novembre 2022

  • Nos faiblesses

    “Il sait parfaitement combien nous sommes faibles…” Ps 103. 14 TP

    Toute faiblesse que vous refusez de gérer continuera de vous entraîner sur de mauvais chemins et vous empêchera de connaître la victoire. Pour vivre une vie de victoire vous devez d’abord accepter que vos faiblesses pourront refaire surface à tout moment. Ce que vous laissez s’ancrer en vous se développera à mesure que vous grandirez et prendrez de l’âge. Ce que vous n’arrivez pas à dominer aujourd’hui vous dominera demain. Le psalmiste a prié : “Ne m’abandonne pas quand je serai vieux, ne me rejette pas quand ma force s’en sera allée…” (Ps 71. 9). Ensuite, l’Esprit de Dieu vous enverra avertissement après avertissement. Jésus a dit à Pierre : “Satan a demandé à te passer au crible comme le blé. Mais J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas, et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères” (Lc 22. 31-32). Pouvez-vous imaginer le Seigneur en train de prier pour vous ? Et pourtant, Il le fait ! “Si quelqu’un vient à pécher, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ, qui est juste” (1 Jn 2. 1). Il intervient à notre place, nous recouvre de Sa justice, et nous attire dans Sa présence. Mais Dieu continuera à se servir de vous, même quand vos faiblesses dominent encore votre vie. Il ne cesse de vous offrir maintes opportunités de vous tourner vers Lui pour recevoir de l’aide. Jésus lança cet avertissement à la ville de Jérusalem : “Combien de fois ai-Je désiré rassembler tes habitants auprès de Moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, mais vous ne l’avez pas voulu ! Votre maison va donc être complètement abandonnée…” (Mt 23. 37-38). Si vous rejetez la grâce divine, que vous reste-t-il ? Seulement les conséquences de votre décision ! “Que puis-je faire ?” demanderez-vous peut-être. Vous approcher de Dieu ! Il ne sera ni choqué ni surpris de l’étendue de vos faiblesses. Et Il ne refusera jamais de vous aider. Reconnaissez d’abord que vous souffrez de faiblesses. Décidez ensuite de les affronter. Laissez l’Esprit de Dieu vous remplir de Sa puissance. Non seulement Il est capable de vous délivrer, mais Il peut aussi transformer les pires de vos faiblesses en armes offensives pour affronter l’ennemi.

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  • Quels sont vos cicatrices ?

    “Si je ne mets pas mon doigt à la place des clous… je ne croirai pas.” Jn 20. 25

    Dans l’Odyssée lorsque Ulysse revient chez lui, déguisé en vieil homme, sa famille ne le reconnaît pas, ni même la nourrice qui l’avait allaité. Puis soudain celle-ci remarque une cicatrice dont elle se rappelle l’origine, remontant à sa tendre enfance. Lorsque Thomas entendit les autres disciples lui dire que Jésus était vivant, il affirma : “Si je ne mets pas mon doigt à la place des clous… je ne croirai pas !” Les cicatrices de Jésus étaient les preuves irréfutables de Sa crucifixion et de Sa résurrection. Quand Thomas vérifia ces cicatrices par lui-même, il s’écria aussitôt : “Mon Seigneur et mon Dieu !” (v. 28). C’est la première fois que nous trouvons, dans les Ecritures, l’exemple d’un disciple s’adressant à Jésus en tant que Dieu, et ceci après avoir vu les cicatrices laissées dans Sa chair. Nous avons tous des cicatrices ! Le Docteur Will Willimon a dit : “J’ai un ami qui a passé sa enfance dans un orphelinat . Alors qu’il n’était qu’un enfant, sa mère l’y a amené, l’a laissé debout sous un grand arbre, lui a dit qu’elle reviendrait cet après-midi-là le rechercher, mais elle ne revint jamais. Aujourd’hui, c’est un homme d’âge mûr. Un jour nous nous étions donné rendez-vous pour déjeuner ensemble et je suis arrivé un peu en retard. Je l’ai trouvé dans un état de tension nerveuse incroyable : il marchait de long en large sur le trottoir, transpirant à grosses gouttes, évidemment très troublé. Un peu plus tard il me confia : “Je ne peux pas m’en empêcher ; je me mets dans tous mes états lorsque l’un de mes amis arrive en retard, parce que ma mère m’a fait attendre longtemps, et n’est jamais revenue.” C’était un adulte, mais son âme portait des cicatrices profondes. Vous aussi vous avez, sans nul doute des cicatrices, certaines bien visibles, d’autres invisibles, d’autres qui apparaissent avec l’âge. Le Christ ressuscité a des cicatrices qui prouvent Son amour à votre égard. Si vous ne Le connaissez pas encore, ou si, comme Thomas, vous n’êtes pas sûr de vouloir croire, Il vous montrera Ses cicatrices, “afin que vous croyiez… et qu’en croyant, vous ayez la vie en Son nom” (Jn 20. 31).

