lui-même. C’est ce que nous sommes tous tentés de faire. Mais cela n’aboutit à rien sauf à l’isolement et à l’insatisfaction. Henry Drummond a dit : “En regardant en arrière, les événement de notre vie qui se détachent le plus de notre mémoire sont ceux où nous avons fait quelque chose pour aider les autres.” Quand Joseph se rendit compte qu’il n’était pas le seul à souffrir, il fit ce que Jésus aurait fait : il exprima sa compassion envers les autres. Et vous ? Avez-vous remarqué la tristesse des visages de ceux que vous côtoyez. Dans les temps difficiles, êtes-vous concerné par le sort des autres ou ne pensez-vous qu’à vous-même ? Un mot d’encouragement peut être d’une grande importance pour quelqu’un qui lutte avec ses difficultés. René Bazin a écrit que le meilleur remède pour pallier les maux de notre époque était de nous consacrer à ceux qui sont tombés si bas qu’ils ont perdu jusqu’à l’espoir de jours meilleurs. Quand le sommelier fut relâché, il oublia sa promesse à Joseph, mais Dieu n’oublia pas Joseph. Les meilleures années de Joseph étaient encore à venir : son ascension fulgurante, son rôle de dirigeant, son influence sur tout un peuple, sa réconciliation avec sa famille. “Dieu a changé le mal que vous aviez médité de me faire, en bien…” (Gn 50. 20). Et Dieu peut agir de la même façon avec vous !

“Mais j’estime juste de vous tenir en éveil par mes rappels…” 2 P 1. 13

La foi est bien plus qu’une révélation. L’auteur de la lettre aux Hébreux nous encourage à passer du “lait spirituel” à la nourriture plus “solide (He 5. 11-14). Dieu se sert des prédicateurs pour nous faire avancer dans la connaissance de Sa parole, d’où la responsabilité accrue de ces derniers. Comment croître en maturité sans enseignement ? Le but ultime de Dieu à notre égard est de ressembler à Jésus, dans Sa conduite, Ses paroles, Ses actions, Son obéissance… etc. Pierre écrit : “faites tous vos efforts pour enrichir votre foi d’une excellente conduite et votre excellente conduite de la connaissance de Dieu ; à votre connaissance de Dieu ajoutez la maîtrise de soi, à votre maîtrise de soi la persévérance, et à votre persévérance ajoutez l’attachement à Dieu ; enfin, ajoutez l’affection fraternelle, et à votre affection fraternelle, l’amour… si vous avez ces qualités et si vous les développez, elles vous pousseront à agir et vous feront progresser dans la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ” (2 P 1. 5-8). Or Dieu savait très bien que nous acceptons plus facilement les vérités qui nous sont enseignées si elles sortent de la bouche d’hommes humbles et sans prétention. “Le monde avec sa sagesse n’a pas reconnu Dieu en voyant la sagesse de Dieu. Alors Dieu a décidé de sauver ceux qui croient grâce au message que nous annonçons, et ce message semble fou” (1 Co 1. 21). C’est de la bouche d’une humble esclave que Naaman reçut le message qui allait le mener à la guérison. Jésus est né dans une humble étable. L’annonce des anges a été faite à d’humbles bergers. Dieu s’est servi d’une humble croix pour proclamer la victoire de Son fils sur le péché et Satan. Il se sert encore aujourd’hui d’humbles serviteurs pour proclamer Ses plus extraordinaires vérités ! Alors, écoutons-les !

“Je dois annoncer la bonne nouvelle du règne de Dieu… car c’est pour cela que Dieu M’a envoyé.” Lc 4.43

