“Soyez simples et pensez que les autres sont meilleurs que vous.” Ph 2. 3
William Ward a écrit : “Lorsque nous cherchons à trouver le meilleur chez les autres, d’une certaine façon nous exprimons le meilleur de nous-mêmes.” Il est certes plus facile de voir le mal que le bien chez les autres. Le jour où Joseph découvrit que sa fiancée était enceinte, il choisit de lui donner le bénéfice du doute et de ne pas causer un scandale (Mt 1. 19). Et quand Dieu lui révéla que le bébé avait été conçu par le Saint-Esprit, il choisit de le croire, bien que cela ne se fut jamais produit auparavant. La réaction naturelle d’un homme face à une telle situation aurait été d’imaginer que Marie avait eu une relation avec un autre homme. Mais pas Joseph. Il affronta sa peur du “qu’en-dira- t-on” et suivit le chemin que Dieu lui indiquait. Quand nous croyons que les autres sont meilleurs que l’image que nous percevons d’eux, nous leur prouvons qu’ils sont dignes de confiance et, la plupart du temps, cela les encourage à mieux se comporter. Eugene Lang était né dans le quartier déshérité de Harlem. Une fois devenu très riche il créa une fondation, “J’ai fait un rêve”, destinée à aider les enfants nés dans ce quartier à poursuivre des études secondaires, puis universitaires s’ils en avaient les capacités. Il imagina le meilleur chez ces enfants, croyant qu’avec de l’encouragement, ils pourraient réussir. Encourager exige davantage d’efforts que critiquer ou démolir, mais Jésus veut nous voir aller à l’encontre des tendances de notre société. Il nous a promis Sa paix et Sa joie. Investir dans la vie des autres, les encourager à donner le meilleur d’eux-mêmes est la source de la plus grande joie pour le croyant. Joseph a vu le meilleur en Marie, Jésus voit le meilleur en nous et souhaite nous accorder l’occasion de prouver qu’Il a raison ! Ne pouvons-nous pas agir de même envers les autres ?