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  • La paix qui vient de Dieu (2)

    “A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en Toi.” Es 26. 3- 4

    Stuart Briscoe, un prédicateur d’origine britannique, raconte, qu’enfant, il a dû se cacher dans une cave pendant les bombardements de la deuxième guerre mondiale. Souvent la seule lumière à percer l’obscurité était les éclairs des bombardements ! Néanmoins il vivait ces moments dans la paix car à chaque bombe qui explosait, un faisceau de lumière entrait à travers la petite fenêtre du sous-sol et éclairait un texte biblique qui avait été accroché au mur. Le texte biblique était le suivant : “A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en Toi” (Es 26. 3-4). Jésus nous prévient que nous aurons à vivre des persécutions, des guerres et entendre des bruits de guerre (Mt 24. 6) ! Comment connaître la paix dans de pareilles circonstances ? La réponse : en demeurant “fermes dans nos sentiments’ (Es 26. 3), en plaçant notre confiance dans la bienveillance, la seigneurie de Dieu et dans Sa toute-puissance. Paul a dit : “Nous savons… que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon Son dessein” (Rm 8. 28). Même pendant les épreuves nous pouvons vivre avec la paix de Dieu en soi, sachant que Dieu est avec nous et qu’Il fera en sorte que même nos épreuves puissent concourir à notre bien si nous Lui faisons confiance et que nous Le laissons agir. La vie de Joseph en est un bon exemple. Nous lisons qu’il subit la perte de trois être chers en très peu de temps (sa mère, sa nourrice et son grand-père), dut souffrir la mauvaise gestion familiale de son père Jacob et endurer la jalousie de ses frères. Il fut ensuite vendu comme esclave par ses propres frères, puis victime d’un complot de meurtre, avant d’être emprisonné injustement et oublié ! Malgré cela, il put dire à ses frères : “Vous aviez médité de me faire du mal, Dieu l’a changé en bien” (Gn 50. 20). Grâce à sa décision de placer sa confiance en Dieu Joseph a su garder la foi et voir l’accomplissement des promesses de Dieu pour sa vie.

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  • La paix qui vient de Dieu (1)

    “Que la grâce et paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ.” Rm 1. 7

    Paul commence chacune de ses épîtres avec cette salutation. La répétition de cette salutation nous indique son importance. Une sœur en Christ a confié qu’un jour un frère plus ancien dans la foi qu’elle, lui a dit quelque chose qui l’a troublée. Il lui a dit : “Et donc tu vis maintenant avec la paix de Dieu !” La jeune convertie s’est sentie toute triste car elle ne sentait pas vraiment en elle la paix de Dieu. Elle connaissait la grâce de Dieu, elle expérimentait des victoires sur le péché et elle marchait dans la repentance mais elle ne pouvait pas dire qu’elle avait la paix de Dieu en elle ! Dès qu’une épreuve venait secouer sa vie l’angoisse et la crainte s’emparaient de son âme et elle paniquait. Pourtant Jésus s’appelle Emmanuel ce qui veut dire : “Dieu avec nous”. Et Il a promis d’être avec nous tous les jours et pas seulement les bons jours, ou les jours tranquilles. Dans le Psaume 91 nous lisons : “Je serai avec lui dans la détresse”. Naturellement nous pouvons prier pour qu’une épreuve nous soit épargnée. Jésus a prié avant d’être crucifié : “Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de Moi ! Toutefois, non pas ce que Je veux, mais ce que Tu veux” (Mt 26. 39). Abandonnons-nous donc, avec confiance, à la volonté de notre Père. Nous lisons que le Seigneur est la source de la paix (2 Th 3. 16). Dieu est bon, Sa bonté envers nous n’est jamais compromise par des événements fâcheux et Il veut nous accorder Sa paix. “Que le Seigneur source de Paix, vous accorde Lui-même la paix en tout temps et de toute manière. Que le Seigneur soit avec vous tous.” Notre confiance en Dieu, comme pour toute relation, s’accroît à mesure que grandit notre connaissance et s’approfondit notre intimité avec Lui. Ne croyez-vous pas qu’à mieux connaître une personne, on devient plus confiant en cette personne (à moins que le contraire s’impose!). Vivez-vous avec la paix de Dieu en vous ? Engagez-vous à mieux connaître le Seigneur et votre foi sera fortifiée : “Ainsi la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu” (Rm 10. 17). Et Sa paix entrera en vous !

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  • Osons parfois pleurer ! (2)

    ”Tu comptes les pas de ma vie errante. Recueille mes larmes dans Ton outre : ne sont-elles pas inscrites dans Ton livre ?” Ps 56. 9

    Le titre donné au psaume 56 est “Confiance dans la détresse”. Dans ce psaume David nous expose sa détresse due à la méchanceté des hommes qui cherchent à lui nuire ou à tirer profit de sa perte. Au verset 8 il demande que Dieu dans Sa colère précipite les peuples ! David ne demande pas à Dieu d’agir dans un accès d’humeur. Mais plutôt il invoque la justice de Dieu ; une colère juridique, qui résulte de la nature sainte de Dieu et de Son rejet de la méchanceté et de l’impiété. En fait au verset 9 David demande à Dieu de garder trace de ses souffrances afin qu’Il puisse finalement lui rendre justice. Dieu n’est pas indifférent à votre souffrance et Il nous a fait une promesse : “Il essuiera toute larme de leurs yeux” (Ap 21. 4). L’injustice que vous vivez ou les épreuves que vous traversez ne sont pas cachées aux yeux de Dieu. Oui, pleurez si vous en ressentez le besoin, mais ne restez pas prisonnier de vos émotions. Jésus Lui-même, après avoir pleuré sur Jérusalem, est entré dans cette ville, en a chassé les marchands du temple et s’est mis à enseigner les foules incrédules. Jésus n’est pas resté accablé de tristesse devant le tombeau de Lazare. Il a prié : “Père, Je Te remercie de ce que Tu M’as écouté” (Jn 11. 41). Puis Il a ressuscité Lazare ! Dans le Jardin de Géthsémané, Il n’a pas été paralysé de peur devant l’idée de Sa mort sur la croix mais Il s’est levé, a fait la volonté de Son Père et a remporté la victoire sur le péché ! David, après avoir invoqué la justice et l’intervention de Dieu, se souvient de la parole de Dieu (v. 11), il loue le Seigneur et exprime sa confiance en Dieu (v. 12-13) ! Et puis il continue sa marche avec Dieu : “je marche devant Toi, ô Dieu, à la lumière des vivants” (v. 14). Voilà la bonne attitude à adopter…

