“Joseph remarqua la tristesse sur leurs visages.” Gn 40. 6
L’expression du visage est bien souvent le miroir des émotions intérieures. Joseph remarqua la tristesse qui se peignait sur le visage du boulanger et sur celui du sommelier qui venaient d’être jetés en prison. Malgré sa propre souffrance, Joseph trouva de la joie à aider et toucher le cœur des deux hommes en prison avec lui. Il eût été plus facile pour lui de ne penser qu’à lui-même. C’est ce que nous sommes tous tentés de faire. Mais cela n’aboutit à rien sauf à l’isolement et à l’insatisfaction. Henry Drummond a dit : “En regardant en arrière, les événement de notre vie qui se détachent le plus de notre mémoire sont ceux où nous avons fait quelque chose pour aider les autres.” Quand Joseph se rendit compte qu’il n’était pas le seul à souffrir, il fit ce que Jésus aurait fait : il exprima sa compassion envers les autres. Et vous ? Avez-vous remarqué la tristesse des visages de ceux que vous côtoyez. Dans les temps difficiles, êtes-vous concerné par le sort des autres ou ne pensez-vous qu’à vous-même ? Un mot d’encouragement peut être d’une grande importance pour quelqu’un qui lutte avec ses difficultés. René Bazin a écrit que le meilleur remède pour pallier les maux de notre époque était de nous consacrer à ceux qui sont tombés si bas qu’ils ont perdu jusqu’à l’espoir de jours meilleurs. Quand le sommelier fut relâché, il oublia sa promesse à Joseph, mais Dieu n’oublia pas Joseph. Les meilleures années de Joseph étaient encore à venir : son ascension fulgurante, son rôle de dirigeant, son influence sur tout un peuple, sa réconciliation avec sa famille. “Dieu a changé le mal que vous aviez médité de me faire, en bien…” (Gn 50. 20). Et Dieu peut agir de la même façon avec vous !