“Penses-tu que Je ne puisse faire appel à Mon Père, qui mettrait aussitôt à Ma disposition plus de douze légions d’anges ?” Mt 26. 54
Imaginez la scène : Jésus vient d’être arrêté dans le jardin de Gethsémané. Ses disciples ont d’abord tenté de s’interposer. L’un d’eux dégaine son épée et pourfend l’un des serviteurs du grand-prêtre, lui coupant l’oreille. Jésus lui ordonne de remettre son arme dans le fourreau. Avant de déclarer : “Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée. Penses-tu que Je ne puisse faire appel à Mon Père, qui mettrait aussitôt à Ma disposition plus de douze légions d’anges ? Comment s’accompliraient alors les Ecritures selon lesquelles il faut qu’il en soit ainsi ?” (Mt 26. 53-54). Une légion romaine comprenait entre 5000 et 6000 soldats. Jésus affirme donc que, sur une simple demande de Sa part, Son père mettrait instantanément plus de 70 000 anges à Sa disposition. Sachant qu’un seul ange, en une nuit, extermina sans coup férir 185 000 soldats assyriens (2 R 19. 35), faites le calcul du potentiel de destruction de 12 légions d’anges. Le total dépasse la population actuelle de notre planète ! Jésus aurait pu anéantir la population humaine, mais par amour pour les hommes, Il choisit au contraire de souffrir une mort horrible sur une croix. Il aurait pu appeler Son Père, mais Il a préféré se taire, pour accomplir les Ecritures : “Maltraité, affligé, Il n’a pas ouvert la bouche ; semblable au mouton qu’on mène à l’abattoir, à une brebis muette devant ceux qui la tondent, Il n’a pas ouvert la bouche” (Es 53. 7). Il a été humilié, fouetté, battu par les soldats romains dans leur caserne ; Il aurait pu appeler Son Père à l’aide. Il ne l’a pas fait. Il aurait pu L’appeler alors qu’Il montait jusqu’à Golgotha. Il ne l’a pas fait. Il aurait pu crier à Son Père du haut de la Croix, et implorer l’intervention des anges. Il ne l’a pas fait. Il n’a crié qu’un “ Tout est accompli”, qui scellait Son sacrifice. S’Il avait appelé… nous ne serions pas ici aujourd’hui !