Ne minimisez pas votre responsabilité (2)

“David se sentit coupable d’avoir fait ce recensement, et il dit au Seigneur : … j’ai commis une faute grave… je me suis conduit comme un insensé ! Seigneur, pardonne-moi ce péché” 2 S 24. 10

Pendant neuf mois Joab et ses hommes parcoururent le pays d’Israël, établissant un recensement des hommes capables de porter les armes. Or Joab avait essayé de dissuader le roi de prendre une telle décision : “Que le Seigneur rende ton peuple cent fois plus nombreux ! O roi, mon seigneur, ne sont-ils pas tous tes serviteurs ? Mais pourquoi demandes-tu cela ?” (1 Ch 21. 3). David imposa son autorité et Joab obéit, mais “Il ne recensa ni la tribu de Lévi ni celle de Benjamin, car Joab avait en abomination l’ordre du roi”(v. 6). Même si Joab était loin d’être un personnage intègre et vertueux, cette fois il donna un bon conseil à David, qui n’en fit aucun cas. Une leçon importante pour tout leader spirituel : même si vous occupez une position de grande responsabilité, ne refusez pas les conseils de ceux qui ne veulent que votre bien, et que Dieu a placés à vos côtés pour vous transmettre un peu de Sa sagesse. Moïse, bien qu’investi de l’autorité divine, accepta les conseils de son beau-père (Ex 18. 17-24). Ce que pensa David pendant les neuf mois que dura le recensement, nous n’en savons rien. Toujours est-il qu’il se rendit compte très vite qu’il avait agi comme un insensé. Savoir qu’il pouvait lever une armée de plus d’un million d’hommes, était-ce vraiment une garantie de succès, quand jeune il s’était battu contre un géant en s’appuyant seulement sur le soutien divin ? Une autre leçon : aujourd’hui que l’organisation que vous dirigez s’est agrandie et que nombreux sont vos collaborateurs, n’oubliez pas comment vous faisiez naguère confiance à Dieu pour votre succès. Vous devez encore dépendre de Lui et de Lui seul, sans vous enorgueillir de la taille de votre équipe ! Enfin prenez exemple sur David quand il reconnut sa faute. Là était le secret de la relation entre Dieu et David : il acceptait sa culpabilité, sans chercher à se disculper, comme le fit le roi Saül, son prédécesseur, et sans rejeter sa responsabilité sur quelqu’un d’autre. Lorsque Dieu répondit à sa prière et arrêta la peste, David Lui offrit un “sacrifice de louange” (v. 24-25).

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