“Le Seigneur me l’a donné. A mon tour, je veux le donner au Seigneur ; toute sa vie, il appartiendra au Seigneur. 1 S 1. 27-28
Un directeur de mission rencontra chez elle, en Ecosse la mère d’un missionnaire de son organisation, pour apprendre à mieux la connaître. Autour d’une tasse de thé elle lui expliqua combien il lui était difficile d’avoir une fille en mission en Chine et un garçon missionnaire au Soudan. Elles les aimait beaucoup et aurait aimé les avoir près d’elle, mais son amour pour Dieu lui avait permis de les laisser suivre l’appel de Dieu sur leur vie. Elle continua en expliquant combien son fils aimait les habitants du Soudan. Le directeur de la mission la quitta plus tard avec une meilleure compréhension de ce que ressentaient les mères de missionnaires envoyés si loin de chez eux. Il apprécia aussi ce qu’elle lui avait rapporté des sentiments de son fils pour le peuple soudanais. Quelques mois plus tard il reçut la nouvelle qu’un jeune missionnaire avait été tué par des rebelles au Soudan. C’était le fils de la dame qu’il avait rencontrée en Ecosse. Il décida qu’il était de son devoir d’aller en personne lui annoncer la tragique nouvelle. Aussi retourna-t-il lui rendre visite. Elle écouta ses paroles en tremblant puis, les yeux fixés sur le sol, après s’être ressaisie, elle lui dit : “Monsieur, je préfère que mon fils soit mort seul au fin fond du Soudan que de l’avoir près de moi ayant désobéi à l’appel du Seigneur !” Comme Anne, elle avait confié ses deux enfants à Dieu, afin qu’Il Se serve d’eux selon Sa volonté. Comme Anne longtemps avant elle, cette humble écossaise avait obéi elle aussi à l’appel divin de confier ses enfants à Dieu. L’exemple d’une mère qui prie a souvent été le déclic qui a mené tel ou tel prédicateur, missionnaire ou pasteur à s’engager dans la voie du service à Dieu. Le plus célèbre d’entre eux est peut-être Timothée dont Paul disait : “Je garde le souvenir de la foi sincère qui est la tienne, cette foi qui anima ta grand-mère Loïs et ta mère Eunice avant toi” (2 Tm 1. 5). Aujourd’hui, soyons reconnaissants pour toutes ces mamans qui ont eu le courage et la foi de confier leurs enfants à Dieu pour Son service !