HIPPOCRATE ET HYPOCRITES

Que retenons-nous de l’Histoire ? Parfois, elle est si ancienne qu’elle est sans éclairage possible pour aujourd’hui, mais lorsque l’Histoire est encore récente, et même dans le vécu de (presque) tous, elle doit pouvoir nous guider.

En 2009, la grippe H1N1 s’est développée dans le monde. Jusqu’à l’irruption du Covid19, elle était la dernière pandémie connue. Pas si lointaine donc. À la suite de plaintes liées à la gestion de cette grippe, le Sénat français a publié un rapport (en ligne) dans lequel sont pointées des erreurs alors commises, les corruptions notées, les falsifications publiées, les manipulation de l’information qui, des laboratoires aux médias ont marqué négativement cette crise sanitaire. Or, les scénarios d’aujourd’hui sont comme un copier/coller de cette précédente crise, jusque dans le maquis de la campagne vaccinale, les confinements en moins.

Ventre affamé n’a pas d’oreille

Manifestement, l’appétit de la galaxie Pharma est tel que les critiques et les plaintes ne sont pas entendues. Depuis des décennies, les nombreux scandales émanants de laboratoires sont dénoncés, mais on continue comme si de rien n’était. 

Exemple, le fameux laboratoire américain Pfizer, fournisseur agressif de son vaccin, a déboursé, en 20 ans, 4,5 milliards de dollars d’amendes pour faits graves ! Lors de la pandémie de 2009, un laboratoire suisse (Roche) avait réussi à vendre des tonnes d’un médicament (le Tamiflu) qui n’avait aucun effet sur la maladie, mais qui a provoqué de nombreux cas de narcolepsie ! Et que dire du scandale du Médiator !

La grande confiscation 

De fait, depuis longtemps en Occident, il n’existe plus de vraie politique de santé. Les agences nationales de santé ne font plus que ce que les directives de l’OMS imposent ; une organisation financée à 80 % par des privés, lesquels ne sont pas des philanthropes ! 

Il faut plutôt parler, désormais, de la mise en place d’une industrie de la maladie. Il est plus rentable de soigner les conséquences que l’origine d’une maladie. L’industrie pharmaceutique a progressivement infiltré les lieux décisionnaires de manière à pouvoir peser sur leurs jugements pour privilégier des avantages particuliers. Ce triste phénomène se vérifie dans d’autres activités, celle de l’armement par exemple.

N’est-il pas affolant d’apprendre que les effets toxiques des médicaments prescrits à tort – sans parler des erreurs médicales – sont la 3ème cause de mortalité en Occident, après les maladies cardiovasculaires et les cancers ! Il est de plus en plus clair qu’au lieu de soigner certains préfèrent vivre des maladies. 

Les vraies causes

Certes, le virus tue, mais ce n’est pas lui qui tue le plus ni le plus régulièrement. Le premier facteur de maladie est ce que l’on range dans le terme « malbouffe », viennent ensuite la pollution atmosphérique, la pollution chimique, la sédentarité et le stress. Ce sont ces causes qu’il faut soigner et non mettre en place une batterie de soins avec dépassements d’honoraires et d’ordonnances à rallonge ? Une politique de santé digne de ce nom s’attaquerait, avant tout, aux origines des maux. Mais on préfère des solutions qui ne traitent que les conséquences. Le meilleur exemple est celui qui est de proposer des psychologues à des étudiants sombrant dans la dépression à cause de l’arrêt des cours en présentiel !

Et Dieu dans tout ça !

Plus sage que nos politiques, la Bible propose une autre piste : elle s’attaque toujours à la racine du mal. Elle ne le banalise pas ; elle ne l’entretient pas ; elle ne s’en accommode pas. La corruption étant dans le coeur de l’homme, elle propose une transplantation radicale. Ainsi, la politique sanitaire de Dieu est la suivante : « J’ôterai votre coeur de pierre et je le remplacerai par un coeur de chair. »

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