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  • Osons parfois pleurer ! (1)

    “J’ai entendu ta prière et j’ai vu tes larmes.” 2 R 20. 5

    Il y a quelques années, le Prince William d’Angleterre a parlé avec franchise du décès de sa mère, la Princesse Diana et admis qu’il avait refoulé ses émotions pendant de longues années. La répression de ses émotions a fini par l’affecter sérieusement et il a dû consulter un psychanalyste. Notre éducation peut être source de problèmes psychologiques. Souvent nous entendons des parents dire à leurs enfants : “Il ne faut pas pleurer !” ou “Cesse donc de pleurer, c’est fini !” ou encore “Les garçons ne pleurent pas !” Quand est-ce que vous avez versé des larmes pour la dernière fois ? En épluchant un oignon ? Peut-être avez-vous pleuré sur vos péchés ? Ou dans l’émotion d’une épreuve ? Nous apprenons dès notre plus jeune âge que pleurer est un signe de faiblesse. On dit souvent que pleurer ne sert à rien. Pleurer ne serait-il pas afficher sa faiblesse et donc se mettre en danger, se rendre vulnérable aux autres ? La science a démontré que les larmes, selon les émotions ou les conditions qui les provoquent, ont une composition chimique différente, ce qui nous laisserait croire qu’elles ont un rôle à jouer : peut-être celui d’éliminer de notre organisme des substances potentiellement dangereuses ou peut-être de nous libérer d’émotions qui pourraient nous nuire. Nous avons été créés à l’image de Dieu. Or Jésus a pleuré à plusieurs reprises ; une fois en voyant Jérusalem (Lc 19. 41), une fois à la mort de son ami Lazare (Jn 11. 35) et il est aussi écrit que Jésus a présenté avec larmes des prières à Géthsémané (He 5. 7). Jésus a vécu une vie parfaite devant Dieu le Père, une vie sans tache ; ce n’est donc pas un péché ou un manque de foi que d’incliner votre cœur devant Dieu et de pleurer. Malgré ce qu’on a pu vous enseigner, les larmes sont utiles physiquement et psychologiquement ! D’autant plus que quand on pleure devant Dieu Il entend nos prières et voit nos larmes !

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  • Une foi ferme mais flexible !

    “Elle n’est pas tombée, car elle était fondée sur le roc…” Mt 7. 24-27

    Jésus a illustré le besoin de fondations solides si nous voulons voir notre foi survivre aux tempêtes de la vie, en comparant un homme sage qui construit sa maison sur un rocher à un fou qui au contraire préfère bâtir la sienne sur du sable. La tempête teste ensuite la solidité des deux maisons. Maintenons parlons de gratte-ciel ! Ceux-ci s’élèvent bien plus haut qu’une maison ordinaire. Comment les rendre résistants aux vents des ouragans ? En les rendant flexibles. La tour Eiffel, c’est bien connu, peut résister aux tempêtes car ses bases ne sont pas fixes mais oscillent sur des vérins. Les gratte-ciel les plus élevés sont caractérisés à la fois par leur structure flexible et leurs fondations profondes et solides. Notre foi doit, de même, s’appuyer sur des fondations à toute épreuve, tout en maintenant un certain degré de flexibilité pour ne pas se briser sur les écueils de la vie. Si les palmiers résistent aux ouragans, c’est parce qu’ils plient sous les rafales, leurs racines bien ancrées dans le sol, puis se relèvent quand le vent tombe tandis que d’autres arbres, apparemment plus solides, cassent et s’écroulent dans les tempêtes. Il est surprenant de voir parfois certains croyants, inflexibles dans leur théologie, pointilleux dans leurs principes, soucieux de leur intégrité morale, trébucher quand leur foi soudain chancelle et doute. Consolidez votre foi en analysant les Ecritures, en répertoriant les promesses de Dieu. Souvenez-vous que vous ne découvrirez pas toutes les réponses à vos questions, ce côté-ci de l’éternité. Accrochez-vous plutôt à la certitude que Dieu sait tout, qu’Il a toutes les réponses et, comme le disait Pierre : “Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as des paroles de vie éternelle… nous savons que c’est Toi qui es le Saint de Dieu” (Jn 6. 68-69).

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  • C’est Dieu qui développe la patience en vous !

