“Soyez toujours prêts à justifier votre espérance devant ceux qui vous en demandent compte”. 1 P 3. 15
2- Peut-être avons-nous oublié l’art de l’hospitalité ! Etablir de bonnes relations avec nos voisins ou nos collègues, les inviter à notre table, sortir ensemble pour des visites ou des randonnées, est un prélude à partager notre foi avec eux. L’écueil à éviter est celui qui consiste à vouloir à tout prix les “convertir”. Pierre précise : “soyez prêts à justifier votre espérance devant ceux qui vous en demandent compte”. C’est notre conduite à leur égard qui doit les inciter à poser des questions. Si nous faisons preuve d’amour envers eux, si nous acceptons de les écouter quand ils souffrent, et de nous réjouir avec eux quand ils sont heureux, peut-être en viendront-ils à se poser des questions sur notre conduite et nous pourrons simplement leur parler de Jésus. 3- Peut-être sommes-nous trop occupés par nos propres affaires que nous ignorons les autres et leurs difficultés. Nous ne parvenons pas à entretenir la moindre relation avec les autres, parce que nous donnons la priorité à nous-mêmes et à notre famille, qu’elle soit biologique ou spirituelle. Prendre le temps de rencontrer les autres et de discuter avec eux ouvrira bien des opportunités de partager notre espérance. 4- Peut-être sommes-nous trop fondamentalistes. La Bible nous invite à toujours dire la vérité avec amour, pas à déchirer les autres parce que leurs opinions ne s’accordent pas avec les nôtres. Les vérités primordiales que nous devons présenter sur la Bible sont l’amour, la compassion, la bonté, la gentillesse. Quelqu’un a dit que Jésus devait avoir trouvé le parfait équilibre entre la vérité et l’amour, parce qu’Il ne cessait de proclamer la vérité, tout en étant invité souvent à des fêtes et des repas! Devenir l’ami des pécheurs est à portée de chacun d’entre nous si nous nous souvenons que “Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son fils unique afin que quiconque croit.”(Jn 3.16).