“Réjouissez-vous avec les personnes qui sont dans la joie, pleurez avec celles qui pleurent.” Rm 12. 15 F
Le mot le plus important ici est “avec”. Faire preuve de compassion c’est se mettre au même niveau que l’autre pour l’accompagner soit dans sa joie soit dans sa peine. Parfois se réjouir avec quelqu’un qui crie sa joie d’avoir réussi dans quelque domaine est plus difficile que pleurer avec quelqu’un qui pleure ! A l’évidence, la première chose à faire est de découvrir quelle réussite telle personne veut célébrer ou quelle est la souffrance qui ravage son cœur. Ce qui exige de nous tenir informé. Nous ne vivons pas chacun dans une tour d’ivoire. Appartenir à la même famille spirituelle devrait se voir dans nos relations avec les autres membres. “Vous qui êtes choisis par Dieu… revêtez-vous d’une tendresse magnanime, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres et faites-vous grâce, si quelqu’un a à se plaindre d’un autre ; comme le Seigneur vous a fait grâce, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus tout, revêtez-vous de l’amour, qui est le lien parfait” (Col 3. 12-14). Heny Nouwen a dit un jour : “La compassion nous demande d’aller là où règne de la souffrance, à entrer dans les lieux de douleur, de partager avec ceux qui sont brisés, qui ont peur, qui sont confus et effrayés… La compassion exige que nous soyons faibles avec les faibles, vulnérables avec les vulnérables, opprimés avec les opprimés. En bref la compassion veut que nous nous plongions dans tous les aspects de la condition humaine.” Souvenez-vous qu’en allant vers ceux qui souffrent sur un lit d’hôpital ou en rendant visite à des personnes âgées dans une maison de retraite ou à des personnes incarcérées, vous le faites pour le Christ Lui-même, car n’a-t-Il pas dit : “dans la mesure où vous avez fait cela pour l’un de ces plus petits, l’un de mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait” (Mt 25. 40). Voulez-vous Le servir ainsi ?