Donne-moi à boire !

“Comment ? Toi qui es juif, Tu me demandes à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ?” Jn 4. 9

Jésus faisait toujours la volonté de Son Père et Il respectait Son agenda. Nous pouvons donc nous étonner de Le voir ici, seul à Sychar en Samarie où les juifs n’étaient pas nécessairement les bienvenus, assoiffé et en conversation avec une femme. Jésus avait un divin rendez-vous avec cette samaritaine. Ce n’était ni le hasard ni la chance qui L’avaient poussé à prendre une route pas très conseillée, car Dieu avait un plan : “Comme il fallait qu’il passât par la Samarie” (Jn 4. 4). En lisant ces mots nous sommes frappés par la notion que Jésus ressentait une nécessité divine et spirituelle à aller à la rencontre de la femme samaritaine. Une femme, adultère, qui se cachait des autres femmes, et qui allait puiser l’eau à l’heure où personne ne sortait pour ne pas avoir de contact avec les autres femmes. Elle avait soif d’amour, elle avait déjà eu 5 maris et maintenant vivait avec un autre homme. L’écrivain C.S. Lewis a dit : “Si nous nous retrouvons avec un désir que rien en ce monde ne peut satisfaire, l’explication la plus probable est que nous sommes faits pour un autre monde”. Les gens autour de nous essayent de cacher leur mal-être et ils ont soif de plus que ce que ce monde peut offrir. Jésus connaissait la situation sociale de cette femme mais au-delà de sa déchéance Il reconnaissait sa soif et son besoin de savoir qu’Il était le Messie, le fils de Dieu, son sauveur. Il engagea la conversation sur la seule chose qu’ils avaient en commun : la soif. En allant à la rencontre de cette femme, Jésus s’était préparé pour cette conversation et Il n’a pas dit la même chose à elle qu’à une autre personne. Reconnaissons les besoins de ceux qui nous entourent, préparons-nous à nous engager dans des conversations qui comptent. “Soyez toujours prêts à défendre l’espérance qui est en vous, devant tous ceux qui vous en demandent raison, faites-le avec douceur et respect, en gardant une bonne conscience, afin que là même où ils vous calomnient [comme si vous faisiez le mal], ceux qui critiquent votre bonne conduite en Christ soient couverts de honte.” (1 P 3. 15-16).

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