10 mai 2023

  • Dieu connaît tout de l’économie (5)

    “Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous le vê- tirez. Car la vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement” Lc 12. 22-23

    Jay Adams a raconté l’histoire de cet homme qui avait décidé de ne plus jamais se faire de soucis. Un ami le rencontra et s’émerveilla de le trouver si calme et lui demanda comment il était parvenu à surmonter son problème : “C’est très simple” répondit ce dernier, “J’ai embauché un gars qui se fait du souci à ma place !”“Mais combien paies-tu cet homme ?”“Dix mille euros par mois.”“Mais où vas-tu trouver tout cet argent ?” lui demanda son ami : “C’est à lui de se faire du souci à ce propos, ce n’est plus mon affaire !” Jésus nous demande de Lui confier tous nos soucis ! Il comprend quand nous sommes anxieux vis-à-vis de nos finances et que nous avons peur de ne plus pouvoir joindre les deux bouts. Aussi nous donne-t-Il le conseil suivant : “Ne vous inquiétez donc pas, en disant : que mangerons-nous ? Ou : que boirons-nous ? Ou : de quoi serons-nous vêtus ? (Mt 6. 31). Re- marquez au passage que l’anxiété est le fruit des soucis qui envahissent notre âme et des paroles que nous prononçons. Lorsque vous ruminez vos craintes ou exprimez des paroles négatives et lourdes de peur, vous ne faites qu’accroître votre anxiété, déformer vos opinions et saper votre as- surance face aux situations difficiles, et votre espoir face à votre avenir. Résistez à cette tentation. Jésus a dit : “Regardez les oiseaux du ciel… votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? (Mt 6. 26) et “Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs qui existe aujourd’hui et demain sera jetée… ne vous (vêtira-t-il) pas à plus forte raison ?” (v. 30). Vous valez donc beaucoup plus que les oiseaux du ciel ou l’herbe des champs. Souvenez-vous-en ! Les soucis sont l’apanage des non- croyants, pas des citoyens du Royaume ! Car “les gens qui ne connaissent pas Dieu cherchent tout cela sans arrêt. Vous avez besoin de toutes ces choses, et votre Père qui est dans les cieux le sait bien. Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et… Il vous donnera tout le reste en plus” (v. 32-33).

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  • 10/05/23

    2 S 15-16

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  • Le pardon et la mémoire, frères ennemis ?

    “Si l’un de vous a une raison de se plaindre d’un autre, pardonnez-vous réciproquement, tout comme le Seigneur vous a pardonné.” Col 3. 13

    Si quelqu’un vous a blessé, vous a insulté ou s’est moqué de vous, n’imaginez pas que vos efforts pour vous venger vous confèreront le moindre pouvoir sur celui ou celle dont vous avez raison de vous plaindre. Dans presque tous les cas, vos efforts échoueront et vous vous sentirez encore davantage blessé. Seul le pardon fera de vous un conquérant et vous libèrera de la souffrance qui vous a accablé un temps. Maintenant Paul nous enjoint à pardonner “comme le Seigneur vous a pardonné”, mais est-ce possible ? Quand Dieu pardonne nos péchés, Il les éloigne de nous aussi loin qu’est l’ouest de l’est ( Ps 103. 12). A Jérémie Il affirme : “Je pardonnerai leur faute, Je ne me souviendrai plus de leur péché” (Jr 31. 34). Est-ce à dire qu’Il “oublie” nos péchés ? Pas exactement ! Ne pas se souvenir n’est pas la même chose qu’oublier. “Oublier” est une faiblesse mentale, “ne pas se souvenir” est un choix délibéré. Paul nous exhorte à pardonner “comme le Seigneur”, c’est-à-dire en choisissant de ne pas nous souvenir de l’insulte ou de la blessure. Le temps peut aider à cicatriser celle-ci, mais l’important est de “choisir” de ne plus nous souvenir. Parfois nous avons besoin de prendre des décisions radicales afin d’y parvenir. Certes notre mémoire refuse parfois de prendre la seconde place, mais nous avons le choix de la manière dont nous nous souviendrons du passé. Si vos parents ont divorcé et anéanti vos rêves d’enfants, si vos propres enfants se sont éloignés de vous et ne vous expriment aucune affection, ne vous comportez pas en victime. Pardonnez-leur et choisissez de ne pas leur rappeler leurs fautes, même si votre mémoire ne peut pas effacer le souvenirs de ces moments difficiles que vous avez vécus. Dans certains cas choisir de ne pas se souvenir peut s’avérer contre-productif et dangereux. Par exemple la Bible ne nous demande pas d’oublier le mensonge et l’abus de confiance au risque que de souffrir à nouveau des mêmes blessures. Du moins ces expériences devraient aiguiser notre discernement et les choix de nos attitudes.

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