    “Vous avez besoin de persévérance maintenant, afin d’obtenir plus tard tout ce qu’Il vous a promis.” He 10. 36

    La persévérance implique davantage qu’une attente patiente. L’attitude que vous adoptez et maintenez vis-à-vis des autres, pendant votre temps d’attente est d’une importance capitale. Dieu seul connaît la durée de toutes choses : même si votre impatience transparaît dans votre comportement au point de vous rendre, vous et votre entourage, misérables et nerveux, Lui ne se pressera jamais de vous répondre. Ecoutez : “nous moissonnerons à l’heure due…” (Ga 6. 9). L’heure due est l’heure choisie par Dieu, pas celle de notre choix! Nous sommes toujours pressés, Lui ne l’est jamais ! Il prend toujours le temps de faire les choses comme il faut, et même si nous ne comprenons pas ce qu’Il est en train de faire, Lui le sait et cette assurance devrait nous suffire. Le minutage précis des actions divines est Son affaire : Il n’est jamais en retard, mais jamais en avance non plus. Il ne manque jamais une occasion de développer notre aptitude à la patience, tout en développant d’autres fruits de Son Esprit en nous. Beaucoup de choses doivent culminer en victoires, au même moment, si nous voulons arriver vainqueurs au bout de notre course ici-bas. Faire fructifier notre potentiel de talents sans enrichir notre force de caractère en tant que chrétien ne glorifiera en rien notre Père. Si nous réussissons merveilleusement bien dans toutes nos entreprises tout en écrasant de notre personnalité ceux qui nous approchent, comment Dieu pourrait-Il être satisfait de notre réussite ? Voilà pourquoi, lorsque nous outrepassons la position qu’Il nous a assignée, avec beaucoup de bonté mais aussi de fermeté, Il enraye notre élan, nous force à piétiner et à attendre l’arrivée des autres que nous avions voulu dépasser par nos propres forces. Certes nous trouvons déplaisant de nous trouver ainsi bloqués à attendre, mais plus tard nous nous rendons compte des erreurs abominables que nous aurions pu commettre si nous avions suivi notre agenda plutôt que de nous plier à celui de Dieu !

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  • Apprenez la bienveillance !

    “Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde.” Mat 5.7

    La vengeance est un plat apparemment plein de douceur qui laisse en fait un goût très amer au fond de la gorge. C’est la raison pour laquelle Paul affirme : “Ne vous vengez pas vous- mêmes… à Moi la rétribution, dit le Seigneur” (Rm 12. 19). Le désir de Satan est bien évidemment de vous maintenir dans un océan d’amertume afin que vous ne bénéficiiez jamais des bénédictions divines. Résistez-lui ! Au contraire, choisissez de : 1- Vous conduire avec bienveillance au lieu de vouloir prouver que vous avez raison. Jésus a dit que les miséricordieux obtiendront miséricorde. Vouloir prouver aux autres qu’ils ont tort et que vous avez raison, est-ce vraiment si important que ça ? “Si vous ne pardonnez pas aux autres, votre Père non plus ne vous pardonnera pas…” (Mt 6. 14-15). Etes-vous prêt à payer ce prix ? 2- Remonter à la source de votre amertume. L’origine est souvent cachée au plus profond de vous-même. Une explosion de colère envers quelqu’un ou un désir exacerbé de vengeance cachent souvent un sentiment profond d’amertume que seul Dieu peut vous révéler. Demandez-Lui donc Son aide ! 3- Ne plus vous conduire en victime. Refuser de pardonner fera toujours de vous une victime. Le pardon guérit les blessures profondes. Dieu a promis de vous rendre justice alors pardonnez à vos ennemis. William Stoddard a dit : “Pardonner l’impardonnable est très dur, mais mourir sur la croix aussi était très dur. Très dures étaient les insultes, très rugueux le bois levé, très acérés les clous des Romains.” Les faibles ont besoin de vengeance. La miséricorde est le privilège des êtres forts et courageux. Apprenez à être fort et courageux !

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  • A propos de persévérance

    “Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-Il la foi sur la terre?” Lc 18. 8

    Dès notre arrivée au collège nous sommes mis à l’épreuve concernant notre persévérance dans la foi. Et cette épreuve ne s’arrête pas au portail du lycée ; souvent sur notre lieu de travail nous subissons toutes sortes d’injustices à cause de notre foi. Dès le collège nous voyons que la tricherie et les mensonges sont monnaie courante et sans tricher ni mentir parfois, nous recevons des notes scolaires moins favorables ou, si nous sommes dans les affaires, celles-ci en souffrent. En outre nous devons encaisser les moqueries de nos pairs. Dans la parabole de la veuve et du juge inique (Lc 18. 8), Jésus veut nous encourager à la persévérance dans la prière sachant que “Dieu ne fera-t-Il pas justice à Ses élus, qui crient à Lui jour et nuit, et tardera-t- Il à leur égard ?” Nous ne sommes pas des veuves sans ressources ; nous avons l’Esprit Saint pour nous soutenir, nous consoler et nous guider, nous avons un avocat en Jésus Christ qui a déjà remporté la victoire pour nous, et notre Père n’est pas un juge inique, au contraire, Il est juste et saint. Malgré cela nous sommes tentés, devant les difficultés de la vie, d’abandonner nos sujets de prières et de capituler devant la pression exercée sur nous par ceux qui nous entourent. Encourageons-nous en relisant la prière de Pierre en Actes 4. 29. Après avoir passé la nuit en prison et subi des menaces venues des hommes du pouvoir en place à cette époque, il aurait pu être découragé et vouloir faire profil bas mais au lieu de cela il rentre retrouver les autres disciples pour ensuite prier ainsi : “Seigneur, vois leurs menaces, et donne à Tes serviteurs d’annoncer Ta parole avec une pleine assurance, en étendant Ta main, pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de Ton saint serviteur Jésus.” Nous aussi, prions avec foi et persévérance sachant que notre Dieu Tout-Puissant, qui est juste et saint, nous entend et veut nous faire promptement justice. Prions comme Pierre : “donne à Tes serviteurs d’annoncer Ta parole avec une pleine assurance.”

