“Il vaut mieux se contenter de ce qu’on a que de se laisser entraîner par ses désirs…” Ec 6. 9
Nous trouvons difficile de nous contenter de ce que nous avons, parce que nous ne cessons de nous comparer aux autres. Si notre voisin s’achète une voiture neuve nous la comparons tout de suite à notre humble berline vieille de plus dix ans. Pour aggraver la comparaison, nous imaginons le plus souvent que ce qu’ils ont est de plus grande valeur ou de meilleure qualité que nos propres possessions. Avec pour résultat une forte dose de frustration et d’amertume, qui nous conduit vite à convoiter les biens de nos voisin. Or Dieu a déclaré : “Tu ne convoiteras rien de ce qui appartient à ton prochain…” (Ex 20. 17). Et comme Il sait que nous avons tendance à esquiver Ses commandements, Il ajoute : “ni sa maison, ni sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne”. Il aurait pu ajouter pour nous : “ni sa voiture, ni son camping-car, ni ses vêtements de marque… etc”. La Bible va encore plus loin. Jésus affirme : “Si quelqu’un veut te faire un procès pour te prendre ta tunique, laisse-lui aussi ton vêtement” (Mt 5. 40). Convoiter veut dire “garder serré entre ses doigts”. Si vous êtes incapable de donner quelque chose à quelqu’un qui en a besoin et qui vous le demande, vous êtes devenu esclave de ce bien. C’est lui qui vous possède, et non le contraire. Maintenant ce n’est pas un péché de désirer améliorer votre vie, posséder une meilleure voiture ou un maison plus spacieuse, ou apprécier de belles vacances. Le péché vient quand vous cessez d’être satisfait de ce que Dieu vous a accordé. Selon un vieil hymne “compte les bienfaits de Dieu, mets-les toujours devant tes yeux. Tu verras, en adorant, combien le nombre en est grand !” Paul avait appris à se contenter de son quotidien sans jamais se plaindre : “j’ai appris à me contenter de l’état où je me trouve. Je sais vivre humblement comme je sais vivre dans l’abondance…” (Ph 4. 11-12). Prenons exemple sur lui !