Dieu réconforte les siens

“Consolez, consolez mon peuple, dit le Seigneur…” Es 40. 1

L’avenir d’Israël n’était pas très réjouissant. Le roi Ezéchias avait vu comment Dieu avait délivré son peuple lors de l’invasion assyrienne (Es 37), mais sa fidélité s’était quelque peu endormie. Il venait de dévoiler aux envoyés du roi de Babylone toutes ses richesses et pire encore son arsenal militaire ! Esaïe avait alors déclaré au roi que bientôt les Babyloniens envahiraient son pays, s’empareraient de toutes les richesses accumulées par ses ancêtres et feraient de ses fils des eunuques à la cour de Babylone. Ce sombre tableau n’avait pas affecté Ezéchias, qui s’était écrié : “au moins je terminerai ma vie en paix et sécurité !” (Es 39. 8). Dieu, qui avait prévu de punir son peuple pour sa longue désobéissance, voulait néanmoins leur donner un peu d’espoir, aussi déclare-t-Il par la bouche du prophète : “Consolez, consolez mon peuple. Parlez à Jérusalem avec tendresse et dites-lui que les temps difficiles, les temps de guerre auront une fin, et que ses nombreux péchés ont été pardonnés…” (v. 1-2). Nous faisons tous des erreurs, nous prenons tous de mauvaises décisions qui impactent plus ou moins notre entourage et peuvent changer le cours de notre vie. Cela avait été le cas pour le peuple de Jérusalem et Juda. Mais Dieu ne voulait pas que les Siens se découragent à l’extrême, pensant que tout était perdu et qu’aucun espoir de restauration ne subsistait. Les pires situations ne L’empêchent pas de pardonner et de réconforter ceux qu’Il aime. Il en est de même pour nous. Remarquez les mots “parlez à Jérusalem avec tendresse” (littéralement : “à son cœur”). Quand Il veut consoler les Siens, les réconforter après des temps d’épreuve ou de chutes, Il ne vient pas la bouche pleine de critiques et brandissant une liste de tous nos péchés, fautes et erreurs. C’est avec tendresse et amour qu’Il nous réconforte. Bien sûr nous ne méritons jamais Son pardon. David l’avait bien senti, après son adultère avec Batchéba. La grâce divine l’avait sauvé, avant même qu’il ait reconnu son péché. Le pardon est un don miraculeux. Que demande-t-Il en retour ? Que nous acceptions notre responsabilité, que nous confessions notre péché, que nous acceptions Son pardon et que nous soyons prêts à changer notre vie. Est-ce trop demander ?

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