Soyons là pour les autres !

“Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant… Mais la sagesse a été justifiée par Ses œuvres.” Mt 11.19

Quand Jésus vit une foule, Il fut ému de compassion pour tous ces gens, parce qu’ils étaient comme des brebis dépourvues de berger; et Il se mit à leur enseigner beaucoup de choses (Mc 6. 34). Nous avons besoin que notre cœur batte pour les mêmes choses qui font battre le cœur de Dieu. “Car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu” (Mt 18. 11). Dieu aime passionnément les âmes perdues ! Lors d’une conférence, Christine Caine a expliqué que les brebis perdues ne se sont pas levées de bon matin avec l’intention de se perdre dans la nature mais pendant leur vagabondage, tout occupées par leurs soucis du moment (brouter de l’herbe parce qu’elles avaient faim), elles ont gardé la tête baissée et quand elles l’ont relevée, elles se sont aperçu à la fin de la journée qu’elles étaient bien loin du berger ! Ni les humains ni les brebis ne sont équipés d’un système de navigation GPS. Notre rôle en tant que croyants est de nous tenir au carrefour de leur vie afin de les avertir et leur dire qu’ils doivent “faire demi-tour dès que possible” ; d’être la main de Jésus pour les emmener jusqu’au bon chemin. Austin Hardwick, un écrivain chrétien britannique qui venait de souffrir de trois A.V.C. consécutifs, prit alors la décision de courir pour améliorer sa santé. Il raconte comment le fait de courir améliora sa santé mais aussi comment en participant à divers marathons il se découvrit un lien de rapprochement avec des gens qu’il n’aurait jamais côtoyés auparavant. Les participants courent les uns près des autres, connaissent ensemble la soif, la faim, le découragement, les douleurs et les ampoules aux pieds. La traversée d’un tunnel peut être l’un des moment les plus durs d’un marathon, car l’absence de lumière accentue le sentiment de solitude. Lors d’une traversée d’un tunnel, pour se motiver et aussi motiver d’autres personnes, Austin a osé un jour pousser un cri de ralliement qui ressemblait à : “Oggy ! Oggy ! Oggy”. Soudain surgissant de la pénombre, il entendit un cri : “Oi ! Oi ! ‘Oi!” la réponse que lui envoyaient d’autres coureurs. Austin ne témoigne peut-être pas tous les jours mais l’expérience qu’il a vécue lui a appris à être toujours présent pour ces gens qui le moment venu peuvent s’adresser à lui. Nous aussi soyons présents pour les âmes perdues!

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