Ne nous méprenons pas : Dieu peut transformer des vies de diverses manières et se servir de techniques différentes pour manifester Son amour du monde. Mais Il a choisi avant tout de le faire par le truchement de la prédication. Il a envoyé Son Fils parler aux hommes afin de les convaincre de se détourner du péché et de changer radicalement leur vie. Jésus Lui-même affirme que Son rôle principal est d’annoncer la bonne nouvelle au monde, afin que la transformation de chaque individu “converti” puisse s’ajouter aux autres pour former une communauté de vies restaurées. Les disciples et les apôtres se servaient de leur prédication pour proclamer les vérités de leur foi (Ac 20. 18-27). C’est grâce aux prédicateurs, pasteurs et autres leaders que Dieu a choisi de transférer Ses bénédictions aux croyants. “Ainsi la foi vient de la prédication et la prédication, c’est l’annonce de la parole du Christ” (Rm 10. 17). Certes le monde peut se moquer des prédicateurs de l’Evangile et leur préférer les philosophes, les hommes de sciences ou les hommes politiques ou même des stars de la musique, mais Dieu a choisi “ce qui est faible dans le monde” pour accomplir Ses desseins. Paul ajoute : “Considérez, frères, qui vous êtes, vous qui avez reçu l’appel de Dieu : il n’y a parmi vous ni beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de gens de bonne famille” (1 Co 1. 26). On peut se demander pourquoi nous avons tant besoin des prédicateurs de l’Evangile. Nous sommes oublieux par nature, aussi avons-nous besoin d’entendre souvent la vérité biblique de la bouche des hommes qu’Il a choisis. La maturité spirituelle est une longue route. Zig Ziglar a dit : “Les gens disent que la motivation ne dure pas longtemps et qu’il nous faut sans cesse être encouragés et dirigés dans la bonne direction. De même nous avons besoin de nous laver chaque jour, car notre propreté ne dure pas longtemps !” Ecoutez votre prédicateur pour ne pas oublier la vérité !

“Dieu dit à Caïn : pourquoi es-tu irrité… si tu agis bien, tu seras accepté.” Gn 4. 6

Ne vous attendez pas à ce que tout le monde soit heureux des bénédictions que Dieu vous accorde. Vous risquez de perdre bien des amitiés en gagnant du succès. Tant que vous vous cantonnez aux “jours des humbles commencements” tout ira bien, mais quand la faveur divine commencera à vous toucher, la jalousie pointera son nez dans les conversations et rongera le cœur de ceux qui sont censés être vos frères et sœurs. TD Jakes appelle ces derniers : “les enfants de Caïn”, parce qu’ils ressemblent tant à leur père ! Il a écrit : “Quand ils vous invitent chez eux, ce n’est pas pour jouir de votre compagnie et de votre communion, mais plutôt pour vous détruire.” Les esprits étroits se sentent vite menacés. Vous ne pouvez jamais mettre une grande vision dans un esprit étroit ! Certains trouveront que vos succès sont une menace pour eux, même quand vous n’affichez aucune arrogance. Quoi que vous fassiez, ils refuseront de se réjouir avec vous. Ils pensent que vos succès leur arrachent quelque chose, et sont assez naïfs pour croire que vous leur avez volé leurs bénédictions. Aucune parole de diplomatie ne calmera jamais un cœur rongé de jalousie. Ils ne veulent pas sacrifier ce que vous avez sacrifié, mais ils veulent le succès que vous avez obtenu. Alors que devez-vous faire ? Marcher dans l’amour. Vivre selon le sermon des Béatitudes (Mt 5. 1-12) : “Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux” (Mt 5. 44- 45). Vous devez réagir ainsi face à la jalousie, et prier Dieu qu’Il vous aide à le faire !

“Ce que vous avez appris, reçu, entendu et vu en moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous.” Ph 4. 9

Si vous voulez connaître la paix divine en vous, suivez les conseils de l’apôtre Paul à travers ses nombreux écrits. Lorsque vous rencontrez un texte qui semble contredire ce que vous avez considéré comme vrai, souvenez-vous que souvent la Parole de Dieu envisage deux aspects différents et que la vérité a deux faces. Voyons quelques exemples : 1- Nous sommes sauvés seulement par la grâce divine (Ep 2.8-9), néanmoins la Bible nous dit aussi de croître en sainteté et de vivre en imitant Jésus (Lc 9.23). 2- Nous sommes invités à proclamer la vérité avec courage (Ep 4.15), tout en maintenant une attitude d’amour et de bonté (1 Co 16.14). 3- Dieu est la source de notre sanctification (Ph 1.6) mais Il nous encourage à rechercher la “sanctification sans la quelle nul ne verra le Seigneur” (He 12.14). 4- Nous sommes “irréprochables, saints et inattaquables” aux yeux de Dieu et pourtant nous sommes aussi “les pires des pécheurs (1 Tm 1.15) ! 5- L’amour de Dieu dépasse notre imagination (1 Jn 4.8) mais en même temps il est écrit :“de même que Celui qui vous a appelés est saint, vous aussi devenez saints car Moi, Je suis saint” (1 P 1. 15). 6- Dieu est capable d’accomplir d’incroyables miracles à notre intention (Ps 77. 14), mais néanmoins “nous devons passer par beaucoup de souffrances pour entrer dans le règne de Dieu” (Ac 14. 22). 7- Notre salut découle de notre acceptation de Jésus et de notre confiance en Lui, mais le procédé du salut ne s’arrête pas là (1 Co 1. 18), car nous marchons sur “la voie du salut”qui culminera le jour où Dieu le complètera dans l’Eternité (Mt 24. 13). A chaque fois, les deux propositions développent la riche pensée de Dieu, exprimée tout au long des Ecritures !

