“Mieux vaut en effet un jour dans les cours de ton temple que mille ailleurs ; j’ai choisi de me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, plutôt que de résider sous les tentes de la méchanceté.” Ps 84. 11-12
L’auteur de ce psaume devait souffrir du mal du pays quand il a écrit : “Je m’épuise à force de languir après les cours du temple du Seigneur…” (v. 3). Nous ne savons pas pour quelle raison il se trouvait loin du temple de Jérusalem, mais à l’évidence se retrouver sur le parvis de ce temple était son vœu le plus cher. Si vous avez jamais ressenti le mal du pays alors que vous vous trouviez très loin de chez vous, peut-être depuis beaucoup de temps, vous comprendrez le sentiment qui rongeait le psalmiste. Tout son être, corps et âme, souffrait d’être éloigné de la demeure du Seigneur. Ce n’était pas le bâtiment lui-même qui avait de l’importance à ses yeux, mais le fait de se trouver loin de la présence du Seigneur. Un autre psalmiste, David cette fois, s’exclame : “Tu me fais connaître le chemin qui conduit à la vie. Quand Tu es là, la joie déborde, auprès de Toi, le bonheur ne finit pas !” (Ps 16. 11). Jésus nous a averti que ce monde n’était pas notre patrie ; une fois que l’Esprit de Dieu fait sa demeure dans notre cœur nous ne pouvons plus nous sentir “chez nous” en ce monde. Nous aspirons à nous retrouver dans Sa présence. Or Dieu a promis deux choses : 1- “J’irai Moi-même avec toi et Je t’accorderai le repos” (Ex 33. 14). Cette promesse concerne notre marche ici-bas. 2- “Voici, la demeure de Dieu est parmi les êtres humains ! Il demeurera avec eux et ils seront Ses peuples. Dieu Lui-même sera avec eux, Il sera leur Dieu” (Ap 21. 3). Cette promesse concerne l’éternité. Dieu nous a créés avec ce sentiment de “mal du pays” que seuls Sa présence peut effacer. Si vous en souffrez, ne soyez pas surpris ni inquiet. Dieu l’a prévu ainsi. Pouvez-vous dire, avec David : “Je pense à ce que Tu as dit : Cherchez Mon visage ! Seigneur, c’est Ton visage que je cherche” (Ps 27. 8)