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  • Devoir de mémoire

    “Souviens-toi !” Ex 13. 8

    Une directive de l’Éducation nationale (en France) titre : “Les enjeux du travail de mémoire”. Elle signale que “L’histoire, c’est la recherche de la vérité, la mémoire, c’est le respect de la fidélité.” Il s’agit, dès lors, de mettre l’accent sur certains faits historiques dans le but de construire une mémoire collective autour de valeurs partagées et de contribuer au sentiment d’appartenance commune. Le travail de mémoire consiste, non seulement à l’écoute et à la commémoration, mais aussi à l’actualisation. Se souvenir, c’est venir “sous”, “après”. Dans la Bible, le devoir de mémoire est sacré en ce sens qu’il est essentiel. La personne qui raconte l’histoire d’Israël utilise le “je” et le “nous” constamment, s’appropriant la délivrance dont le peuple a été l’objet : “Souviens-toi, tu as été esclave en Egypte.” Et tout l’enseignement en découle. La pédagogie est nécessaire et les éléments manquants conduisent aux questionnements de l’enfant et aux explications des parents. “Lorsque, dans l’avenir, vos enfants vous demanderont ce que signifient pour vous ces pierres dans le Jourdain, vous leur répondrez…” (Jos 4. 6). Notre époque se lance en permanence vers l’avenir, portée sur les projections et les anticipations. Pourtant, elle s’arrête de temps en temps pour dresser un mur et y graver le nom de victimes de catastrophes, pour commémorer, pour reconnaître un événement tragique et “ne pas oublier”. À combien plus forte raison le croyant doit-il faire mémoire des actions de Dieu dans l’Histoire et dans son histoire. Il est important de raconter les récits bibliques de façon vivante, visuelle, active, en s’y impliquant et en suscitant le questionnement de ceux qui nous entourent.

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  • Jésus s’est-Il trompé ?

    “Je suis venu pour qu’ils aient la vie et l’aient en abondance.” Jn 10. 10

    En tant que croyants, nous savons que la Bible est la Parole de Dieu et que Jésus est le chemin, la vérité et la vie. Pourtant, au cours de notre vie, nous avons parfois l’impression que nous ne vivons pas une vie “abondante”. Des croyants, et pas toujours les plus jeunes, paraissent se lasser de leur relation avec Dieu après avoir goûté et apprécié la bonté du Seigneur (Ps 34. 9). Se sont-ils trompés ? La bonté divine était-elle factice ? Ou n’ont-ils pas plutôt goûté à ce qui n’était pas la bonté du Seigneur ? Etaient-ils vraiment assoiffés de connaître la présence de Dieu ? Plus on lit la Parole de Dieu, plus on se rend compte que pour vivre la vie en abondance promise par Jésus, nous avons besoin de rechercher une relation intense, absolue avec Lui. La Bible déclare que le rôle de tout enfant de Dieu est d’aimer Dieu plus que tout, et ensuite d’aimer son prochain (Mt 22. 37-40). Jon Brown écrit : “La vraie vie est coûteuse, parce que le développement personnel, le bonheur et l’amour exigent de devenir vulnérable, de prendre des risques et d’accepter la souffrance.” La plupart d’entre nous préfèrent éviter la souffrance, rejettent l’idée de vulnérabilité et fuient la prise de risques. Il est tellement plus facile de s’accommoder d’une vie sans soubresauts et de rester sourds aux appels divins. Réfléchissez aux occasions manquées lorsque vous avez fait sourde oreille, prétendant ne pas savoir ce qu’Il vous demandait de faire. L’excuse la plus fréquente est de dire que nous n’avons pas compris quelle était la volonté de Dieu. Ses promesses sont réelles, mais encore faut-il que nous les acceptions et que nous Lui fassions confiance. Sinon nous risquons de vivre une vie monotone, bien loin de la vie en abondance que Jésus affirme vouloir nous offrir !

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  • La respiration de l’âme

    “Persévérez dans la prière, veillez-y dans une attitude de reconnaissance.” Col 4. 2

    Il y a quelque chose d’irrationnel et de complètement inattendu dans la prière, c’est sa puissance. Quelques mots murmurés dans l’intimité d’une chambre fermée peuvent changer toute une histoire. Quand Jésus, toujours bouleversant dans Ses illustrations, dit que la prière peut déplacer des montagnes, Il sait de quoi Il parle et ne se moque pas de Ses auditeurs. La prière qui peut changer le monde n’est pas une option facultative de la vie chrétienne, ni une espèce d’obligation superstitieuse, encore moins une formule magique du style “Sésame, ouvre-toi !” La prière est avant tout un acte d’adoration et une marque de dépendance, les-quelles donnent du souffle à notre être intérieur. C’est Martin Luther qui aurait affirmé qu’elle est “la respiration de l’âme”. Si, dans la vie chrétienne, beaucoup de choses sont importantes, la prière est essentielle, incontournable. Par la prière, nous nous associons à la plus vaste entreprise qui soit puisque nous entrons dans le chantier de Dieu. Par elle, nous prenons également conscience de nos limites pour mieux nous en remettre au Tout-Puissant sans qui nous ne pouvons rien faire. C’est encore par la prière que nous nous faisons compagnons du Seigneur qui atteste : “Demandez, et vous recevrez !” Dès lors, persuadés et conscients que Dieu est avec nous, nous pouvons viser l’impossible. Dans un monde cabossé et en bouleversements de plus en plus chaotiques, nous sommes appelés à faire briller la lumière de l’Évangile là où nous sommes. Nous ne le pourrons qu’en vivant la vraie priorité qui est de prier avant d’agir. Si vous doutez que la prière puisse changer le monde, osez vous mettre à genoux devant Dieu et vous verrez votre monde changer. C’est un début et un indice pour “prier sans cesse” (1 Th 5. 17).

