“Mon Dieu, je suis découragé. C’est pourquoi je pense à Toi là où je suis…” Ps 42. 7
Lorsque Dieu ne semble pas répondre à nos prières, quand les circonstances paraissent échapper à tout contrôle y compris le Sien, se décourager et vouloir jeter l’éponge est naturel. Résister par ses propres moyens est futile. Satan a principalement deux armes contre nous : la peur et le découragement. S’il parvient à nous effrayer, nous tomberons vite dans son deuxième piège, et nous échouerons dans notre témoignage de chrétien. Connaissez-vous l’histoire de Gladys Aylward, qui était missionnaire en Chine lors de l’invasion japonaise dans le Yangcheng ? Ne pouvant se résigner à partir en abandonnant les centaines d’enfants de son orphelinat, elle décida de les emmener à travers les montagnes vers la Chine libre. Son voyage l’amena au bord du désespoir tant les obstacles s’accumulaient. Un jour une petite fille de 13 ans lui rappela ce qu’elle leur avait enseigné sur Moïse et la traversée de la mer Rouge. Gladys désespérée s’écria : “Mais je ne suis pas Moïse!”A quoi la petite file répondit : “Bien-sûr, vous n’êtes pas Moïse, mais Dieu est toujours Dieu!” Gladys et les orphelins parvinrent à sortir de cet enfer, sains et saufs. Le psalmiste affirme que lors qu’il est découragé, la première chose qu’il fait est de se tourner vers Dieu afin de restaurer son âme. David connut un sombre moment le jour où il revint avec ses soldats à Tsiqlag et découvrit la ville ravagée et leurs familles enlevées. La Bible nous dit qu’après un long moment de désespoir David retrouva courage en se confiant à Dieu (1 S 30. 4-7). Remarquez ses mots : “Je pense à Toi là où je suis…” Vous enfuir ne servira à rien, car Dieu est là, près de vous et ne demande qu’à vous aider.