“afin que vous craigniez le Seigneur, votre Dieu, tous les jours.” Jos 4. 24
Les êtres humains aiment ériger des monuments, souvent pour se souvenir avec fierté de leurs plus grandes victoires comme l’Arc de Triomphe à Paris, construit pour commémorer le génie militaire de Napoléon, parfois pour témoigner devant les générations futures des sacrifices consentis par leurs ancêtres pour préserver leur liberté, par exemple avec le Cénotaphe à Londres, ou encore avec les nombreux monuments aux morts élevés partout en France. Le Yad Vashem à Jérusalem perpétue le souvenir des “Justes” parmi les Nations qui ont sauvés des juifs pendant la seconde Guerre mondiale. Avant l’entrée du peuple hébreu en Terre promise, Dieu leur demanda plus simplement d’empiler douze pierres ramassées au fond du lit du Jourdain sur la berge, à un endroit appelé Guilgal. Son intention ? Que les générations futures d’Israélites n’oublient jamais combien Dieu avait été généreux et plein de compassion envers leurs ancêtres et comment Il les avait libérés, nourris, guéris, protégés et encouragés durant les années de pérégrinations. Dieu sait combien nous oublions facilement ce qu’Il fait pour nous. Pour la même raison Jésus nous a demandé de nous souvenir, une fois par semaine, des circonstances de Sa mort (Lc 22. 19 ; 1 Co 11. 24). On sait que Guilgal signifie : “rouler” ou “cercle”. Parce que le peuple y fut circoncis, Dieu déclara : “Aujourd’hui, J’ai roulé loin de vous l’opprobre d’Egypte” (Jos 5. 9). Skip Heitsig suggère que le nom de Guilgal pourrait aussi représenter un ancien “cercle” de pierres, un peu comme Stonehenge, siège d’un culte païen. Dieu disait par là même au peuple hébreu de conquérir ce pays en Son nom et d’y ériger un mémorial à Sa gloire. Quoi qu’il en soit, Sa parole pour nous aujourd’hui est : n’oublions jamais qui Il est et ce qu’Il a fait pour nous !