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  • N’oubliez pas Dieu !

    “Mais ils oublièrent bientôt…” Ps 106. 13

    Dieu n’échappe pas au sentiment de se sentir trop souvent “abusé” par Ses enfants, surtout quand ceux-ci se comportent comme ces étudiants qui n’entrent en contact avec leurs parents qu’au moment où ils sont à court d’argent. Un leitmotiv plein de tristesse court à travers les pages de l’Ancien Testament : Dieu bénit Ses enfants, puis ceux-ci L’oublient. Il les bénit à nouveau et ils l’oublient encore. Ecoutez ces mots : “Il les sauva à cause de Son nom… Il tança la Mer Rouge et elle s’assécha… Il les délivra de la main de l’ennemi… Ils crurent à Ses paroles et chantèrent Ses louanges. Mais ils oublièrent bientôt Ses œuvres et n’écoutèrent pas Ses conseils” (Ps 106.8 -13). Pourtant Moïse avait averti le peuple hébreu avec ces mots : “Surtout n’oubliez jamais ce que vous avez vu de vos yeux. Ne laissez pas cela sortir de votre mémoire un seul jour de votre vie. Mais racontez-le à vos enfants et aux enfants de leurs enfants’ (Dt 4.9). Pourquoi oublions-nous Dieu sans cesse ? Un homme a expliqué : “Je sortais beaucoup, je mordais dans la vie à pleines dents et j’ai perdu le contrôle de mon temps.” Une femme s’est justifiée ainsi : “Nous avions tellement de travail au bureau. J’ai laissé mon ambition prendre le contrôle de ma vie : ma carrière est devenue tout pour moi.” Un étudiant s’est confié : “Je me suis lancé à corps perdu dans ma recherche. Ma quête est devenue le centre de mon univers. J’ai poussé Dieu à la périphérie, avant de L’oublier.” Quelles que soient nos excuses, le péché a vite fait de créer un abîme entre Dieu et nous, de creuser une faille dans nos relations avec Lui, une faille qui ne cesse de s’élargir. Plus elle s’élargit, moins nous voulons prier, et moins nous voulons prier, plus la faille s’élargit ! Comment alors échapper à ce cercle vicieux ? En faisant de la prière et la lecture de Sa Parole la priorité de chacune de vos journées, tout simplement !

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  • Oser l’évangélisation

    Si j’annonce l’Évangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je ne l’annonce pas !” 1 Co 9. 16

    Quelque temps après la Pentecôte, les disciples multiplient les appels à la conversion et leurs messages s’accompagnent de miracles, notamment de guérisons. Le succès ne peut qu’être au rendez-vous tant l’impact de la Parole est spectaculaire. Au chapitre 5 du livre des Actes, on peut lire que “la multitude accourait de toutes les villes voisines de Jérusalem, et beaucoup de gens étaient guéris, sauvés.” Du coup, les religieux jaloux d’un tel succès, jettent en prison Pierre et Jean, les leaders du mouvement évangélique qui s’étend. Or, l’ange du Seigneur intervient et les disciples sont miraculeusement libérés. Ils reçoivent alors une consigne qui n’est pas de fuir les menaces, ni de se cacher “en attendant que cela passe”. L’ange déclare : “Retournez dans le Temple et dites au peuple toutes les paroles de vie.” Malgré l’opposition, la mission est de proclamer l’Évangile, même là où il est refusé. Celui qui fait sortir de prison manifeste aussi le soutien accordé aux disciples pourtant menacés par le parti des religieux. Au-delà de la consigne, il y a cette réalité qui pousse à oser proclamer la Bonne Nouvelle : il s’agit des “paroles de vie”. De la vraie vie, de celle qui donne sens et qui se prolonge jusque dans l’éternité. Ce n’est donc pas seulement un beau message qui stimule l’intelligence et influence un comportement, même meilleur ! Il s’agit d’un message de vie. C’est dire que sans ce message, sans l’adhésion au Christ, nous sommes et restons morts. De façon presque brutale, Paul redit cette vérité aux Éphésiens : “Vous étiez morts du fait de vos fautes, des péchés auxquels vous vous adonniez… mais Dieu vous a rendus vivants avec le Christ” (Ep 2. 5). Ce passage de la mort à la vie est tellement important que les apôtres qui en ont fait l’expérience sont prêts à tout subir pour faire connaître cette vérité à ceux qui sont encore morts. Cet exemple doit nous stimuler aujourd’hui encore.

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  • Choisissez de vivre vos rêves !