“Si quelqu’un, même si c’était nous ou un ange venu du ciel, vous annonçait une bonne nouvelle différente de celle que nous vous avons annoncée, qu’il soit maudit !” Ga 1. 8

Paul n’y va pas par quatre chemins ! Il affirme que même si lui, ou encore un ange du ciel venait prêcher un Evangile différent, nouveau, plus agréable à entendre, il devait être maudit ! Nous avons tous besoin de l’aide d’enseignants expérimentés dans l’étude des Ecritures, mais n’oubliez pas que tout ce qu’ils affirment doit être en accord avec la Parole de Dieu. Les croyants de Bérée analysaient chaque jour les méditations de Paul pour vérifier qu’elles ne contredisaient pas la Bible (Ac 17. 11). Il nous encourage à faire de même. Matt Brown a écrit : “Les enseignants de la Bible ne sont que des livreurs de journaux ! Ils n’écrivent pas les rapports d’informations. Ils ne font que livrer les informations qui leur ont été fournies.” Leur but devrait être de nous encourager à vivre la vie chrétienne, pas à seulement passer un peu de temps à lire les aventures de héros bibliques ! Spurgeon encourageait son auditoire à “non pas à rendre seulement visite aux livres qui expliquaient la Bible, mais à faire sa demeure dans les Ecritures.” La connaissance ne remplace pas la transformation qui doit s’opérer en nous à mesure que nous approfondissons notre étude des Ecritures. Et Paul de conclure : “Que la parole du Christ habite en vous avec toute sa richesse ; instruisez-vous et avertissez-vous en toute sagesse…” (Col 3. 16). Il savait qu’en conséquence la vie en abondance, promise par Jésus, coulerait dans les veines de chaque individu et dans toute la communauté. Mais à condition que “la parole… habite en nous avec toute sa richesse”. Il n’a pas dit de temps en temps, ou juste un peu, à faible dose, non il a dit “dans toute sa richesse”. A nous de faire le nécessaire !

“La sagesse d’en haut, est d’abord pure, ensuite pacifique, conciliante, raisonnable, pleine de compassion et de bons fruits, sans parti pris, sans hypocrisie.” Jc 3. 17

Plus vous étudierez la Bible, plus vous aurez envie de la partager et plus vous croîtrez en humilité ! Trop souvent les croyants qui lisent peu la Bible sont les premiers à discuter de telle interprétation ou à affirmer de manière péremptoire que leur opinion est la meilleure, même face à des hommes de Dieu qui ont consacré une bonne partie de leur vie à l’étude de Sa Parole ! Pire encore certains récusent certains passages de la Bible qui leur sont cités, peut-être parce qu’ils ignorent simplement ces versets, ou parce qu’ils appliquent leur propre point de vue sur ce qu’affirme Dieu clairement. Pourtant l’apôtre Jacques déclare que la sagesse divine est “pacifique, conciliante, raisonnable… sans parti-pris, sans hypocrisie”. Ne soyez jamais passionné à propos de la vérité biblique au point d’oublier tous les versets qui nous exhortent à promouvoir la paix, la compassion, et à rejeter l’hypocrisie, le parti-pris et l’intransigeance. La vérité biblique se partage avec le sourire et l’amour, jamais à coups d’interdits et d’obligations. En fin de compte, l’important est d’acquérir une meilleure compréhension de la personne de Jésus (Ph 3. 7-12) et aussi de Son Eglise, que les Ecritures décrivent comme “Son épouse” (Ep 5. 25- 27). David Santistevan a dit : “Si votre étude et votre théologie ne vous amènent pas à mieux aimer le Christ, votre théologie ne sert à rien. Vous êtes passé à côté de la raison principale de l’étude de la Bible. ”Votre caractère en dit plus long sur votre étude de Sa Parole que tous vos discours !N e l’oubliez pas !

“Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner la vérité…” 2 Tm 3. 16

Considérez la Bible, non pas comme une “bibliothèque” composée de plusieurs livres disparates, mais plutôt comme une longue lettre écrite par Dieu à votre intention. Que penserait votre ami ou parent qui vient de vous envoyer une longue lettre, si vous lui déclariez ensuite n’avoir lu que certains paragraphes et avoir ignoré ceux qui ne vous intéressaient pas ? Ne serait-il pas un peu déçu et attristé ? Pourquoi donc certains croyants lisent-ils certaines portions de la Bible à plusieurs reprises tout en ignorant celles qui leur font peur, qui leur paraissent peu intéressantes, ou simplement parce qu’ils préfèrent effectuer un choix en fonction de leur manière de vivre ? Saint Augustin a écrit : “Si vous croyez ce que vous aimez dans l’Evangile et rejetez ce que vous n’aimez pas, ce n’est pas en l’Evangile que vous croyez, mais en vous-même !” Le but que tout croyant devrait avoir c’est de connaître Dieu de manière plus approfondie, afin de pouvoir Le glorifier d’autant mieux. Etant donné que la Bible est le seul “document” que nous a laissé Ce dernier, comment pouvons-nous progresser dans notre connaissance si nous n’étudions pas le texte complet, jour après jour ? Paul conseille le jeune Timothée en lui écrivant : “Efforce-toi d’être digne d’approbation aux yeux de Dieu, comme un ouvrier qui n’a pas à rougir de son ouvrage, en annonçant correctement Sa parole, qui est la vérité” (2 Tm 2. 15). Certes nous ne sommes pas tous appelés à faire de la Bible notre étude principale. Voilà pourquoi Dieu nous fournit des “aides” en la personne des pasteurs, prédicateurs et autres enseignants (Jr 3. 15 ; Ep 4. 11-12). Pierre offre ce conseil à ceux dont la responsabilité est de conduire les autres croyants : “Prenez soin du troupeau que Dieu vous a confié. Ne faites pas cela par devoir, mais de bon cœur, comme Dieu le désire… Soyez des modèles pour le troupeau” (1 P 5. 1). Un dernier détail : écoutez des prédicateurs différents, pas nécessairement ceux de votre dénomination, car cela vous permettra d’avoir une vue mieux équilibrée de l’étude de Sa Parole. Salomon disait déjà : “le salut est dans le grand nombre des conseillers” (Pr 11. 14) !

“Celui qui ménage son bâton déteste son fils ; celui qui l’aime n’hésite pas à le corriger.” Pr 13. 24

C’est peut-être l’un des versets les plus controversés de nos jours, car la majorité des psychologues réfutent ce que préconisait Salomon en matière d’éducation. Même certains chrétiens déclarent que le monde a beaucoup évolué depuis ces temps anciens et qu’élever les enfants ne peut plus suivre de tels préceptes. Nous vivons au troisième millénaire, n’est-ce pas ? En quoi la sagesse des Proverbes peut-elle correspondre à notre manière de vivre ? L’ennui avec cette théorie c’est qu’un verset de la Bible se retrouve exclu de la Parole de Dieu ! Avec ce genre d’attitude, n’importe qui s’approprie le droit de choisir telle ou telle portion des Ecritures au détriment d’autres. Or la discipline corporelle a été choisie par Dieu comme un élément essentiel de l’éducation des enfants. Bien sûr, discipline ne signifie pas torture, violence ou abus. Que trop d’enfants souffrent entre les mains de leurs parents ou le plus souvent de leurs “beaux-parents” n’est pas une excuse pour reléguer ce verset biblique aux oubliettes. Refuser de discipliner son enfant n’est pas une preuve d’amour, au contraire. C’est Dieu qui l’affirme ! Et Salomon, sous Son inspiration, explique : “Mon enfant, ne méprise pas les avertissements du Seigneur et ne dédaigne pas Ses reproches. Car le Seigneur réprimande celui qu’Il aime tout comme un père réprimande l’enfant qu’il chérit” (Pr 3. 11-12). Les parents chrétiens qui refusent cet enseignement prétendent-ils être de meilleurs parents que Dieu Lui-même ? Mais la discipline doit s’accompagner d’encouragement à mieux faire. L’enfant doit comprendre pourquoi il doit subir cette discipline et apprendre comment mieux se comporter ensuite. Le but ultime est d’amener votre enfant à connaître Dieu et à vivre en suivant Ses préceptes. “Donne de bonnes habitudes à l’enfant dès le début de sa vie : il les conservera quand il sera devenu vieux” (Pr 22. 6). N’est-ce pas ce que nous souhaitons tous ?