    “Chacun sera responsable de ses actes.” Ga 6.5

    Parce que vous avez été créé à l’image de Dieu, vous êtes capable d’imagination créatrice et si vous le souhaitez de poursuivre vos rêves. Tous ceux-ci ne sont pas profitables à votre âme ou porteurs de bénédictions pour les autres. A vous de choisir ceux que Dieu a placés en vous. Quand il s’agit de poursuivre leurs rêves tous les enfants de Dieu sont confrontés aux mêmes choix : 1- refuser de les poursuivre et passer le reste de leur vie en faisant porter le blâme de leur échec sur le dos des autres, leurs parents, leurs enfants, leur patron, les membres de leur communauté… etc. 2- se trouver des excuses pour justifier leur refus de s’engager dans l’accomplissement de leurs rêves. La peur de l’inconnu est un puissant analgésique ! Combien de rêves jamais réalisés gisent dans nos cimetières. Ne soyez pas comme ce “paresseux” qui ne fait rien parce qu’il s’imagine qu’un lion est couché dans sa rue et prêt à le dévorer (Pr 22. 13) ! 3- décider de poursuivre ses rêves coûte que coûte. Si vous vous engagez sur cette voie, sachez que vous ne réussirez pas toujours, que certains choix s’avèreront désastreux. Mais le seul échec irrémédiable est de ne rien faire. Dieu est un “fournisseur” de rêves, mais Il garantit aussi qu’Il honorera votre foi et votre courage, si vous êtes prêt à vous engager à Ses côtés, quelque soit le coût. Pourquoi, avec de teles promesses, ne sommes-nous pas prêts à poursuivre nos rêves ? Par peur de l’échec, par manque de courage, par paresse, parce que nous sommes trop occupés à poursuivre d’autres rêves plus prosaïques, mais étrangers à Dieu, ou parce que nous avons une piètre opinion de nous-mêmes. Ou tout simplement parce que nous n’osons pas prendre Dieu au mot et Lui faire confiance!

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  • Mettre son espérance en l’Eternel…

    “Sois fort, que ton cœur soit encouragé.” Ps 27. 14

    David laisse échapper un cri dont le sens est double : “Oh, si je ne croyais pas voir la bonté du Seigneur sur la terre des vivants !” Il laisse entendre que sans cette certitude, il serait certainement désespéré au vu des circonstances et des hommes dont le cœur est mauvais. Sans la foi qu’il porte en Dieu, il abandonnerait, mais parce qu’il compte sur la bienveillance et la puissance de Dieu, il reprend courage et il en vient à s’exhorter lui-même. À moins qu’il ne veuille stimuler ses auditeurs : “Mets ton espérance dans le Seigneur. Sois fort, que ton cœur soit courageux.” Comme lui, lorsque nous devons nous attendre à Dieu, il est important que nous soyons intimement et profondément convaincu que notre confiance ne sera pas déçue. Croyez ! Osez croire que Dieu est toujours prêt à vous écouter, à vous secourir. Vous êtes sous le regard d’un Dieu qui n’a jamais trompé la confiance de Ses enfants. Il est parfois difficile de se confier, de s’abandonner, de tout espérer de l’Éternel. Le secours que nous attendons se fait parfois attendre. Les interventions de Dieu, notamment Ses grâces, sont spirituelles et parfois invisibles pendant longtemps, et surtout, elles sont au-delà du pouvoir de l’homme. Nous sommes certainement perturbés lorsque le Dieu en qui nous croyons semble se dérober ; nous sommes alors tentés de penser que notre foi est trop faible pour susciter Son intervention. Au milieu de ces craintes et de ces doutes, il faut réentendre le psalmiste : “Mets ton espérance en Lui. Sois fort !” Si vous êtes enclin à juger l’action de Dieu en vous d’après votre ressenti, ou si vous ne recevez pas immédiatement la réponse attendue, vous risquez de tomber dans le découragement. Souvenez-vous alors que rien, dans le ciel ou sur la terre, ne vous empêche d’être assez fort pour espérer et pour compter sur Lui.

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  • Trop “important” pour accepter un miracle ?

    “Il n’est pas bien de prendre le pain… et de le jeter aux chiens.” Mt 15. 26

    Le désespoir nous place parfois dans des situations où nous n’avons plus rien à perdre. Quand notre souffrance a atteint son comble, nous acceptons alors de faire n’importe quoi pour l’alléger. Quand Jésus affirma à la femme Cananéenne qui lui demandait de guérir sa fille : “Il n’est pas bien de prendre le pain.. et de le jeter aux chiens”, elle aurait pu se mettre en colère et Lui rétorquer : “Mais pour qui vous prenez-vous pour me traiter de chien ?” Mais non, elle répondit : “Maître, même les chiens viennent quémander aux pieds de leurs maîtres.” Et sa fille fut guérie. Pourquoi? Parce que la mère avait accepté de s’humilier et avait refusé d’être offusquée par la remarque de Jésus. Et vous, accepteriez-vous de faire de même ? Parce que Naaman était un grand chef d’armée, son orgueil faillit lui coûter sa guérison ! D’abord il se mit en colère contre Elisée car celui-ci avait envoyé son serviteur le voir au lieu d’aller vers lui ; puis il s’emporta violemment et s’éloigna, quand le prophète lui indiqua comment il pouvait être guéri. “Moi, je n’accepte pas d’ordre de qui que ce soit !” aurait-il pu s’écrier ! Si vous vous croyez trop important, vous risquez de perdre ce que Dieu veut vous accorder et de devenir un serviteur inutile. Ne laissez pas votre orgueil vous voler votre bénédiction. Au cœur de la bataille, sachez garder la tête basse. Si vous levez la tête quand la fusillade bat son plein, vous risquez d’y perdre la vie ! La Bible dit : “Humiliez-vous sous la puissante main de Dieu, afin qu’Il vous élève au temps convenable” (1 P 5. 6). Laissez donc Dieu vous élever. N’essayez jamais de le faire vous-même.

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  • Donne-Moi ton cœur !