“Celui qui surveille ses paroles met sa vie à l’abri ; celui qui dit n’importe quoi s’expose à la ruine.” Pr 13.3

Un seul président durant toute l’histoire des Etats-Unis a été forcé de démissionner : Richard Nixon. On considère d’habitude que la source du scandale du Watergate se trouvait dans les fameux enregistrements de conversations privées. James Merritt explique : “Ce n’était pas les enregistrements qui ont forcé Nixon à prendre cette décision: ce sont les paroles qu’il avait prononcées qui l’ont fait tomber”. Dans son livre des Proverbes Salomon écrit plus de 150 fois les mots langue, bouche, lèvres et paroles. D’où l’importance qu’il accordait aux paroles que nous disons, parfois sans vraiment réfléchir. Les Ecritures nous avertissent que nous serons jugés par Dieu pour les paroles que nous aurons prononcées au cours de notre vie : “Je vous le dis : au jour du jugement, chacun aura à rendre compte de toute parole inutile qu’il aura prononcée” (Mt 12. 36). La médisance fait partie de ces paroles inutiles. Souvenez-vous que nous ne serons pas jugés par les paroles que nous aurons décidé de ne pas prononcer, seulement pour celles que nous n’avons pas su contrôler et qui ont échappé de nos lèvres. Le président Calvin Coolidge, connu pour avoir été un homme taciturne et taiseux, a affirmé un jour : “Je n’ai jamais été blessé par des paroles que je n’avais pas prononcées !” Salomon était tellement concerné par le risque de trop parler qu’il a écrit : “La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ; celui qui l’aime en mange le fruit” (= Qui aime parler doit en accepter les conséquences ! Pr 18. 21). Aussi, évitez de colporter des ragots, soyez sincère dans ce que vous dites, ne flattez pas les autres, ne les critiquez pas sans raison, évitez toute injure ou parole grossière, réfléchissez avant de parler et n’oubliez pas que plus vous parlez, plus vous risquez de dire ce que vous n’auriez pas dû dire !

“Il prononcera des paroles contre le Très-Haut et opprimera les saints du Très-Haut…” Dn 7. 25

Ne vous méprenez pas : le but de Satan est de vous faire tomber. Pour cela il utilise deux stratégies différentes. 1- il vous attaque là où vous êtes le plus vulnérable, aussi devez-vous rester toujours bien protégé. La tentation à laquelle vous ne résistez pas devient vite un compromis dans votre vie, mène ensuite à l’indulgence vis-à-vis du péché, puis débouche sur la défaite. Paul a dit : “N’ayez pas soin de la chair pour satisfaire ses convoitises” (Rm 13. 14). Ne permettez pas à Satan de gagner un centimètre carré sur votre domaine, car il s’emparera vite d’un kilomètre carré ! 2- sa deuxième stratégie est l’oppression continuelle dont parle Daniel. Quand vous êtes à bout de force, épuisé par une lutte soutenue, vous êtes vulnérable. La Bible vous demande d’être vigilant “afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée” (He 12. 3). Car nous l’avons vu, c’est d’abord à votre esprit qu’il s’attaque. Vous ne serez jamais battu si votre esprit n’est pas d’abord vaincu par ses attaques. Apprenez à reconnaître les signes avant-coureurs ! Prenez votre temps pour restaurer votre âme et reprendre des forces dans la présence de Dieu. Il est facile parfois de se laisser dominer par la mission que le Seigneur nous a confiée et d’oublier de passer du temps dans la présence de Celui qui en est l’instigateur. Ecoutez ces paroles de Jésus : “Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et Je vous montrerai comment vraiment vous reposer. Marchez avec Moi et travaillez en Ma compagnie, en écoutant Mes conseils. Je vous promets que Je ne vous donnerai pas de travail trop pénible ou difficile à faire. Demeurez près de Moi et vous apprendrez comment vivre vraiment” (Mt 11. 28-29 TM). La tâche que Jésus vous donnera ne vous épuisera pas, ne vous opprimera jamais, tandis que celles que Satan vous suggèrera, vous épuiseront vite. Jésus vous invite à venir, à passer du temps avec Lui, à apprendre comment vivre en surmontant le stress et l’incertitude de notre temps.