    “Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ta sagesse.” Pr 3. 5

    Lorsque le psalmiste insiste pour dire : “Demeurez fermes et que votre cœur se fortifie, vous tous qui vous attendez à l’Éternel” (Ps 31. 25), il donne un indice essentiel : c’est par le cœur que nous devons nous attendre à Dieu. Cette évidence, qui semble si simple, est aussi celle que nous risquons d’oublier en route. Un grand nombre de croyants n’ont aucune idée de la différence qu’il y a entre l’intelligence et le cœur, privilégiant généralement l’intelligence. Il y a là une erreur qui peut, paradoxalement, affaiblir la foi. Notre intelligence doit recueillir la connaissance que nous offre la Parole de Dieu ; elle prépare ainsi la nourriture que le cœur doit assimiler. Le risque est de s’appuyer sur le pouvoir de l’intelligence pour saisir les choses de Dieu. Certes, cette intelligence nous donne de saisir l’idée de Dieu, mais elle ne peut agir sur la vie de notre âme. C’est par le cœur que l’homme peut croire et entrer en contact avec Dieu. Pour entretenir votre vie physique, il ne suffit pas que vous sachiez quel air et quelle nourriture vous conviennent, il faut encore que vous respiriez cet air et que vous mangiez ces aliments, les assimilant à votre corps. De même, ce n’est pas la connaissance des vérités divines et bibliques qui pourra seule vous faire du bien et alimenter votre foi. Il faut que, par Son Esprit, le Seigneur Lui-même entre en vous et y fasse Sa demeure. C’est par le cœur que vous devez vous attendre à Dieu. C’est dans votre cœur que vous devez Le recevoir. C’est dans votre cœur que Dieu vous communiquera Son Esprit et avec Lui, les grâces qu’Il a en réserve pour vous. Un appel pour vous aujourd’hui : “Mon fils, donne-Moi ton cœur !” (Pr 23. 26).

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  • Plus que suffisant !

    “… et ma coupe déborde.” Ps 23. 5

    Quelle que soit la bénédiction qu’Il vous accorde, soyez sûr que votre coupe débordera toujours ! Avec Dieu, le veau qu’Il va apprêter pour vous sera toujours le veau gras, la robe qu’Il vous destine est toujours la plus belle robe, la joie est toujours indescriptible, la paix surpasse toute compréhension… Ce qui caractérise Dieu, c’est l’abondance qui submerge tout. La pire des craintes pour un enfant de Dieu est-ce de manquer de quelque chose ? Votre coupe débordera toujours ! Prenez l’exemple de la grâce : “Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé !” (Rm 5. 20). Surabonder veut dire recevoir une part extravagante, au delà de l’imaginable. Les poissons se soucient-ils de manquer d’eau dans l’océan et les oiseaux de manquer d’air pour voler ? Avez-vous peur de voir la grâce de Dieu tarir, ou pensez-vous que vos péchés sont trop grands pour obtenir Son pardon ? Avant d’encourager les chrétiens, Paul les exterminait ! Et c’est lui pourtant qui a écrit : “J’ai obtenu miséricorde… et la grâce de Dieu a surabondé…” (1 Tm 1. 14). Dans la Bible l’image de la coupe qui déborde est importante. Imaginez : tant que l’on remplissait votre coupe, vous saviez que vous étiez le bienvenu. Lorsqu’on la laissait vide, c’était l’heure de partir ! Mais si votre hôte vous appréciait beaucoup il n’hésitait pas à faire déborder votre coupe jusque sur la table ! Votre coupe déborde-t-elle? La table est-elle mouillée? Sachez alors que vous êtes le bienvenu à Sa table, que votre place y est garantie : personne d’autre ne la prendra et vos besoins seront assurés au delà même du nécessaire.

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  • Soif de Dieu !

    “Comme une biche soupire après des cours d’eau, ainsi mon âme soupire après Toi, ô Dieu !” Ps 42. 2

    Une des paroles à la fois surprenante et bouleversante de Jésus sur la croix est une espèce de cri, sans doute étouffé et douloureux : “J’ai soif !” On sait que le supplice de la crucifixion est un des plus horribles qui soit et que les crucifiés, qui pouvaient agoniser plusieurs jours ainsi suspendus, étaient affligés d’épouvantables souffrances. Jésus avait, qui plus est, subi la torture de la flagellation, ce qui n’était pas réglementaire puisque le condamné devait arriver “en parfaite santé” à la croix. Ayant perdu beaucoup de sang, épuisé au point de ne pas pouvoir porter Sa croix jusqu’à Golgotha, sous le soleil, et accablé par la méchanceté des hommes, le Seigneur exprime soudain un besoin tout à fait élémentaire : Il “meurt” de soif. Quoi de plus normal ? Pourtant, à la Samaritaine, Il avait parlé d’une eau qu’Il offrait, une eau qui fait plus que simplement désaltérer, une eau dont la source ne tarit pas. La requête de Jésus “J’ai soif” porte en elle plus que le simple besoin d’un rafraîchissement. Quelque temps plus tôt, le même homme de Nazareth avait enseigné : “J’ai eu faim et vous M’avez donné à manger ; J’ai eu soif et vous M’avez donné à boire…” Ses auditeurs du moment avaient demandé : “Quand donc avons-nous fait cela ?” La réponse : “Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un des plus petits de mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait !” (Mt 25. 40). Or, sur le Mont du Calvaire, Jésus signale Sa soif ; soif physique, mais sans doute plus que cela. De fait, Jésus lance un ultime appel. Lui qui prend la place de tous les hommes en un seul instant, et pour toute l’histoire de l’humanité, Il dit combien Il est nécessaire d’entendre Son appel pour les plus petits. Son “J’ai soif” devient un appel, un envoi de tous ceux qui mesurent Son sacrifice et le don de Sa vie, vers ceux qui ont soif, ceux qui ont faim, ceux qui sont nus… C’est à chaque chrétien de répondre, désormais, à cet appel de l’humanité souffrante qui dit sa soif.

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